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VIII. Quand lire c'est dire. Pour une lecture implicite de l'innommable de Beckett

p. 141-181


Extrait

I. « Quelques généralisations pour commencer » (L'Innommable, p. 7)1

1Voici l'innommable de Samuel Beckett. Le roman, son titre, son texte.

2Voici aussi, déjà commencée, une parole de lecture de l'innommable.

3L'auteur notoire de l'innommable a pour « nom » Samuel Beckett. L'auteur du présent essai est son signataire, qui a pour « nom » : René Jongen. C'est ce dernier qui tient le propos que voici. C'est lui aussi qui se donne la commodité de penser que son propos a pour objet la parole et la lecture de la parole que Beckett met dans la « bouche » du personnage Innommable de son roman. Appeler ça une parole, appeler ça une lecture.

4Mais la question du « Qui parle ? » n'est pas aussi simple que pourraient le laisser croire ces quelques évidences. On n'en a jamais fini en effet d'identifier la propriété des voix qui parlent. Ainsi — pour ce qui est d'abord du texte du roman —, s'il est vrai que Beckett en est l'auteur, il l'est tout autant que le principe de la fiction exige d'enten

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