Culture et champ culturel : la distinction à l’ère de l’éclectisme (à partir d'une recherche sur les pratiques culturelles en Régions bruxelloise et wallonne)
p. 267-275
Texte intégral
1« La culture » appartient à cette classe de concepts des sciences humaines caractérisés par une importante polysémie. Il s’agit d’un terme surexploité dans l’espace public et qui se révèle parfois comme une catégorie « fourre-tout » dans certaines publications se situant à la limite entre la production scientifique et la vulgarisation.
2Il n’existe en effet pas de définition scientifique univoque de la culture. Son appréciation dépend du point de vue qu’adopte l’énonciateur – qu’il soit sociologue, anthropologue, philosophe, spécialiste des médias… – et des limites retenues pour circonscrire la réalité visée à travers ce terme.
3Cet article débutera par une réflexion sur le rôle que peut jouer le sociologue dans le champ culturel lorsque ses compétences sont sollicitées par les pouvoirs publics. Nous expliquerons pourquoi il est, selon nous, important de mener une réflexion préalable sur le poids des concepts sociologiques et plus précisément, sur le choix méthodologique de l’acception donnée à des termes aux contours flous comme « pratiques culturelles » ou « culture ».
4Par ailleurs, cette contribution a pour principal objectif de souligner la valeur heuristique que revêt, encore aujourd’hui, une analyse des pratiques culturelles des Francophones de Belgique à partir de la thèse bourdieusienne de la distinction, en revisitant cette dernière à l’aune des discours sur l’« omnivorisme » et l’éclectisme. Nous voudrions par là montrer que la théorie de la distinction est loin d’être un modèle obsolète et qu’il est bon pour le sociologue de s’appuyer encore sur les concepts d’habitus et de champ lorsque ce dernier se penche sur la problématique des pratiques culturelles afin d’éviter l’écueil d’une pensée trop « angélique » qui postule l’effritement des logiques de hiérarchisation et de domination au sein du champ culturel, au risque de perdre de ce fait l’intérêt d’une position intellectuellement critique en sociologie.
5Notre réflexion a comme point d’ancrage une recherche commanditée par l’Observatoire des politiques culturelles associant l’Université Saint-Louis-Bruxelles et l’Université libre de Bruxelles1. Cette recherche a été conçue comme une suite à une enquête quantitative sur les pratiques culturelles des francophones de Belgique, à laquelle elle entend ajouter la profondeur d’analyse possible à partir d’une méthodologie de type qualitative.
I. La culture des individus vs. la culture des institutions, ou le sociologue entre deux eaux
La culture ? Désolé, je ne peux pas vous aider avec ça, je ne fais rien d’intelligent (Laurent, Ducasse d’Ath).
Désolé, je n’ai rien à vous dire, je suis ouvrier, je n’ai pas de culture (Philippe, Ducasse d’Ath).
Ouille, des trucs culturels ! Désolé, je ne lis jamais et je ne vais pas au théâtre (Samy, Bibliothèque des Riches-Claires).
6Voilà quelques exemples de réponses auxquelles nous avons été confrontés lorsque nous sollicitions des personnes pour les interviewer sur « leurs loisirs pour une recherche menée par l’Observatoire des politiques culturelles ». Ces répliques nous semblent illustrer une forme de violence symbolique par laquelle les individus incorporent la définition de la culture diffusée par les institutions. Ils réduisent ainsi la culture aux pratiques préalablement légitimées par le ministère responsable des financements dans ce domaine, certains allant jusqu’à nier l’existence de pratiques culturelles personnelles.
7Les pouvoirs publics sollicitent régulièrement des sociologues pour mener des recherches sur l’offre et la demande de biens culturels sur les territoires qu’ils administrent ou gèrent. Le chercheur se trouve dès lors lui-même impliqué dans les logiques de pouvoir du champ culturel. Entre les éventuelles attentes, plus ou moins explicites, qui émanent de l’agenda politique, et la volonté de mener une recherche rigoureuse, le sociologue se doit de trouver un équilibre cohérent. A cet égard il nous a semblé important de réfléchir au préalable à l’acception que nous allions donner à une notion-clé de notre recherche, à savoir celle de « pratique culturelle ».
8Si « par pratiques culturelles, on entend généralement l’ensemble des activités de consommation ou de participation liées à la vie intellectuelle et artistique, qui engagent des dispositions esthétiques et participent à la définition des styles de vie : lecture, fréquentation des équipements culturels (théâtres, musées, salles de cinéma, salles de concerts, etc.), usages des médias audiovisuels, mais aussi pratiques culturelles amateurs » (Coulangeon, 2005 : 3), le sociologue doit, selon nous, se méfier de cette définition relativement restreinte et fermée pour éviter de participer lui-même à la légitimation d’une certaine forme de culture aux dépens d’autres. Il nous semble dès lors préférable, quand on aborde la problématique des pratiques culturelles, d’envisager ces dernières le plus largement possible, à la manière de Joffre Dumazedier dans sa sociologie des loisirs, en se penchant sur toutes les activités que l’individu choisit de faire en dehors de son temps contraint (Dumazedier, 1972 ; Bouillin-Dartevelle, 1991).
9Ce faisant, le chercheur se donne les moyens d’accéder aux pratiques culturelles tant « légitimes » qu’« illégitimes » mais aussi aux pratiques émergentes qui ne répondraient pas encore à la nécessité de classement du ministère de la Culture en fonction de différents « services » ou départements (les arts de la scène, le livre, l’audiovisuel, les musées…). C’est donc dans le souci de proposer aux individus, dans le cadre des entretiens, une approche large des pratiques culturelles, que nous avons opté pour le concept de loisir – l’objectif étant in fine de ne pas « enfermer » les interviewés dans une conception trop « institutionnelle » de la culture.
10Néanmoins, nous admettons qu’en partant, pour des raisons quasi méthodologiques, d’une conception des pratiques culturelles en termes de loisirs, nous nous exposons au risque de véhiculer une vision économique, pourtant également critiquable, qui consiste à opposer la valeur, négative, de désutilité du travail à celle, positive, d’utilité des loisirs. Il ne semble pourtant pas aussi évident de scinder le temps ressenti par l’individu entre temps contraint (le travail, avec l’effort qu’il demande en échange d’un salaire) et temps libre (les loisirs, source de satisfaction accessible grâce au salaire). Ainsi, selon une conception opposée, il est possible d’attribuer une valeur positive au travail lorsque ce dernier fait appel à une forme de créativité et d’expression de soi (Menger, 2003). Nous espérons d’ailleurs être en mesure de mettre au jour ces expériences créatives vécues au travail dans la suite de notre recherche.
II. Pratiques culturelles et hiérarchisation sociale
1. La distinction à l’épreuve de l’omnivorisme
Finalement après les années de sorties, on se rend compte qu’on croise un peu toujours les mêmes têtes. Et même quand je regarde l’école de mes secondaires, il y avait des gens d’univers différents. Et maintenant, je me rends compte que quand je suis en festival par exemple, et les festivals regroupent des personnes qui ont une pensée un peu dans tel style, et ben je recroise toujours les mêmes gens d’humanités. Alors que si jamais je vais sortir une fois en boîte, ceux que je croiserai seront ceux que je vois jamais. C’est une réalité (Cédric, Brussels Summer Festival).
11Ce qu’avait démontré Pierre Bourdieu dans La distinction ne semble pas vraiment avoir changé pour ce qui est de la Belgique francophone. Les goûts et le choix des pratiques culturelles demeurent en grande partie subordonnés à des logiques de hiérarchisation sociale et de domination incorporées en dispositions à travers l’habitus (Bourdieu, 1979).
12La thèse de Pierre Bourdieu, avec ses concepts d’habitus et de champ, a souvent été qualifiée par ses détracteurs de conception trop mécaniste, trop déterministe de la réalité sociale. Cette critique peut, selon nous, être néanmoins en partie réfutée en soulignant l’importance que voulait accorder l’auteur au « travail de représentation » des individus (de Montlibert, 2005). « La théorie la plus résolument objectiviste doit intégrer la représentation que les agents se font du monde social et, plus précisément, la contribution qu’ils apportent à la construction de la vision de ce monde, et, par-là, à la construction même de ce monde, à travers le travail de représentation (dans tous les sens du terme) qu’ils ne cessent d’accomplir pour imposer leur vision du monde ou la vision de leur propre position dans ce monde, de leur identité sociale. » (Bourdieu, 2002 : 290).
13A cet égard, il est assez interpellant de constater que de nombreux individus interviewés mobilisent dans leurs discours des représentations des pratiques culturelles et du champ culturel issues de la sociologie, voire proches des visions bourdieusiennes. Cette situation induit le risque de ne récolter qu’une forme de discours justificateur préconstruit, basé sur une conception critique devenue hégémonique au sein de l’espace social (Hennion, 2004). Pour cette raison, nous n’hésitons pas dans notre recherche à nous concentrer sur la matérialité des pratiques, et non pas uniquement sur les représentations émanant des discours des individus – – cela afin d'éviter le biais qui consisterait à transmettre simplement une conception convenue et socialement admise de la culture.
14Mais que nous nous basions sur le discours des individus ou sur leurs pratiques effectives, le constat reste le même. Les logiques propres à l’habitus et à la distinction dans le champ culturel conservent leur potentiel heuristique lorsque nous étudions les pratiques culturelles des individus en Régions bruxelloise et wallonne. C’est en grande partie autour de cette conviction issue de l’analyse des entretiens pour notre recherche que notre propos s’articulera dans la suite de cet article.
15Les politiques de la culture, de type « démocratisation de la culture » ou « démocratie culturelle », ont eu à se situer par rapport au concept de légitimité culturelle, lequel suppose l’existence d’une hiérarchisation des goûts et pratiques culturelles, renvoyant à la hiérarchisation de la société en classes sociales. « Autrement dit, les goûts et les pratiques des classes populaires sont dominés par la conscience de leur illégitimité et sont définis en creux par une rhétorique de l’écart à la norme de la culture dominante » (Coulangeon, 2004 : 60).
16Toutefois, cette vision stratifiée des styles de vie s'est trouvée remise en question par des recherches plus récentes. Ainsi, comme l’ont montré Richard A. Peterson et Bernard Lahire, les agents issus des classes supérieures revendiquent et optent dans les faits pour une certaine forme d’éclectisme s’agissant de leurs goûts et de leurs pratiques culturelles (Lahire, 2006 ; Peterson, 2004). R. A. Peterson a montré comment les classes supérieures ne se limitaient pas à consommer des biens culturels traditionnellement définis comme légitimes. Les individus occupant des positions élevées puisent en effet leurs influences culturelles dans différents registres, ce qui participe d’ailleurs régulièrement à des redéfinitions de l’échelle classificatoire de légitimité. Il n’y a qu’à penser par exemple au destin du jazz, d'abord connoté populaire et illégitime avant d’évoluer en genre légitime apprécié par les classes supérieures (Peterson, 1972).
2. L’éclectisme culturel, le nouvel habitus des classes supérieures
Écoute, chacun fait ce qu’il entend… ça me laisse indifférent. J’ai pas… enfin je crois… à ce niveau-là, je fais partie des gens très tolérants. Je suis très éclectique disons dans cette approche (Pierre, Festival Couleur Café).
17Cet éclectisme revendiqué ne signifie pas l’effritement des logiques de distinction au sein du champ culturel. Il s’agit bien davantage d’« une redéfinition de la légitimité culturelle » (Coulangeon, 2005 : 60), et donc d’une nouvelle façon de se distinguer. Aujourd’hui, « les groupes sociaux sont définis par une certaine unité des attitudes observées à l’égard d’objets hétérogènes et non par l’homogénéité des objets sur lesquels se portent les pratiques et les préférences » (Coulangeon, 2005 : 69). En somme, actuellement, il est par exemple moins distinguant de préférer l’opéra au rap que d’aimer conjointement ces deux styles musicaux en les appréciant dans des situations différentes (en soirée, en voiture, en concert…) et avec des attitudes qui conviennent (concentration, détente, second degré…), cela en fonction des contextes.
18L’éclectisme culturel est une disposition faisant partie intégrante du nouvel habitus des classes dominantes (Granjon et Bergé, 2006). Le risque pour le sociologue serait, selon nous, d’écarter la thèse bourdieusienne de la distinction en postulant un aplanissement de la structure hiérarchique au sein du champ culturel. L’apparente ouverture des classes supérieures aux pratiques traditionnellement qualifiées d’« illégitimes » ou de « populaires » tend à brouiller la visibilité des dispositifs de distinction et donc aussi celle des frontières symboliques entre les différentes classes constituant notre société.
19Dans les faits, en étudiant les pratiques culturelles au sein des Régions bruxelloise et wallonne, nous constatons qu’il y a d’une part des individus issus des classes moyennes et supérieures qui partagent une certaine forme d’omnivorisme et d’autre part des personnes des classes populaires avec des goûts plus univores. En outre, l’éclectisme culturel relève souvent davantage de la revendication ou du discours que d’un réel état des pratiques. En effet, nombreux sont les interviewés qui se définissent comme des personnes aux goûts éclectiques et qui, dans les faits, ne s’avèrent pas aussi omnivores qu’ils le prétendent.
20L’éclectisme constitue le nouveau code dans le champ culturel pour afficher son appartenance aux élites dotées d’importants capitaux économique et culturel. Et ce nouveau code se transmet à travers l’habitus dans les couches supérieures de la société. Cette nouvelle forme de distinction, basée sur de nouvelles règles, se joue comme si les individus issus des classes supérieures, en « bons sociologues », avaient incorporé le discours critique qui s’est développé depuis les années 1970 à l’encontre des logiques « traditionnelles » de distinction basées sur une classification légitimiste des goûts et des pratiques culturelles renvoyant à la hiérarchisation de la société en différentes classes.
21Il est également possible d’étayer ce phénomène par un paradigme réticulaire soucieux de refléter les logiques de domination propres à la structure pyramidale de l’organisation sociale. En effet, en nous appuyant sur le principe de cumulativité des réseaux sociaux, nous savons que « les interactions avec les personnes situées au-dessous de soi dans l’échelle des statuts sont généralement plus nombreuses que celles que l’on a avec les personnes situées au-dessus de soi » (Coulangeon, 2005 : 63). En d’autres termes, plus une personne occupera une position élevée, plus l’étendue et la diversité de son réseau social aura tendance à augmenter et donc plus grande sera la variété de pratiques culturelles avec lesquelles cette personne sera en contact et dans lesquelles elle pourra puiser des influences.
22Mais si des individus provenant de strates privilégiées de notre société puisent des objets culturels dans des registres traditionnellement qualifiés d’« illégitimes » ou de « populaires », qu’est-ce qui les distingue encore réellement des individus issus des classes populaires ? La distinction se joue, comme nous l’avons déjà évoqué, sur l’attitude revendiquée par l’individu par rapport à l’objet culturel (consommation critique, second degré, concentration…), mais également par une certaine sélection des goûts et pratiques culturels pouvant faire l’objet d’une forme d’éclectisme socialement admis. Ainsi, les classes populaires n’auraient pas en main le pouvoir de décider de ce qui entre dans le cadre d’une démarche éclectique légitime.
23La distinction s’établit dès lors sur la construction d’un discours justificateur a posteriori. Nous observons dans nos entretiens qu’une même pratique, à savoir regarder une émission de télé-réalité à succès, peut être perçue comme une activité légitime si elle est justifiée par un individu issu d’un milieu privilégié comme « un moment de détente », une activité pratiquée au « second degré » sans pour autant « se laisser duper » par les dimensions commerciale et artificielle que revêt un tel objet culturel. Au contraire, dans les représentations des classes supérieures, cette même pratique sera marquée du sceau de l’illégitimité lorsqu’elle est associée à la consommation passive et aliénante que peuvent en faire des individus dotés de moindres capitaux culturel et économique (sur ce point, voir aussi Lahire, 2004).
24Les grandes lignes de la thèse proposée par P. Bourdieu dans La distinction semblent, dans l’état d’avancement de notre recherche, rester d’actualité lorsque nous nous intéressons, aujourd’hui, aux pratiques culturelles en Belgique francophone. Les concepts de champ et d’habitus conservent une valeur heuristique pour comprendre le choix individuel des loisirs dans une société stratifiée. Les apports plus récents en sociologie des goûts et des pratiques culturelles permettent d’actualiser la pensée de P. Bourdieu en repensant le concept de légitimité culturelle à l’aune de recherches empiriques sur les styles de vie des individus. Sous cet angle, la prise au sérieux de l’hypothèse de l’omnivorisme n’est pas incompatible avec le constat selon lequel des publics différenciés persistent à ne pas se croiser à travers leurs loisirs et activités culturelles. Dans les lieux culturels que nous avons visités pour notre recherche, très peu arrivent à fédérer en leur sein des individus issus de milieux socio-économiques différents.
Bibliographie
Des DOI sont automatiquement ajoutés aux références bibliographiques par Bilbo, l’outil d’annotation bibliographique d’OpenEdition. Ces références bibliographiques peuvent être téléchargées dans les formats APA, Chicago et MLA.
Format
- APA
- Chicago
- MLA
Bibliographie
Bourdieu P., La distinction. Critique sociale du jugement, Paris, Minuit, 1979.
10.3406/arss.1980.2100 :Bourdieu P., « L’identité et la représentation », in Pouvoir symbolique et champ politique, Paris, Seuil, 2002.
Bouillin-Dartevelle R., Temps libre et pratiques culturelles, Liège, Mardaga, 1991.
10.7202/009582ar :Coulangeon P., « Classes sociales, pratiques culturelles et styles de vie : le modèle de la distinction est-il (vraiment) obsolète ? », Sociologie et sociétés, 2004, vol. 36, no 1, p. 59-85.
10.3917/dec.coula.2010.01 :Coulangeon P., Sociologie des pratiques culturelles, Paris, La Découverte, 2005. de Montlibert C., « Éléments de réponse aux critiques de Bourdieu », Regards sociologiques, 2005, no 30, p. 131-137.
Dumazedier J., Vers une civilisation des loisirs ?, Seuil, Paris, 1962.
10.3917/enic.005.0055 :Granjon F. et Berge A., Des quelques considérations sur la notion d’éclectisme culturel, mis en ligne le 29 mars 2006 : http://w3.u-grenoble3.fr/les_enjeux/2005/Granjon-Berge/index.php (consulté le 10 septembre 2012).
10.3917/soc.085.0009 :Hennion A., « Une sociologie des attachements », Sociétés, 2004, vol. 3, no 85, p. 9-24.
10.3917/dec.lahir.2006.02 :Lahire B., La culture des individus. Dissonances culturelles et distinction de soi, La Découverte, Paris, 2004.
Menger P.-M., « Travail, structure sociale et consommation culturelle. Vers un échange d’attributs entre travail et loisir ? » in Donnat O. et Tolila P. (dir.), Le(s) public(s) de la culture. Politiques publiques et équipements cul turels, Presses de sciences po, Paris, 2003.
Peterson R.A., « A process model of the folk, pop and fine arts phases of jazz » in Nanry C. (dir.), American Music : From Storyville to Woodstock, Transaction Books, New Brunswick, 1972.
Peterson R.A., « The shift towards omnivorous tastes : Ideas, evidences and prospects », Sociologie et sociétés, 2004, vol. 36, no 1, p. 145-164.
Notes de bas de page
1 En cours depuis avril 2012, la recherche « approche qualitative des pratiques culturelles en Régions bruxelloise et wallonne » a pour co-promoteurs Jean-Louis Genard et Daniel Vander Gucht pour l’ULB et Christine Schaut et Jean-Pierre Delchambre pour l’Université Saint-Louis-Bruxelles. Les chercheurs assistants sont Justine Harzé pour l’ULB et l'auteur de ces lignes pour l’Université Saint-Louis-Bruxelles.
Auteur
Doctorant-aspirant FNRS à l'USL-B
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Imaginaire et création historique
Philippe Caumières, Sophie Klimis et Laurent Van Eynde (dir.)
2006
Socialisme ou Barbarie aujourd’hui
Analyses et témoignages
Philippe Caumières, Sophie Klimis et Laurent Van Eynde (dir.)
2012
Le droit romain d’hier à aujourd’hui. Collationes et oblationes
Liber amicorum en l’honneur du professeur Gilbert Hanard
Annette Ruelle et Maxime Berlingin (dir.)
2009
Représenter à l’époque contemporaine
Pratiques littéraires, artistiques et philosophiques
Isabelle Ost, Pierre Piret et Laurent Van Eynde (dir.)
2010
Translatio in fabula
Enjeux d'une rencontre entre fictions et traductions
Sophie Klimis, Laurent Van Eynde et Isabelle Ost (dir.)
2010
Castoriadis et la question de la vérité
Philippe Caumières, Sophie Klimis et Laurent Van Eynde (dir.)
2010