1 Le point sur cette question dans Famille et parenté dans l'Occident médiéval. Actes du Colloque de Paris (6-8 juin 1974) organisé par l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (VIe section) en collaboration avec le Collège de France et l'Ecole française de Rome. Communications et débats présentés par G. DUBY et J. LE GOFF, Rome, Ecole française de Rome, 1977 (Collection de l'Ecole française de Rome, 30) ; voir plus particulièrement, dans ce volume, K.F. WERNER, Liens de parenté et noms de personne. Un problème historique et méthodologique, p. 27. Sur le même thème, on consultera aussi J. HEERS, Le clan familial au Moyen Age, Paris, 1974 ; Ata sources de la puissance : sociabilité et parenté. Actes du Colloque de Rouen, 1987, édit. F. THELAMON, Rouen, 1989 (Publications de l'Université de Rouen, 148) ; Les relations de parenté dans le monde médiéval, Aix-en-Provence, 1989 (Publications du CUERMA. Sénefiance, 26) ; Liens de famille. Vivre et choisir sa parenté, dans Médiévales, t. XIX, 1990, p. 3-133.
2 A titre d'exemple : Siger de Risoit (de Riseto), fils de Gilles de Risoit, chevalier, en 1378 (ASV, RS 48, fol.372v). La bâtardise n'est pas dissimulée : en 1378 encore, Jean de Barbençon (de Barbenchon) est le fils naturel de Hugues de Barbençon, également chevalier (RS 48, fol.289r) ; Jean de Blois (de Blesis) est le bâtard du comte de Blois (1378 : RS 48, fol.288v) ; sur la question, voir M. HARSGOR, L'essor des bâtards nobles au XVe siècle, dans RH, t. CCLIII, 1975, p. 319-354.
3 Raymond de Cosnac (de Cosnaco) est apparenté au cardinal Bertrand de Chanac (1394 : ASV, RS 83, fol.67r) ; Guillaume Cassinel (Cassinelli) est le frère de l'évêque de Lodève, Ferry Cassinel (1378 : RS 54, fol.203r) ; André Grimaud (Grimaudi) est le neveu de l'évêque d'Arras, Pierre Masuyer (1378 : RS 53, fol. 157v) ; Pierre de Besançon (de Bisuncio) est le cousin de Richard Picque, archevêque de Reims (1378 : RS 49, fol.2r).
4 Deux exemples : Guillaume de Houdreville est le frère du président du parlement de Paris, Henri de Marie (1394 : ASV, RS 94, fol. 119v) : H. MILLET, Les chanoines du chapitre cathédral de Laon, 1272-1412, Rome, Ecole française de Rome, 1982. p. 339-340 (Collection de l’Ecole française de Rome, 56) ; Jacques de la Tanerie (de le Tanerie) est le fils d'un haut fonctionnaire du duc de Bourgogne, receveur de Lille, procureur général de Flandre, maître de la chambre aux deniers du duc - père et fils portent le même prénom (1394 : RS 88, fol.21 lv) : A. VAN NIEUWENHUYSEN, Les finances du duc de Bourgogne Philippe le Hardi (1384-1404). Economie et politique, Bruxelles, 1984, p. 148, 362-363, 370, 458. 460, 494 (Université Libre de Bruxelles. Faculté de Philosophie et Lettres, 90) ; ID., Les finances du duc de Bourgogne Philippe le Hardi (1384-1404). Le montant des ressources, Bruxelles, 1990, p. 122, 124, 128 (Mémoires de l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Classe des Lettres, 2e sér., t. LXVIII, 3).
5 Pierre d'Ittre (de Itre) est, en 1378, le neveu d'un scribe de la Chancellerie apostolique, un certain Willard (ASV, RS 48, fol.346r).
6 Sur la terminologie, voir l’étude de A. GUERREAU-JALABERT, La désignation des relations et des groupes de parenté en latin médiéval, dans ALMA BC, t. XLVI-XLVII, 1988, p. 65-108. Egalement le Medioevo latino. Bolletino bibliografico della cultura europea dal secolo VI al XIII, dir. Cl. LEONARDI, R. AVESANI, F. BERTINI, G. CREMASCOLI, G. ORLANDI, G. SCALIA, t. X-XI, 1987-1988, Spolète, 1989-1990, 2 vol.
7 Il arrive que les enfants d'un couple soient classés dans l'ordre de leur naissance. C'est le cas des Bavière qui, le 21 novembre 1378, adressent une supplique à Clément VII : Aubert, son épouse Marguerite et quatre de leurs six enfants : Guillaume, le primogenitus, Aubert, le secundogenitus, Catherine, la primogenita, et Marguerite, la secundagenita (ASV, RS 47, fol. 192r).
8 Le cloute pèse parfois sur le sens véritable de l’emploi du terme nepos. Au XVe siècle, d’aucuns se posaient la question : neveu ou fils naturel ?
9 La distinction est délicate, car les rouleaux de suppliques mélangent parfois parents et familiers.
10 Le clientélisme auprès des puissants a été étudié (sans recours à l’ordinateur), il y a une douzaine d’années, à propos des chanoines de Spire, par G. FOUQUET, Das Speyerer Domkapitel im späten Mittelalter (ca. 1350-1540). Adlige Freundschaft. fürslliche Patronage und papstliche Klientel, Mayence, 1987 (Quellen und Abhandlungen zur mittelrheinischen Kirchengeschichte, 57), 2 vol. (voir le compte rendu qu’en a fait H. MILLET dans Francia, t. XVI, 1989, 1, p. 298-300), et, plus récemment, à propos des chanoines de Wroclaw, par J. DRABINA, Breslauer Domherren in päpstlichen Diensten zur Zeit des Abendländischen Schismas (1378-1417), dans Archiv für Schleswische Kirchengeschichte, t. L, 1992, p. 205-213. Voir également M. MAILLARD-LUYPAERT. Des clercs au service de la Curie romaine. L’exemple du diocèse de Cambrai pendant le Grand Schisme d'Occident (1378-1417), dans Hommes d'Eglise et pouvoirs à l’époque bourguignonne (XIVe-XVIe siècles). Rencontres du Centre européen d’études bourguignonnes, Dijon-Dôle, 25-28 septembre 1997, édit. J.-M. CAUCHIES, Neuchâtel, 1998, p. 31-55.
11 A.-L. COURTEL, Les clientèles des cardinaux limousins en 1378, dans MEFRM, t. LXXXIX, 1977, 2, p. 897, a été l’une des premières à tenter une classification.
12 A titre d’exemple : A.-L. COURTEL, Les clientèles...·, A.-M. HAYEZ L'entourage d'Urbain V : parents, amis et familiers, dans Annuaire de la Société des Amis du Palais des Papes, t. LXV-LXVI, 1988-1989, p. 31-45 ; p. JUGIE, Le cardinal Gui de Boulogne (1316-1373). Biographie et étude d"une "familia" cardinalice, dans Ecole Nationale des Chartes. Positions des thèses soutenues par les élèves de la promotion de 1986 pour obtenir le diplôme d'archiviste paléographe, Paris, 1986, p. 83-92 ; J. VERGER, L'entourage du Cardinal Pierre de Monteruc (1356-1385), dans MEFRM, t. LXXXV, 19 73, 2, p. 515-546.
13 Ch. SCHUCHARD, Die Deutschen an der papstlichen Kurie im spàten Mittelalter (1378-1447), Tübingen, 1987, p. 128-131 (Bibliothek des Deutschen Historischen Instituts in Rom, 65), esquisse un classement des familiers des papes, au demeurant fort compliqué. Nous lui avons préféré un classement plus simple qui tient compte exclusivement de la terminologie : les commensaux d'une part, les simples familiers de l'autre.
14 Boistel : ASV, RS 102, fol.3v (1403) ; Goain : RS 47, fol.21v (1378) ; Billard : RS 48, fol.233v (1378) ; Bye : RA 205, fol. 199v-200r (1379) ; d’Arène : RS 48, fol. 231v (1378) ; Pollier : RA 279, fol.305v-306r (1394) ; Legrand : RS 55, fol. 15r (1378), RS 82, fol.230v (1394) ; Charles : RS 87, fol.47rv, RL 145, fol. 40rv (1411).
15 Poneti : ASV, RS 88, fol. 199r (1394) ; Plukiaul : RS 99, fol.93r (1403) ; Creyt : RL 175, fol. 184v-185r (1414).
16 Le point sur cette question se trouve dans H. BRESC, Les partis cardinalices et leurs ambitions dynastiques, dans Genèse et débuts du Grand Schisme (1362-1394). Colloque international, Avignon, 25-28 septembre 1978, Paris, C.N.R.S., 1980, p. 45-57 (Colloques internationaux du Centre national de la recherche scientifique, 586) ; A.-L. COURTEL, Les clientèles..., p. 889-944 ; A. ESCH, Le clan des familles napolitaines au sein du Sacré Collège d'Urbain VI et de ses successeurs et les Brancacci de Rome et d'Avignon, dans Genèse et débuts du Grand Schisme..., p. 493-506 ; ID., Das Papsttum unter der Herrschaft der Neapolitaner. Die führende Gruppe Neapolitaner Familien an der Kurie während des Schismas, 1378-1415, dans Festschrift für Hermann Heimpel, t. II, Göttingen, 1972, p. 713-800 ; B. GUILLEMAIN, Cardinaux et société curiale aux origines de la double élection de 1378, dans Genèse et débuts du Grand Schisme..., p. 19-30 ; ID., La cour pontificale d'Avignon (1309-1376). Etude d'une société, Paris, 1962, p. 181-276 (Bibliothèque des Ecoles françaises d'Athènes et de Rome, 201) ; p. JUGIE, Les "familiae" cardinalices et leur organisation interne au temps de la papauté d'Avignon. Esquisse d'un bilan, dans Aux origines de l'Etat moderne. Le fonctionnement administratif de la papauté d'Avignon. Actes de la table ronde organisée par l'Ecole Française de Rome avec le concours du C.N.R.S., du Conseil général de Vaucluse et de l'Université d'Avignon, Avignon 23-24janvier 1988, Rome, Ecole française de Rome, 1990, p. 41 - 59 (Collection de l'Ecole française de Rome, 138) ; G. MOLLAT, Contribution à l'histoire du Sacré Collège de Clément V à Eugène IV, dans RHE, t. XLVI, 1951, p. 22-112, 566-594 ; W. REINHARD, Nepotism. Der Funktionswandel einer papstgeschichtlichen Konstanten, dans ZKG, t. LXXXVI, 1975, p. 145-185 ; A.-L. REY-COURTEL, L'entourage d'Anglic Grimoard, cardinal d'Albano (1366-1388), dans Genèse et débuts du Grand Schisme..., p. 59-64 ; N.P. ZACOUR, Papal regulation of cardinals households in the fourteenth century, dans Speculum, t. L, 1975, p. 434-455.
17 B. GUILLEMAIN, Cardinaux et société curiale..., p. 276.
18 Dans une Constitution de 1316, Jean XXII avait réservé le titre à ceux qui en avaient obtenu le privilège, délivré par leur patron (ID., La cour pontificale..., p. 253).
19 D. GIRGENSOHN, Wie wird man Kardinal ? Kuriale und ausserkuriale Karrieren an der Wende des 14. zum 15. Jahrhunderts, dans QFIAB, t. LVII, 1977, p. 139 ; Ch. SCHUCHARD, Die Deutschen..., p. 49-67.
20 Sur les liens de parenté et les affinités de tout ordre entre les membres du Sacré Collège et entre ceux-ci et les princes, voir B. GUILLEMAIN, La cour pontificale..., p. 89-179, et p. JUGIE, Les cardinaux issus de l'administration royale française. Typologie des carrières antérieures à l'accession au cardinalat (1305-1378), dans Crises et réformes dans l'Eglise de ta Réforme grégorienne à la Préréforme. Actes du 115e Congrès national des Sociétés savantes, Avignon, 1990. Section d'histoire médiévale et de philologie, Paris, Comité des Travaux historiques et scientifiques, 1991. p. 157-180.
21 Voir à ce sujet p. 350-355.
22 La carrière de chacun d’eux est décrite, dans les grandes lignes, p. 288, notes 34, 36, 37, p. 289, note 38, p. 290, notes 47, 60, 64, 67.
23 B. GUILLEMAIN, Ibid., p. 254, 256.
24 J. VERGER, L'entourage..., p. 523, 529.
25 E. PASZTOR, La Curia romana all'inizio dello Scisma d'Occidente, dans Genèse et débuts du Grand Schisme..., p. 31-43.
26 J. VERGER, Ibid., p. 523-528.
27 H. BRESC, Les partis cardinalices..., p. 50.
28 Le médecin de Pierre de Vergne, Arnold de Halle, a droit au titre de familier commensal (1378 : ASV, RS 53, fol.94v) ; Gilles du Bois (de Bosco) exerce la charge d'auditeur de Hugues de Saint-Martial (1403 : RS 100, fol.9r) : il se largue du titre de familiaris. Les camériers Guibert de Bénévent (de Benavento), au service de Pierre de Vergne (1379 : RS 48, fol.229r), Jean Parent (Parentis), au service de Guillaume de Chanac (1390 : RA 263, fol. 55v-56v), et Gilles d'Oulchy-le-Château (de Ulcheyo-castro), au service de Hugues de Saint-Martial (1390 : RA 277, fol.245v-246v), font partie de la familia de leur patron : leurs importantes fonctions exigent des hommes de confiance rompus aux méthodes de gestion. La relation clientèle cardinalice-curialistes a été étudiée par A.-L. COURTEL, Les clientèles..., p. 893, à propos des cardinaux limousins de 1378, et par Ch. SCHUCHARD, Die Deutschen..., p. 62-67, à propos de ceux des obédiences romaine et pisane pendant le Schisme.
29 Certains familiers ont été remarqués par un cardinal alors qu’ils étaient déjà au service du pape (J. VERGER, L'entourage..., p. 536).
30 ASV, RS 47, fol. 112v (1378).
31 Par exemple, Guibert de Bénévent (de Benavento), chanoine liégeois et protégé de Pierre de Vergne (supplique du 15 novembre 1378 : ASV, RS 47, fol.14r ; lettre : RA 217, fol. 404v-405v ; supplique du 1er juin 1379 : RS 48, fol.229r).
32 Les familiers de Jean de Blandiac sont défendus par trois cardinaux, dont Pierre de Monteruc et Guillaume de Chanac ; ceux de Pierre de Vergne, par les cardinaux Gui de Malsec, Martin de Salva, Guillaume de Vergy et Amédée de Saluces ; ceux de Jean de Placentinis, par Pierre Corsini, Léonard Rossi de Giffonio, Jean de Brogny et Amédée de Saluces.
33 B. GUILLEMAIN, La cour pontificale..., p. 260-261, s’est interrogé sur la relation entre la nationalité du cardinal et le diocèse d’origine de ses familiers et sur la présence de clercs de nos régions dans les hôtels des cardinaux du Midi, aux côtés de leurs compatriotes.
34 Boniface Ammannati : voir p. 288, note 33.
35 Thomas Ammannati : voir p. 288, note 34.
36 Gilles Aycelin de Montaigut : voir p. 288, note 35.
37 Pierre Blau. Docteur en droit canon. Référendaire de Benoît XIII ; promu cardinal par celui-ci au titre de Saint-Ange le 24 décembre 1395 ; décédé le 12 décembre 1409 ; surnommé "cardinal de Saint-Ange" : C. EUBEL, Hierarchia catholica medii aevi, 2c édit., Munster, 1913, p. 29, 49 ; M.-Th. DISDIER, Blau (Pierre), dans DHGE. t. IX, Paris, 1937, col. 166.
38 Antoine Caetani : voir p. 288, note 36.
39 Pierre Corsini : voir p. 288, note 37.
40 Guillaume d'Aigrefeuille : voir p. 289, note 38.
41 Pierre d'Ailly : voir p. 289, note 39.
42 Philippe d'Alençon : voir p. 289, note 40.
43 Pierre d'Estaing : voir p. 289, note 41.
44 Louis de Bar : voir p. 289, note 42.
45 Jean de Blandiac ou de Blauzac : voir p. 289, note 43.
46 Gui de Boulogne : voir p. 289, note 44.
47 Nicolas de Brancacci ou Brancacci. Promu cardinal au titre de Sainte-Marie au Transtévère par Clément VII le 16 ou le 18 décembre 1378 ; transféré au siège d'Albano vers 1390 ; régent de la Chancellerie de Clément VII ; décédé à Florence le 29 juin 1412 ; surnommé "cardinal d'Albano" (C. EUBEL, Hierarchia catholica..., p. 27, 35, 44 ; A. ESCH, Le clan des familles napolitaines..., p. 500-501).
48 Jean de Brogny : voir p. 290, note 45.
49 Antoine de Chalant. Promu cardinal au titre de Sainte-Marie in Via Lata par Benoît XIII le 9 mai 1404 ; décédé à Lausanne le 4 septembre 1418 ; surnommé "cardinal de Chalant" (C. EUBEL, Ibid, p. 30, 52).
50 Guillaume de Chanac : voir p. 290, note 46.
51 Jean de Cros : voir p. 290, note 47.
52 Jean de la Grange : voir p. 290, note 49.
53 Amelin de Lautrec. Promu cardinal au titre de Saint-Eusèbe par Clément VII le 6 ou le 12 juillet 1385 ; décédé en Avignon le 7 juin 1390 (C. EUBEL, Ibid., p. 28, 42).
54 Pierre de Luna : voir p. 290, note 50.
55 Pierre de Luxembourg : voir p. 290-291, note 51.
56 Gui de Malsec : voir p. 291, note 52.
57 Hugues de Montelais. Promu cardinal au titre des Quatre-Saints-Couronnés par Grégoire XI le 20 décembre 1375 ; doyen du chapitre cathédral de Cambrai au début du Grand Schisme ; décédé en Avignon le 29 février 1384 ; surnommé "cardinal de Bretagne" en raison de ses origines (C. EUBEL, Ibid., p. 22, 41 ; B. GU1LLEMA1N, La cour pontificale..., p. 173, 190, note 48, p. 195, 200, note 101, p. 211, note 163 ; R. AUBERT, Hugues de Montelais, Hugo de Montelegum ou de Monto longo, Hugo de Monstrelais, dans DHGE, t. XXV, Paris, 1995, col. 252-253).
58 Pierre de Monteruc. Neveu d'innocent VI. Vice-chancelier ; élu de Pampelune avant d'être promu cardinal par son oncle au titre de Sainte-Anastasie le 23 décembre 1356 ; décédé en Avignon le 20 mai 1385 ; surnommé "cardinal de Pampelune" (C. EUBEL, Ibid., p. 19 ; B. GUILLEMAIN, Ibid., p. 162, 175, note 452, p. 188, note 38, p. 192, note 67, p. 194, 195, 208, note 141, p. 212. note 168, p. 214, 237, 255, note 378, p. 260, 309, 310, 311, 614, note 223 ; J. VERGER, L'entourage..., p. 515-521 ; J. VERGER, Monteruc, Pierre de, Kard., dans LM, t. VI, Munich-Zurich, 1992, col.793).
59 Jean de Murol : voir p. 291, note 53.
60 Jean de Novocastro : voir p. 291, note 54.
61 Jean de Placentinis : voir p. 291, note 55.
62 Hugues de Saint-Martial : voir p. 291, note 57.
63 Nicolas de Saint-Saturnin. Maître du Sacré Palais de Grégoire XI ; promu cardinal au titre des Saints-Silvestre-et-Martin par Clément VII le 16 ou le 18 décembre 1378 ; décédé le 23 janvier 1382 (C. EUBEL, Hierarchia catholica..., p. 27, 47 ; B. GUILLEMAIN, La cour pontificale..., p. 384, note 182).
64 Amédée de Saluces. Promu cardinal au titre de Sainte-Marie Nouvelle par Clément VII le 23 décembre 1383 ; décédé le 28 juin 1419 (C. EUBEL, Ibid., p. 27, 51).
65 Martin de Salva : voir p. 291, note 58.
66 Pierre de Sortenac. Auditeur des lettres contredites sous Grégoire XI ; évêque de Viviers avant d'être promu cardinal au titre de Saint-Laurent in Lucina par Grégoire XI le 20 décembre 1375 ; décédé le 17 août 1390 ; surnommé "cardinal de Viviers” (ID. Ibid., p. 22, 43 ; B. GUILLEMAIN, Ibid., p. 188. note 36, p. 195, 196. note 78, p. 240, note 302, 320, 354, note 502, p. 355, note 515).
67 Pierre de Thury : p. 291, note 59.
68 Pierre de Vergne : voir p. 292, note 60.
69 Guillaume de Vergy : voir p. 292, note 61.
70 Gérard du Puy : voir p. 292, note 62.
71 Guillaume Fillastre : voir p. 292, note 63.
72 Jean Flandrin. Evêque d'Auxerre ; promu cardinal au titre des Saints-Jean-et-Paul par Clément VII le 17 octobre 1390 ; décédé le 8 juillet 1415 ; surnommé "cardinal d'Auxerre" : C. EUBEL, Ibid., p. 28, 42 ; F. COMBÀLUZIER, A propos du cardinal Jean Flandrin, dans RHE, t. LXV, 1970, p. 816-820 ; Y. CHASSIN DU GUERNY, Biographie de trois prélats vivarois à l'époque du Grand Schisme (Pierre, Jean et Guigon Flandrin), dans Vivarais et Languedoc. Actes du 44e Congrès de la Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon, Montpellier, 1972, p. 149-161.
73 Pierre Flandrin : voir p. 292, note 64.
74 Bertrand Lagier ou Atger. Franciscain. Evêque de Glandève avant d'être promu cardinal au titre de Sainte-Prisque par Grégoire XI le 30 mai 1371 ; transféré au siège d'Ostie par Urbain VI en avril 1378 ; décédé le 8 novembre 1392 ; surnommé "cardinal de Glandèves" : C. EUBEL, Ibid., p. 21, 36, 46 ; B. GUILLEMAIN, Les moines dans le Sacré-Collège des papes d’Avignon, dans Maisons de Dieu et hommes d'Eglise. Florilège en l'honneur de Pierre-Roger Gaussin, édit. H. DURANTON, J. GIRAUD et N. BOUTER, Saint-Etienne, 1992, p. 115-124 (Centre Européen de Recherches sur les Congrégations et Ordres).
75 Landulphe Marramaldus : voir p. 292, note 65.
76 Guillaume Noellet : voir p. 292, note 66.
77 Jacques Orsini : voir p. 292, note 67.
78 Jean Roland. Promu cardinal à une date et à un titre inconnus ; transféré au siège de Frascati en 1385 ; décédé le 17 décembre 1388 (C. EUBEL, Hierarchia catholica..., p. 28, 39). Voir également p. 299, note 107.
79 Léonard Rossi di Giffonio : voir p. 293, note 69.
80 Galéas Tarlatus de Petramala : voir p. 293, note 70.
81 La somme des pourcentages excédera légèrement 100 % dans la mesure où des familiers peuvent appartenir à deux clientèles au moins d'origine différente.
82 A.-L. COURTEL, Les clientèles..., p. 927.
83 Drontel : ASV, RS 49, fol.20r (1378) ; de Cuyc : RS 88, fol.34rv (1394) ; Pochon : RA 205, fol.599v-600v (1378) ; Screviel : RS 100, fol. 179v (1403) ; Charles : RS 56, fol.5v (1378), RA 295, fol. 583r-584r (1394), RL 145, fol.40rv (1411).
84 Caillel : ASV, RS 48, fol.387v (1378) ; Maresches : RS 48, fol.387v (1378) ; Fourneau : RS 48, fol.388r (1378).
85 Ch. SCHUCHARD, Die Deutschen..., p. 46-49.
86 Hugues : ASV, RS 94, fol.57r (1394).
87 Ch. SCHUCHARD, Die Deutschen..., p. 67-70, montre que pendant la période du Schisme, l'expression procurator in curia n'est pas encore d'un aussi large usage, comme elle le sera à partir de Martin V. Voir également B. BARBICHE, Les procureurs des rois de France à la cour pontificale d'Avignon, dans Aux origines de l'Etat moderne..., p. 81-112.
88 Les affaires dans lesquelles sont impliqués les monastères d'Anvers, d'Ename, d'Affligem, de Cantimpré et les chapitres cathédral et Sainte-Croix de Cambrai sont analysées p. 492 (Sainte-Croix, cathédrale et Cantimpré), p. 496-501 (Anvers et Ename), p. 501-502 (Affligem).
89 Arnaud. Docteur en Décret ; auditeur de la Pénitencerie apostolique ; promu évêque de Famagouste (Chypre) par Urbain V le 17 décembre 1365 ; décédé, au plus tard, au début de 1382 (C. EUBEL, Hierarchia catholica..., p. 244 ; B. GUILLEMAIN, La cour pontificale..., p. 345, note 439).
90 Elie. Décrétiste ; promu évêque de Catane par Grégoire XI le 14 mai 1376 ; décédé en 1388 (C. EUBEL, Ibid., p. 176).
91 Jean Abrahardi. Promu évêque de Vence par Clément VII le 30 juillet 1384 ; décédé, au plus tard, au début de 1415 (ID., Ibid., p. 519).
92 Bernard Alamand. Docteur en Décret ; sous-diacre ; promu évêque de Condom par Urbain V le 3 décembre 1369 ; décédé le 9 mars 1401 (ID., Ibid., p. 209).
93 Pierre Ameilh. Promu archevêque d'Embrun par Urbain V le 5 septembre 1365 ; fait cardinal par Clément VII en décembre 1378 : ID., Ibid..., p. 234 ; p. RONZY, Pierre Ameilh de Brénac et son Itinéraire rimé du voyage de Grégoire XI d'Avignon à Rome (1376-1377), dans Etudes italiennes, t. IX, 1927, p. 69-94 ; B. GUILLEMAIN, Ibid..., p. 372 ; C. ALONSO, Pierre Ameilh. O.S.A., patriarca de Grado y sacrista pontificio († 1401), dans AA, t. XXXV, 1972, p. 165-196 ; H. BRESC, La correspondance de Pierre Ameilh. archevêque de Naples puis d'Embrun, Paris, 1972.
94 Thomas Ammannati. Evêque de Limassol, à Chypre, de 1374 à 1379, puis transféré à Naples (C. EUBEL, Ibid., p. 360, 367). Voir également p. 288, note 34.
95 Pierre Aycelin de Montaigut : voir p. 297, note 85.
96 Ferry Cassinel. Maître en théologie ; promu évêque de Lodève par Grégoire XI le 27 août 1375 (ID., Ibid., p. 323).
97 Pierre d'Ailly : voir p. 395-396, note 49.
98 Raoul de Coucy : voir p. 298, note 92.
99 Guillaume de Dormans : voir p. 298, note 95.
100 Arnold de Hornes : voir p. 296, note 79, p. 260, note 97.
101 Louis de la Trémoïlle : voir p. 299, note 99.
102 André de Luxembourg : voir p. 299, note 100.
103 Jean de Roucy : voir p. 299, note 101.
104 Gui de Roye. Promu évêque de Verdun par Grégoire XI le 28 mai 1375 ; décédé le 8 juin 1409, après avoir été transféré d'évêché en évêché à de multiples reprises (C. EUBEL, Hierarchia catholica..., p. 531 ; Μ. HAYEZ, Roye, Guy de, dans LM, t. VII, Munich-Zurich, 1995, col. 1066-1067 ; V. TABBAGH, Guy de Roye, un évêque au temps du Grand Schisme, dans RH, t. CCXCVI, 1996, p. 29-58).
105 Guillaume de Volano : voir p. 299, note 102.
106 Robert du Bosc. Promu évêque d'Alet par Clément VII le 15 juin 1386 ; décédé en 1408, au plus tard (C. EUBEL, Ibid., p. 237).
107 Adhémar Fabri de la Roche. Promu évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux par Clément VII le 10 novembre 1378 ; décédé le 8 octobre 1388 (ID., Ibid., p. 497).
108 Bernard Folcaut. Promu évêque de Pampelune par Urbain V le 24 janvier 1364 ; décédé le 7 juin 1377 (ID., Ibid., p. 387).
109 Pierre Laplotte. Promu évêque de Carpentras par Grégoire XI le 8 janvier 1376 ; décédé à la fin de 1397 ou au début de 1398 (ID., Ibid., p. 168).
110 Guillaume Lestrange : voir p. 299, note 103.
111 Eustache Persan de Rochefort. Promu évêque de Liège par Clément VII le 8 novembre 1378 (ID., Ibid., p. 302). Voir également p. 121, note 36, p. 296, note 79.
112 Richard Picque : voir p. 299, note 105.
113 Pierre Rabat : voir p. 299, note 106.
114 Pierre Raimond de Barrière. Promu évêque d'Autun par Grégoire XI le 22 avril 1377 ; décédé le 13 juin 1383 (ID., Ibid., p. 27, 73).
115 François Regati. Promu évêque de Bergamc par Boniface IX le 31 janvier 1403 ; décédé en 1437 (ID., Ibid., p. 396).
116 Adhémar Robert. Promu archevêque de Sens par Grégoire XI le 14 mai 1376 ; décédé le 25 janvier 1385 (ID., Ibid., p. 448).
117 Jean Roussel. Promu évêque de Maillezais par Clément VII le 4 juin 1380 (ID., Ibid., p. 324).
118 Caillaud : ASV, RS 89, fol. 193r (1394) ; Gommegnies : RS 56, fol. 41v (1378) ; Pierre Fabricati (Majorque) : RS 51, fol. 142r (1378) ; Pierre Roys (Saragosse) : RV 331, fol. 125rv (1403).
119 Voir p. 401 et note 79 (Boute) et p. 356, note 37 (Bruylocht) ; du Kennoy : ASV, RS 89, fol. 193r (1394).
120 Supplique de Clément VII du 1er septembre 1380 (ASV, RS 59, fol. 16v). Sur la carrière bénéficiale de Jean Volckaert, voir p. 355 et 409, note 112.
121 ADN, SC, no 15830. Voir p. 369-370 et notes 116-117.
122 Les personnages appartenant au diocèse de Cambrai sont, si possible, identifiés : voir la note 119. Pour Thierry Naghel, voir MB, t. IV : Province de Brabant, vol. 1, Liège, 1964, p. 93-94 (Centre national de recherches d'histoire religieuse). Il ne faut pas confondre Marie de Bourbon, abbesse de Poissy, avec son homonyme, impératrice de Constantinople (p.338, note 125) : Marie, née vers 1347, décédée le 29 décembre 1401, est la fille de Pierre Ier de Bourbon, duc de Bourbon, comte de Clermont et de la Marche, et d’Isabelle de Valois, fille de Charles de France (fils de Philippe III) et de Mahaut de Châtillon : P. VAN KERREBROUCK, La Maison de Bourbon 1256-1987, Villeneuve d’Ascq, 1987, p. 61 (Nouvelle histoire généalogique de l’auguste Maison de France, dir. P. VAN KERREBROUCK, t. IV).
123 Jean Ier : voir p. 302, note 116 ; également H. SCHADEK, Die Familiaren der aragonischen Könige des XIV. und des beginnenden XV. Jhts., Gesammelte Aufsätze zur Kulturgeschichte Spaniens, édit. O. ENGELS et autres, Münster, 1988, p. 1-147 (Spanische Forschungen des Görresgesellschaft, sér. 1, 32).
124 Martin Ier, surnommé el Humano. Roi d'Aragon (1396-1410) et de Sicile (1409-1410). Né à Perpignan le 29 juillet 1356 ; décédé à Barcelone le 31 mai 1410. Fils de Pierre IV et d'Eléonore de Sicile. Epoux, en 1372, de Marie de Luna, puis, en secondes noces (1409), de Marguerite de Prades. Soutien actif de Benoît XIII, auquel sa première épouse est apparentée (J. SOBREQUES I CALLICO, Martin. I. "el Humano", dans LM, t. VI, col. 339-340).
125 Marie de Bourbon. Fille de Louis Ier de Bourbon et de Marie de Hainaut ; épouse en premières noces (1329) de Gui de Lusignan, fils de Hugues IV de Lusignan, roi de Chypre et de Jérusalem, et héritier du trône de Chypre, et, en secondes noces (1347), de Robert de Tarente, fils aîné de Philippe II de Tarente et de Catherine de Valois. Devenue princesse de Tarente et impératrice de Constantinople, Marie a probablement joué un rôle déterminant dans l'adoption de Louis Ier d'Anjou par la reine Jeanne le de Naples en 1380 (voir note 128 et p. 304, note 125). Marie est décédée à Naples en 1387 (O. TROUBAT, Maria di Borbone imperatrice di Costantinopoli, dans ASI, t. CXLVIII, 1990, p. 739-765).
126 Blanche de Navarre († 1398). Fille de Philippe III, roi de Navarre et comte d'Evreux, et de Jeanne, fille du roi de France Louis X. Elle avait épousé en 1350 le roi Philippe VI, dont elle eut une fille, Blanche, qui mourut en 1371 : R. D'AMAT, Blanche d'Evreux ou de Navarre, dans DBF, dir. M. PREVOS T et R. D'AMAT, t. VI, Paris, 1954, col. 618 ; R. CAZELLES, Blanca von Navarra (Blanche de Navarre), dans LM, t. I, Munich-Zurich, 1980, col. 259-260.
127 Charles VI : voir p. 302, note 1 18.
128 Jeanne Ie d'Anjou (1326-1382). Comtesse de Provence ; reine de Sicile et de Jérusalem ; reine de Naples. Fille de Charles, duc de Calabre, lui-même fils du roi de Sicile, Robert - le seul de ce prénom - et de Marie de Valois. Elle est excommuniée et déposée par Urbain VI en avril 1380 pour avoir pris le parti de Clément VII. Elle adopte Louis Ier d'Anjou et en fait son héritier le 19 juin 1380. Son royaume de Naples et de Sicile est investi par Charles III de Durazzo ou Duras le 1er juin 1381 : R. MANSELLI, Anjou (Dynastie), dans LM, t. I, col. 645-648 ; S. FODALE, Johanna I. von Anjou dans LM, t. V, Munich-Zurich, 1991, col. 524-525 ; A.M. VOCI, Giovanna I d’Angio e l’inizio del Grande Scisma d’Occidente. La doppia elezione del 1378 e la proposta conciliare, dans QFIAB, t. LXXV, 1995, p. 178-255.
129 Louis II : voir p. 302-303, note 121.
130 Marie de Blois, dite aussi de Châtillon ou de Bretagne. Reine de Sicile et de Jérusalem. Fille de Charles de Blois. Elle épousa, en 1360, Louis Ier, duc d'Anjou. Elle est la mère de Louis II, roi de Sicile, et de Charles, duc de Calabre : M. BARROUX, Anjou (Louis Ier de France, duc d'), dans DBF, dir. J. BALTEAU, M. BARROUX et M. PREVOST, t. II, Paris, 1936, col.1277.
131 Charles II le Mauvais (1332-1387). Roi de Navarre. Fils de Philippe III, roi de Navarre et comte d'Evreux, et de Jeanne de France, fille du roi Louis X. Il fut, durant toute sa vie, l'ennemi acharné de la couronne de France, à laquelle il prétendait avoir droit : M. PREVOST, Charles II le Mauvais, dans DBF, dir. M. PREVOST et R. D'AMAT, t. VIII, Paris, 1959, col.547-550 ; voir également les travaux de B. LEROY, La cour des rois de Navarre dans la deuxième moitié du XIVe siècle et au début du XVe siècle. Une rencontre de techniciens, dans AEM, t. XVI, 1986, p. 307-318 ; Les hommes du pouvoir en Navarre au XIVe siècle. Gouvernement et société dans le royaume de Navarre de 1328 à 1425, dans MA, t. XCV, 1989, p. 475-490 ; Le royaume de Navarre à la fin du moyen âge. Gouvernement et société, Aldershot, 1991 (Collectcd studies series, 335), et de Ph. CHARON, Relations entre les cours de France et de Navarre en 1376-1377, dans BEC, 1992, t. CL, p. 85-108.
132 Charles III. Né en 1361. Roi de Navarre. Fils de Charles II le Mauvais et de Jeanne, fille du roi de France, Jean II, et sœur de Charles V (M. PREVOST, Charles II le Mauvais, dans DBF, t. VIII, col.550).
133 Fernand ou Ferdinand Ier (1345-1383). Roi de Portugal et d'Algarve. Fils de Pierre Ier, auquel il succéda en 1367. Au début du Schisme, il quitte l'obédience d'Urbain VI pour rejoindre celle de Clément VII ; il fait retour à Rome après 1381, pour revenir enfin à Avignon après 1382 (P. FEIGE, Ferdinand dans LM, t. IV, Munich-Zurich, 1989, col.367).
134 Louis Ier : voir p. 304. note 125.
135 Jean d'Artois (1321-1387). Comte d'Eu. Connétable de France. Fils de Robert d'Artois, comte de Beaumont-le-Roger, et de Jeanne de Valois, sœur de Philippe VI. Epoux d'Isabelle de Melun, dont il eut six enfants : E.G. LEDOS, Artois (Comtes d), dans DBF, dir. J. BALPEAU, M. BARROUX et M. PREVOST, t. III, Paris, 1939, col. 1202.
136 Robert d'Artois : voir p. 304, note 126.
137 Yolande de Flandre : voir p. 304-305, note 127.
138 Aubert de Bavière : voir p. 117, note 21.
139 Guillaume de Bavière : voir p. 117, note 22.
140 Marguerite de Brieg. Fille du duc Louis Ier de Silésic-Liegnitz, femme d'Aubert de Bavière : Aubert de Bavière, dans DHB, dir. H. HASQUIN, Bruxelles, 1988, p. 28.
141 Marguerite de Bourgogne : voir p. 305, note 130.
142 Jean de Berry : voir p. 305, note 131.
143 Jean II de Châtillon : voir p. 305, note 132.
144 Antoine de Bourgogne : voir p. 119, note 28.
145 Jean sans Peur : voir p. 118, note 25.
146 Marguerite de Male : voir p. 306, note 139.
147 Philippe le Hardi : voir p. l 18, note 24.
148 Philippe de Nevers : voir p. 306, note 141.
149 Balthasar. Duc de Brunswick. Deuxième fils d'Henri, duc de Brunswick. On le trouve déjà comme duc dans un acte du 10 novembre 1370 (Urkundenbuch zur Geschichte der Herzöge von Braunschweig und Lüneburg und ihrer Lande, édit. H. SUDENDORF, t. IV, Hanovre, 1864, p. 47, no 55, t. XI, Göttingen, 1883, p. 281).
150 Honoré Caetani : voir p. 306, note 143.
151 Adolphe 1er de Clèves (vers 1334-1394). Comte de Clèves de 1368 à 1394. Il porte le nom d'Adolphe III, comte de la Marck de 1392 à 1393. Epoux de Marguerite de Juliers dont il eut seize enfants (J. DE CHESTRET DE HANEFFE, Histoire de la maison de la Mark y compris les Clèves de la seconde race, Liège, 1898, p. 34-37, réimpr., Bruxelles, 1982 ; W. HERBORN, Kleve, dans LM, t. V, col. 1212). En matière d'obédience, la position d'Adolphe de Clèves tranche au sein du monde germanique :...consideratione nobilis viri Adolphi comitis Clivensis qui licet inter scismaticos constitutus existat in nostra tamen veluti benedictionis fdius obedientia et devotione fideliter et constanter permansit et permanet... (lettre de Clément VII du 29 novembre 1389 : ASV, RA 262, fol.536r-537r).
152 Enguerrand VII de Coucy : voir p. 306-307, note 144.
153 Catherine de Savoie : voir p. 307, voir notes 146 et 147.
154 Guillaume Ier : voir p. 307, note 146.
155 Guillaume II : voir p. 307, note 147.
156 Louis de Namur. Un des onze enfants de Jean Ier, comte de Namur (1298-1330) - lui-même fils de Gui de Dampierre - et de Marie d'Artois - tante de Robert d’Artois (voir p. 304, note 126). Il est le frère des comtes de Namur Jean II (1330-1335), Gui II (1335-1336), Philippe III (1336-1337), Guillaume 1er, dit le Riche (1337-1391) (voir p. 307, note 146) et de Robert de Namur (voir note suivante). Il épousa, en premières noces, Isabelle de Pierrepont, fille de Robert II de Pierrepont, comte de Roucy, et de Marie d'Enghien, dont il divorça. Il était seigneur de Petegem et de Bailleul. Il fut le conseiller du comte de Flandre, Louis de Male (voir p. l 17-118, note 23) : J. BOVESSE, Jean Ier, comte de Namur (1276-1330). Notes biographiques, dans ASAN, t. XLV, 1949, p. 42-43 ; M. MELLEVILLE, Dictionnaire historique du département de l'Aisne, t. II, Laon-Paris, 1865, p. 290, réimpr. en un seul volume, Marseille, 1979.
157 Robert de Namur (vers 1325-1391). Il est le fils de Jean Ier, comte de Namur (1298-1330), et de Marie d'Artois, le frère des comtes de Namur Jean II (1330-1335), Gui II (1335-1336), Philippe III (1336-1337), Guillaume Ier (1337-1391), et de Louis de Namur, comte de Roucy (voir la note précédente). Il était seigneur de Beaufort et chevalier. Il épousa, en premières noces (1354), Isabelle d'Avesnes, fille de Guillaume, comte de Hainaut, et de Jeanne de Valois, et, en secondes noces (1361), Isabelle de Melun, fille de Hugues de Melun, sire d'Antoing. Il mourut sans postérité : J. BOVESSE, Jean Ier...., p. 40-42.
158 Jeanne de Genève. Il s'agit probablement d'une des sœurs de Robert de Genève (Clément VII) : p. HAMON, Genevois (Comtes de), dans DBF, t. XV, dir. M. PREVOST, R. D'AMAT et H. TRIBOUT DE MOREMBERT, Paris, 1982, col.1024-1025.
159 Marguerite de Joinville. Fille aînée d'Henri de Joinville, comte de Vaudémont. et d'Alix de Luxembourg. Epouse de Ferry de Lorraine (M. BUR. Joinville, dans LM, t. V, col.619).
160 Jean de Looz. Il s’agit du fils aîné de Godefroid III de Looz (décédé en 1395), seigneur de Heinsberg, et de Philippine de Juliers. Il était seigneur de Daalenbrock. Il compte parmi les conseillers des ducs de Brabant. Décédé en 1439 : H. LAURENT et F. QUICKE, Les origines de l'Etat bourguignon. L'accession de la Maison de Bourgogne aux duchés de Brabant et de Limbourg (1383-1407). le partie : Jusqu'à l'acquisition du duché de Limbourg et des terres d'Outre-Meuse (1383-1396), Bruxelles, 1939, p. 341-346, 365-367 (Mémoires de l’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Classe des Lettres, t. XLI, 1) ; A. UYTTEBROUCK, Le gouvernement du duché de Brabant au bas Moyen Age (1355-1430), t. II, Bruxelles, 1975, p. 698, no 126 (Université Libre de Bruxelles. Faculté de Philosophie et Lettres, 59).
161 Jean de Luxembourg. Il doit s'agir plus que vraisemblablement de Jean II de Luxembourg (1370-1397), le fils puîné de Gui, comte de Ligny, et de Mahaut de Châtillon, comtesse de Saint-Pol. Il est le frère de Waleran de Saint-Pol, comte de Luxembourg-Ligny (voir p. 307, note 149), du cardinal Pierre de Luxembourg (voir p. 290-291, note 51) et de Marie de Luxembourg (voir p. 310, note 158). Jean épousera Marguerite d'Enghien. Son jeune âge en 1378 explique qu'il ne porte aucun titre (J.-Cl. LOUTSCH, Armorial du pays de Luxembourg, Luxembourg, 1974, p. 113).
162 Jean de Saint-Pol. Il s'agit d'un chevalier. Ce personnage n'a pu être identifié. Probablement est-ce un parent de Jean de Luxembourg, cité à la note précédente. Il ne faudrait pas le confondre avec Jean de Luxembourg, bâtard de Saint-Pol, seigneur de Haubourdin, qui est né vers 1400 des amours de Waleran de Luxembourg et d'Agnès de Brie ou du Bus : E. VAN ARENBERGH, Jean de Luxembourg, bâtard de Saint-Pol, dans BN, t. XII, Bruxelles, 1892-1893, col. 590-598 ; également la notice de p. DE WIN, Jean de Luxembourg, bâtard de Saint-Pol, seigneur de Hautbourdin, dans Les Chevaliers de l'Ordre de la Toison d'or au XVe siècle. Notices bio-bibliographiques, dir. R. DE SMEDT, Francfort-sur-le-Main-Berlin-Berne-New York-Paris-Vienne, 1994, p. 80-82 (Beitrâge zur europâischen Geschichte des spâten Mittelalters, édit. W. PARAVICINI, 3).
163 Waleran de Saint-Pol : voir p. 307, note 149.
164 Blanche de France née vers 1328. Fille de Charles IV le Bel. Epouse de Philippe, duc d’Orléans, frère de Jean II le Bon : F. AUTRAND, Charles VI..., p. 630 (table des matières).
165 Charles de Poitiers : voir p. 307-308, note 151.
166 Nicolas Spinelli. Comte de Giovinazzo (G. ROMANO, Niccolo Spinelli da Giovinazzo, diplomatico del secolo XIV, Naples, 1902).
167 Charles. Prince de Tarente, duc de Calabre. Fils de Louis Ier d’Anjou et de Marie de Blois. Frère de Louis II, roi de Sicile : M. BARROUX, Anjou (Louis Ier de France, duc dj, dans DBF, t. II, col. 1284 ; A. MIROT, Anjou (Louis II, duc d), dans DBF, t. II, col. 1288 ; G. FEDALTO, Il principe di Tarante, il principato di Acaia e i primi anni del grande Scisma d'Occidente nel regno di Napoli : problemi e precisazioni, dans Atti del III Congresso Internazionale di Studi Salentini e del I Congresso Storico di Terra d'Otranto (Lecce, 22-25 ott. 1976), édit. P.F. PALUMBO, Lecce, 1980, p. 165-175.
168 Marie de Boulogne. Epouse de Raymond Roger, vicomte de Turenne (voir la note suivante) ; nièce du cardinal Gui de Boulogne ; parente de la reine Jeanne de France (B. GUILLEMAIN, La cour pontificale..., p. 170).
169 Raymond Roger. Vicomte de Turenne. Petit-neveu de Clément VI et neveu de Grégoire XI. Routier et chef de bandes, il ravage le comté de Provence pendant de longues années à la fin du XIVe siècle. Epoux de Marie de Boulogne (voir la note précédente) : N. VALOIS, Raymond de Turenne et les papes d’Avignon (1386-1408), dans ABSHF, t. XXVI, 1889, p. 215-276 ; A. MIROT, Anjou (Louis II, duc d'), dans DBF, t. II, col. 1287.
170 ASV, RS 49, fol. 52v ; RS 51, fol.36v ; RS 56, fol. 102v. Sur les deux chevaliers, voir p. 311, note 162, et p. 344, note 182.
171 Henri d'Antoing : voir p. 310, note 155.
172 Nicolas Roger de Beaufort. Seigneur d'Herment, puis de Limeuil. Fils de Guillaume II Roger de Beaufort et de Marie Chambon. Epoux de Marguerite de Galard, dame de Limeuil et de Miremont, et, en secondes noces, de Marthe, fille de Raymond II de Montaut et petite-cousine d'Amanieu de Mussidan, partisans des Anglais en Périgord : A. MIROT, Beaufort (Nicolas Roger de), dans DBF, dir. M. PREVOST et R. D'AMAT, t. V, Paris, 1951, col. 1075.
173 Raymond Bernard Flameng. Légiste qualifié par Noël Valois de "fameux diplomate", au service de Louis, duc d'Anjou, et de Clément VII (N. VALOIS, La France et le Grand Schisme d'Occident, t. II, Paris, 1896, p. 1 12, 153, 209-210).
174 Ce personnage n'a pu être identifié.
175 Ce personnage n'a pu être identifié.
176 Jean II de Condé : voir p. 310, note 157.
177 Marie de Luxembourg : voir p. 310, note 158.
178 Gérard II d'Enghien († après 1423). Châtelain de Mons. Seigneur d'Havre et de Braine-l'Alleud. Il était le fils de Gérard Ier d'Enghien, châtelain de Mons et seigneur d'Havré (t avril 1361), et de Marie de Fagnolle (?). Epoux de Jeanne de Barbençon, fille de Nicolas de Barbençon, seigneur de Villers-Sire-Nicole et de Braine-l'Alleud : E. DE LA ROCHE DE MARCHIENNES, Notice sur Harvengt et ses seigneuries, dans ACAM, t. XXXIII, 1904, p. 31-32 ; J. TARLIER et A. WAUTERS, Géographie et histoire des communes belges, Province de Brabant, canton de Nivelles (communes rurales), Bruxelles, 1890, réimpr., Bruxelles, 1963, p. 102-103 ; E. POUMON, Havre, le duché, le village, le prieuré de Saint-Antoine en Barbefosse, t. I, Vilvorde, 1947, p. 16-17.
179 Ce personnage n'a pu être identifié.
180 Jean VI de Ghistelles : voir p. 311, note 161.
181 Alderigo Interminelli. Homme d'armes de Clément VII et son ambassadeur à Pise après l'élection de Fondi (N. VALOIS, La France et le Grand Schisme..., t. I, Paris, 1896, p. 108, 173).
182 Michel de La Hamaide. Il s'agit d'un des fils de Jean de La Hamaide (t vers 1370), seigneur de ce lieu, et de Jeanne ou Anne de Ligne (t 1364). Neveu de Michel Ier de Ligne († 1345). Frère de Thierry de La Hamaide, seigneur de Vicq, de Fresnes-sur-Escaut et d'une partie de Condé-sur-l’Escaut. Il était enfin seigneur de Warelles (Prince A. DE LIGNE, Histoire généalogique de la maison de Ligne, Bruxelles, 1950, p. 42).
183 Godefroid de La Tour : voir p. 311, note 162.
184 Marie de Marbais. Née vers 1364. Fille héritière de Léone ou Léon de Marbais, seigneur de Gosselies et de Béatrice Clutinx, fille du chevalier Renier Clutinx, amman de Bruxelles. Elle épousa Godefroid de La Tour (p. 311, note 162) vraisemblablement en 1378 : U. BERLIERE, Recherches historiques sur la ville de Gosselies. 3e partie : Le château, la seigneurie, la terre franche, Maredsous-Gembloux, 1932, p. 56-57, réimpr. en un seul volume, Bruxelles, 1975 ; R. PILLOY-DUBOIS, La seigneurie de Marbais (du XIe au XVIe siècle), Villers-la-Ville, 1973, p. 90-91.
185 Arnold II de Gavre († 1414). Seigneur de Liedekerke, Rassegem, Lens et Herchies. Fils d'Arnold Ier de Gavre dit de Hérimez et de Jeanne de Rasseghem, dame de Liedekerke, Rassegem et Lens. Epoux de Marguerite de Bautersem et père de nombreux enfants, parmi lesquels, vraisemblablement, Arnold de Gavre alias de Heremez, chanoine sonégien (lettre de Jean XXIII du 20 juin 1414 : ASV, RL 179, fol.284r-285r) : G. DE LIEDEKERKE, Histoire de la maison de Gavre et de Liedekerke, t. I, Bruxelles, 1957, p. 396-400 ; M. VAN HAUDENHARD, Histoire du bourg de Lens, sur Dendre, dans ACAM, t. LVI, 1939, p. 59.
186 Jean de Montigny. Seigneur de Montignies-Saint-Christophe. Il s'agit du fils de Jean, seigneur de Montignies-Saint-Christophe et de Gammerages, et de Yolande d'Ottre, dame de Scailmont. Il était seigneur de Gammerages comme son père. Sur ce personnage, voir L. DEVILLERS, Cartulaire des Comtes de Hainaut, de l'avènement de Guillaume II à la mort de Jacqueline de Bavière, t. V, Bruxelles, 1892, p. 517-519 (Commission Royale d'Histoire) ; à propos de son père, voir l’étude très fouillée de D. DERECK, Un avis de père et mère de Rampemont (1336). Coup d'œil sur une famille de la petite noblesse hainuyère des XIIIe et XIVe siècles, dans ACHASG, t. VI, 1993, p. 54-55.
187 Marie de Mornay. Cette personne est peut-être l'épouse ou la sœur de Jean de Momay, chambellan de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne (1363-1404) : A. VAN NIEUWENHUYSEN, Les finances du duc de Bourgogne Philippe le Hardi (1384-1414). Economie et politique..., p. 492.
188 Jean l'Archevêque (Archiepiscopi). Il s'agit du fils de Guillaume VII l'Archevêque. Il devint seigneur de Parthenay à la mort de son père en 1401. Il était aussi seigneur de Béceleuf, dont Orquenya ou Orquennie ou Orcanye est l'ancien nom. Décédé en 1427 (B. LEDAIN, La Gâtine historique et monumentale, Parthenay, 1897, p. 76, réimpr., Marseille, 1978 ; ID., Dictionnaire topographique et historique des Deux-Sèvres, Poitiers, 1902).
189 Jean de Pouques : voir p. 311, note 165.
190 Ce personnage n'a pu être identifié. Il s'agit peut-être d'une parente du personnage suivant
191 Tristand de Roye († 1386). Il s'agit de Mathieu de Roye, dit Tristand. Fils de Mathieu II de Roye, seigneur d'Aunoy, décédé en 1381, et de Jeanne de Chérisy. Frère de Renaud et de Jean de Roye : M. POPOFF, La partie picarde de l'Armorial Navarre, dans CH, t. IV, 1983, p. 59 ; D. LALANDE, Jean II le Meingre dit Boucicaut (1366-1421). Etude d'une biographie héroïque, Genève, 1988, p. 21, note 33 (Publications Romanes et Françaises, fondées par M. ROQUES, J. FRAPPIER, puis dir. A. MICHA, 184).
192 Gossuin de Saint-Aubin : voir p. 336, note 166.
193 ASV, RS 97, fol.56v.
194 ASV, RS 94, fol.288v-289r.
195 ASV, RS 55, fol. 83v.
196 La démonstration en a été faite à propos des universitaires parisiens par t. SCHMIDT, Pariser Magister des 14. Jahrhunderts und ihre Pfründen mit Edition eines universitären Supplikenrotulus, dans Francia, t. XIV, 1986, p. 103-138.
197 Sur Jean de Luxembourg, voir p. 341, note 161.
198 Sur Amédée de Saluces, voir p. 328, note 64.
199 Sur Pierre de Luxembourg, voir p. 290-291, note 51.
200 Sur André de Luxembourg, voir p. 299, note 100.
201 Sur Tarlatus de Petramala, voir p. 293, note 70.