Variations sur Dieu
Langages, sciences, pratiques
S'interroger sur Dieu, interroger Dieu, être interrogé par Dieu sont autant de figures de la pensée qui semblent ne plus appartenir au champ des discours effectivement pertinents. Cela est-il vrai ? Quels sont les enjeux de la vérité qui se joue là ? Que Dieu soit, ou ne soit pas mis en questions ne concerne pas seulement le monde où ces questions sont posées ou, à l'inverse, effacées. Il ne s'agit pas seulement d'un diagnostic sur notre modernité.
Tout de suite, cette réflexion se retourne ...
Éditeur : Presses universitaires Saint-Louis Bruxelles
Lieu d’édition : Bruxelles
Publication sur OpenEdition Books : 28 mai 2019
ISBN numérique : 978-2-8028-0475-8
DOI : 10.4000/books.pusl.21616
Collection : Collection générale | 102
Année d’édition : 2005
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-8028-0157-3
Nombre de pages : 336
François Coppens
Avant-propos. Des échos cherchant leurs voies ?D'un effacement de la question de Dieu ?
Guillaume de Stexhe
L'idée de Dieu : entre saturation et insignifiance, l'espace raisonnable d'un questionnementAnne-Marie Reijnen
Du judaïsme comme « demeure oubliée » de l’OccidentThéologie et philosophie (ou sciences) de la religion : quelle articulation ?
José Reding
Le « dogme » catholique comme grammaire d’agapèFrancis Jacques
Après la « mort de Dieu ». Pour une théologie en interrogationHubert Jacobs
La question de l'Un dans la pensée grecqueL'un, l'être, l'autre : regards croisés sur quelques nominations de Dieu
Raphaël Draï
La souveraineté de Dieu. Entre absolu et infiniEdmond Ortigues
La révélation et le droitRoger Burggraeve
L'idée du Bien en moi. Penser-à-Dieu d'après LevinasBernard Van Meenen
Dieu : le nom d'Un seul ? Autour de la nomination biblique de DieuLes jeux de langage comme ressources et/ou pièges pour la question de Dieu
Alexandra Pleshoyano
L’autobiographie et le journal intime comme contemplation rétrospective de Dieu. À propos d’Etty Hillesum et d’Ignace de LoyolaJean-François Grégoire
Dieu et la littératureS'interroger sur Dieu, interroger Dieu, être interrogé par Dieu sont autant de figures de la pensée qui semblent ne plus appartenir au champ des discours effectivement pertinents. Cela est-il vrai ? Quels sont les enjeux de la vérité qui se joue là ? Que Dieu soit, ou ne soit pas mis en questions ne concerne pas seulement le monde où ces questions sont posées ou, à l'inverse, effacées. Il ne s'agit pas seulement d'un diagnostic sur notre modernité.
Tout de suite, cette réflexion se retourne en une question sur l'effacement comme la dynamique de la nomination de Dieu, au cœur même de l'intrigue de la révélation de ce qui ne s'appelle « Dieu » que par un abus de langage. Un abus de langage à la fois inévitable et riche des dynamiques humaines qui sont, après tout, les sens que ces noms disent à l'homme.
Philosophie
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