1 Cf. ci-dessus p. 57.
2 ISL…Programme des études, (1858), p. 11.
3 ISL Prospectus, (1860), p. 4.
4 C'est contre ce genre d'abus que la loi de 1890 voulut réagir : "Dans l'esprit de la loi, les universités ne peuvent décerner de diplômes qu'à leurs propres élèves. Mais il est à remarquer qu'aujourd'hui cette prescription manque de sanction, en ce sens qu'aucun article de la loi ne donne à la Commission d'entérinement, ni au Gouvernement, les moyens de s'assurer qu'elle est observée" (Projet de loi sur la collation des grades académiques et le programme des examens universitaires. Exposé des motifs par J.THONISSEN (séance du 10 décembre 1886 cie la Chambre des Représentants) dans Documents parlementaires. Chambre, 1886-1887, no°42, p. 31). La loi de 1890 porta dès lors en son article 33 : "Chaque université ne peut conférer de diplôme qu'à ses propres élèves" (Loi du 10 avril 1890 dans Recueil des lois et arrêtés royaux, 1891, p. 319.
Sur le régime des examens et les jurys, voir infra p. 144 et sv.
5 Moniteur belge, 1859, no 193, p. 2691.
6 Sur les dix inscrits en 1858-59 (cf.p. 61 n.1), deux abandonnèrent les cours à l'issue du deuxième trimestre, Hadage Lane et Seret. Cinq autres, Gréban, Lagasse, Stinglhamber, Hamoir et Speeckaert se présentèrent devant le jury. Lagasse et Gréban, qui échouèrent, recommencèrent leur année en 1859-60, le premier à Louvain, le second à Saint-Louis. Quant aux trois derniers, de Cartier et François Gillis interrompirent, semble-t-il, leurs études, tandis que François Robijns, qui ne se présenta devant le jury ni à Louvain, ni à Bruxelles, ni au Jury central en 1858-59 pour le titre de candidat en philosophie et lettres, continua néanmoins des études de droit en s'inscrivant pour la candidature en droit à l'U.L.B. en 1859-60 (ARCHIVES U.L.B. Registre trentenaire 1834-64).
7 ISL.Mémorial…, 1908, p. 126. Voir aussi Cercle académique…Séance de rentrée le mardi 6 novembre 1866, Bruxelles, Alliance typographique - M.J. Poot, 1866, p. 3.
8 Pasinomie, t. XXXVIIII, 1857, p. 162-68.
9 Art. 7 de la loi du 1er mai 1857 dans Idem, p. 163.
10 Les sept heures de cours de Nuyts se répartissaient de la manière suivante : trois heures de psychologie, trois heures alternativement de logique et de morale, une heure de religion. Les sept heures trente de De Ruelle consistaient en deux heures trente d'Histoire politique de l'Antiquité, quatre heures alternativement d'Antiquités romaines et de Latin, une heure de traduction latine à livre ouvert. Voir les notices bio-bibliographiques des quatre personnalités citées ci-dessus en p. 327 et sv.
11 Proost collabora en outre au Courrier de Bruxelles de Goemaere et de Delmer et à la Revue de Belgique de Louvain (Bibliographie nationale, t. III, Bruxelles, P. Weissenbruch, 1897, p. 201). Dès 1848, il avait envoyé des textes à la Revue de Bruxelles dont Saint Martin de Cornillon, réédité en brochure (Bruxelles, J.-B. Dumortier, 1849, 194 p.). Certains de ses articles du Journal de Bruxelles furent, eux aussi, publiés ensuite sous forme de brochures : L'art chrétien. La peinture religieuse. Eugène Van Maldeghem (Bruxelles, Vandereydt, 1856, 32 p.) ; Exposition nationale des Beaux-arts 1860. Revue du salon (Bruxelles, Decq, 1860, 74 p.). Voir la notice bio-bibliographie complète de Prosper Proost en p. 357 et sur le Journal de Bruxelles, à ses origines, le mémoire de licence inédit de TORDEUR (Françoise), Le "Journal de Bruxelles" de 1841 à 1863, Louvain, UCL, 1967.
12 Voir ci-dessous, p. 197 et sv.
13 AISL. Réunions de professeurs XIXème siècle.
14 Voir la notice bio-bibliographique de Jules Rayée en p. 360.
15 FUSL. Registre de cotes 1858-1875, p. 54.
16 Sur les affaires Philippart et sur le rôle qy'y joua son fils Simon, voir KURGAN-VAN HENTENRIJK (Ginette), Rail, finance et politique : les entreprises Philippart (1865-1890), Bruxelles, Editions de l'Université de Bruxelles, 392 p. (U.L.B. Faculté de philosophie et lettres, LXXXIV).
17 FUSL. Registre de cotes 1858-1875, p. 60.
18 ACM, 1876. Les notices bio-bibliographiques de Jean-Baptiste Stiernet et de Jean-Louis Schneider sont fournies en p. 364 et 365.
19 "En conséquence, la très haute, très savante (?) et très honorée (?) faculté pour cet objet convoquée et réunie, dans sa séance du 20 décembre, a pris les résolutions et arrêtés dont la teneur suit ; desquels notification en bonne et tenue (sic) forme selon qu'il est d'usage dans ladite faculté (?), à tous ceux que la chose intéresse, sera faite, manifestée et notifiée par le secrétaire, pour en faire usage en pleine et entière liberté, selon que la conscience, et leur caractère, dans l'intérêt et bien de leurs enfants, petits-enfants, pupilles et administrés." (FUSL. Registre de cotes 1858-1875, p. 73).
20 Idem, p. 4. Il s'agit de Henri LEFEBVRE (oMons 11.12.1855 - + Woluwé-St-Lambert 6.5.1935), élève amateur en 1873-74, élève à examen en 1874-75, frère de Fernand Lefebvre qui avait fréquenté la section en 1862-63 et parent de l'abbé Lefebvre, professeur de philosophie à la Faculté (v. infra p. 122). Renvoyé le 5 décembre 1874, Henri Lefebvre fit amende honorable et fut réintégré, mais il abandonna dès janvier 1875.
Cet épisode a son côté cryptographique dans les archives des Facultés. L'abbé Lefebvre, en effet, modifia de sa petite écriture régulière les annotations du secrétaire Stiernet dans le registre de cotes de 1874-75. Dans la phrase "d'abord renvoyé, le 5 déc., est ensuite reçu ; au bout de quelque temps il disparut (en janvier)" (FUSL. Registre de cotes 1874-85, p. 1), il tenta de modifier le mot "renvoyé" par "malade" et celui de "reçu" par "guéri" ; il essaya aussi de rendre illisible le deuxième membre de la phrase en surimprimant une série de caractères les plus hétéroclites. Henri Lefebvre resta par la suite en bonnes relations avec l'Institut. Il continua à fréquenter le Cercle académique où il avait donné une conférence en février 1874, mais où il revint occuper la tribune le 3 février 1880 à propos de L'abbé Costenoble (DUMONCEAU (Léopold), Cercle académique…Rapport…1879-80, p. 20-21.
21 FUSL. Registre de cotes 1874-85, p. 13, 22.
22 Cf. infra p. 134.
23 Schneider était né le 14 janvier 1848, Stiernet le 17 octobre 1848. Schneider avait été nommé à la section de philosophie de l'Institut Saint-Louis le 10 mars 1874, Stiernet, le 15 ! Voir la carrière détaillée de ces deux professeurs en p. 364-366.
24 FUSL. Registre de cotes 1885-96, p. 66.
25 Les doyens de la Faculté furent successivement après 1930 : Fleury De Lannoy (1930-1950), Alois Simon (1950-1964), Gérard Van Bunnen (1964-69). A partir de 1969, la Faculté fut scindée en trois Facultés distinctes, dont les doyens furent successivement en Lettres : Jacques Paquet (1970-1972), Albert Kies (1972-1980), Jacques Poucet (1980-1984), René Jongen (1984-) ; en Droit : Gérard Van Bunnen (1969-1974), Michel van de Kerchove (1974-1982), François Ost (1982- ) ; en Sciences économiques sociales et politiques : Henry Tulkens (1970-1974), Henri Declève (1974-1978), Léopold Simar (1978- ).
26 Voir sa notice bio-bibliographique en p. 362.
27 Il s'agissait d'un premier essai d'institut supérieur de commerce. L'actuel Institut supérieur de commerce Saint-Louis ne fut établi définitivement qu'en 1925, d'abord sous l'intitulé de "section supérieure de commerce et de finance", puis d'"Ecole supérieure de commerce et de finance" (1926), d' "Ecole supérieure de commerce" (1927) et, enfin, d' "Institut supérieur de commerce" à partir de 1933 (RSL, 34e a., septembre 1933, p. 3). Voir la notice bio-bibliographique de Fleury De Lannoy en p. 334.
28 ISL. Programme des cours, 1884, p.4.
La loi du 20 mai 1876 fixait le programme de ou des candidatures en énumérant les matières imposées, mais elle ne précisait pas le nombre d'heures de cours qui devaient leur être attribué. L'article 25 de la dite loi exigeait cependant que "chaque université de l'Etat ou libre adresse tous les ans à la commission (d'entérinement) dans le mois d'ouverture des cours, les programmes des études et la liste des professeurs" (Recueil des lois, t. LXIII, 1876, p. 296).
29 Loi du 14 avril 1890 sur la collation des grades académiques et le programme des examens universitaires, dans Recueil des lois et arrêtés royaux, t. LXXVII, 1890, p. 149-173.
30 Voir les notices bio-bibliographiques de Jean-Baptiste Vosters et de Maurice Zech, respectivement en p. 368 et 371.
31 Loi du 14 avril 1890…, art.39.
32 Voir les notices consacrées à ces trois professeurs en p. 351, 353 et 355.
33 ARCHIVES DE L'INSTITUT DE LA SAINTE-FAMILLE. Fonds Du Roussaux. Sur le rôle du Père Beckx aux origines de la Faculté Saint-Louis, voir supra p. 212 et sv. Une notice biographique complète, ainsi que la bibliographie de L. Du Roussaux sont fournies en p. 341.
34 Ferdinand-J.-M. LEFEBVRE (oOhey 21.3.1821 - + Louvain 24.7.1902). Voir à son sujet : AUCL, 67e a., 1903, p. 171, VIIVIII.
35 Voir la bibliographie de l'abbé Lefebvre en p. 354.
36 Guillaume TIBERGHIEN (oBruxelles 9.8.1819 - + St-Josse 28.11.1901) était professeur à l'U.L.B. Il avait publié en 1844 un Essai théorique et historique sur la génération des connaissances humaines dans ses rapports avec la morale, la politique et la religion (Bruxelles, Th.Lesigne, 1844, IV-817 p.) dans lequel il exposait la philosophie de Krause et établissait les rapports susdits dans un "panenthéisme" ou "rationalisme harmonique" qui assimilait la raison humaine à une individualisation de l'infini. Lefebvre (p. 168-173) rejetait cette théorie en l'assimilant au panthéisme.
Tiberghien, qui occupa pendant quarante ans la chaire de philosophie à l'U.L.B., retenait particulièrement l'attention des "philosophes" de l'Institut Saint-Louis. A son décès, ce fut le successeur de Lefebvre, l'abbé Du Roussaux qui fit la critique du système de Tiberghien dans la Revue néo-scolastique (1902, p. 236-59). On trouvera davantage d'informations sur Tiberghien dans LECLERE (Léon), art. Tiberghien (Guillaume), dans BN, t. XXV, Bruxelles, Bruylant, 1930, col. 229-37 et une bibliographie à son sujet dans LORY (Jacques), Libéralisme et instruction primaire 1842-1879, t. I, Louvain, Bureau du Recueil-Nauwelaerts, 1979, p. 368 n.154 (U.C.L. Recueil de travaux d'histoire et de philologie, 6e s., fasc.17).
37 DU ROUSSAUX (Louis), Ethique. Traité de philosophie morale, Bruxelles, Albert Dewit, 1907, p. VI.
38 Idem, p. 297 sv.
39 DU ROUSSAUX (Louis), Fragments d'anatomie et de physiologie humaines (appendice à la psychologies), Bruxelles, Albert Dewit, 1909, 77 p.
40 La bibliographie complète du chanoine Vosters est fournie en p. 369 et la liste des leçons d'ouverture des cours qui nous sont connues en p. 322.
41 BAAE, no 2, juin 1901, p. 63.
42 RG, t. LXXIV, 1901, p. 846-856.
43 Valentin BRIFAUT (oBruxelles 14.7.1875 - + Ixelles 15.11.1963), homme politique et écrivain catholique, fut étudiant de seconde candidature à la Faculté Saint-Louis en 1895-96. L'attribution du cours à Valentin Brifaut a pu s'effectuer grâce à ses initiales, gravées sur le dos de la reliure. Il était, en effet, le seul de son année, à posséder les initiales "V.B.". Après avoir réussi en août 1896, il prêta le texte du cours de Vosters à un condisciple, un certain Paul Mottart, dont on retrouve, insérée entre deux pages du volume, une convocation aux examens de première candidature du 22 juillet 1896. Ce Paul Mottart habitait 16, avenue du boulevard, à proximité de l'Institut Saint-Louis ; inscrit en première candidature en 1894-95 en même temps que Brifaut donc, il échoua en août et en octobre ; se réinscrivit en 1895-96 et suivit les cours de seconde, tout en devant encore passer la première candidature, ce qu'il fit en août 1896. Au mois d'octobre de la même année, il se présenta devant le jury pour la seconde épreuve, mais se retira après deux examens pour lesquels il avait obtenu des cotes de huit sur vingt. Inscrit en seconde pour 1896-97, il n'apparaît plus dans les listes de récipiendaires aux examens à Saint-Louis.
On trouvera une courte notice biographique sur Valentin Brifaut et la liste succincte de ses oeuvres dans VAN MOLLE (Paul), Le Parlement belge, Ledeberg-Gand, Erasme, 1969, p. 27.
44 Gabriel de LABROUE de VAREILLES-SOMMIERES est un philosophe du droit de tendance catholique aujourd'hui tombé dans l'oubli (Voir cependant BONNECASE (Julien), La notion de droit en France au XIXème siècle, Paris, E. De Boccard, 1919, p. 102). Il avait publié en 1889 Les principes fondamentaux du droit, un ouvrage dans lequel il faisait provenir la société non pas d'un contrat, mais des contacts intervenus entre les hommes.
45 Institut Saint-Louis à Bruxelles. Cours de droit naturel donné par M. l'abbé Vosters. Seconde année de philosophie 1895-96, 621 p. (manuscrit).
46 FUSL. Registre de cotes 1858-1875, p. 21. Alexandre Coppyn fréquenta le Cercle académique en 1863-64 et 1864-65 au moins. Il y donna deux conférences, l'une, le 10 février 1864, consacrée à Sparte et sa constitution, l'autre, le 11 avril 1865, à une Etude comparative d'écrivains moralistes.
47 Le cours est divisé en quatre livres : I. Les individus. II. L'organisation de l'Etat. III. L'administration. IV. Les rapports avec les étrangers.
48 Guillaume ARENDT (oBerlin 25.5.1808 - + Spire 22.8.1865), professeur à l'Université de Louvain avait publié en 1837 un Manuel d'Antiquités romaines (Louvain, Van Linthout, 1837, VIII-582 p.) ; celui de Troisfontaines (oSaive 2.11.1817 - + Liège 21.10.1887) intitulé Antiquités romaines envisagées au point de vue des institutions politiques 1ère partie, ne date que de 1862 (Liège, Renard, 1862 184 p.). Il permet de situer la date d'impression de l'encart présent dans le cours d'A. Coppyn et montre que De Ruelle ou son inspirateur suivait d'assez près la littérature sur le sujet.
49 WILLEMS (Pierre), Les antiquités romaines envisagées au point de vue des institutions politiques, Louvain, Ch.Peeters, 1870, VIII-332 p. Cet ouvrage connut de nombreuses rééditions, en 1872, 1874, 1880, 1883. Sur Pierre WILLEMS (“Maastricht 6.1.1840 - + Louvain 23.2.1898) voir ROERSCH (Alphonse), art. Willems (Pierre), dans BN, t. XXVII, Bruxelles, Bruylant, 1938, col. 333-337.
50 La bibliothèque des professeurs de l'Institut Saint-Louis possédait l'exemplaire de travail de François De Ruelle, erronément attribué d'ailleurs quant à la paternité du texte à J.-B. Feyens en lieu et place de Willems. Cet exemplaire sans page de titre, porte la marque manuscrite de propriété de François De Ruelle ; il est bourré d'annotations, fortement usagé et a manifestement servi à donner cours. Des papiers personnels, dont un mot adressé à De Ruelle, insérés dans le volume, confirment l'attribution.
Un second exemplaire du même ouvrage, mais de la quatrième édition, de 1880, toujours sans page de titre et toujours erronément attribué à Feyens, était, lui, la propriété du dit Feyens, titulaire du cours d'Histoire politique de l'Antiquité mais non des Antiquités romaines. Cet exemplaire a ceci de particulier qu'il fut envoyé, cahier par cahier, au fur et à mesure de l'impression, à son destinataire, comme l'attestent des timbres postes collés au début de ces cahiers.
51 Sur la distinction entre cours "à examen" et "à certificat" entre 1857 et 1876, voir infra p. 144 et sv.
52 FEYENS (Jean-Baptiste), Abrégé de l’histoire politique de Rome, à l’usage des élèves du cours de philosophie et lettres 1ère partie, Bruxelles, Bauvais, 1864, 64 p. ; 2ème partie, Bruxelles, Bauvais, 1865, 110 p. ; Histoire politique de la Grèce, Louvain, Ch. Peeters, 1866, 206 p.
53 MOELLER (Jean), Cours d'histoire universelle, 3e éd., Paris-Tournai, Casterman, 1858, 3 vol.
54 FEYENS (Jean-Baptiste), Abrégé…, t. I, p. 3 ; Histoire politique de la Grèce, p. 6, 11.
55 Les références à Niebuhr et à Fustel et Coulanges sont faites au seul nom, sans même l’indication du titre de l'oeuvre utilisée. NIEBUHR (oCopenhague 27.8.1776 - + Bonn 2.1.1831) publia sa Römische Geschichte entre 1817 et 1831 ; une traduction parut dès 1827-32. La première édition de la Cité antique de Fustel de Coulanges ne date, elle, que de 1864 et la deuxième édition de 1866. Sur la personnalité et l'importance de ces deux auteurs qui marquèrent l'étude de l'Antiquité, l'un en la rapportant à l'histoire agraire et sociale, l'autre en mettant en parallèle institutions et croyances, voir : CHRIST (R.), Römische Geschichte und Universalqeschichte bei B.G. Niebuhr, dans Saeculum, XIX, 1969, p. 172-196 ; RYTKONEN (Seppo), Barthold Georg Niebuhr als Politiker und Historiker, Helsinki, 1968 ; MOMIGLIANO (Arnoldo), La Citta antica di Fustel de Coulanges, dans Rivista storica italiana, 82e a., 1970, no°1, p. 81-98 ; HERRICK (Jane), The historical thought of Fustel de Coulanges, Washington, Catholic university of America, 1954.
56 FEYENS (Jean-Baptiste), Abrégé…, t. I, p. 46.
57 Examen de la candidature en philosophie et lettres. Histoire politique de Rome, Bruxelles, Eugène Blondiau, 1881, 88 p.
L'attribution de ce syllabus à Feyens fut effectuée à l'époque par les catalographes de la Bibliothèque royale (cf. BR Fichier onomastique, v° Feyens (Jean-Baptiste). Elle est renforcée par la présence de l'avant-titre, de la localisation de l'imprimeur Blondiau à Schaerbeek (Chaussée de Haecht) où résidait aussi Feyens, ainsi que par la parution la même année d'une 3ème édition de l'Histoire politique de la Grèce, du même style. L'Abrégé de l’histoire politique de Rome avait déjà été réédité en 1869 en un seul volume sous le titre Histoire politique de Rome (Bruxelles, Casimir Coomans, 1869, 164 p.) L'Histoire politique de la Grèce fut, elle, rééditée sous format in-8°, en 1875 chez Closson à Bruxelles, réimprimé en 1877 chez Mayolez et connut, enfin, toujours chez Mayolez à Bruxelles, une troisième édition en 1881.
La comparaison des diverses éditions ne manque pas de pittoresque : c'est ainsi que l’on constate que la flotte romaine lancée à l’assaut de Carthage compte dans l'édition de 1865 de l’Abrégé, "120 voiles" (t. II, p. 28) a grossi en 1869 pour devenir "plus de 150 navires" (p. 74) ; Regulus resta en Afrique selon la première édition, "avec 1500 hommes seulement" (t. I, p. 29) alors que quatre ans plus tard, il n'a conservé qu'une "armée insuffisante" (p. 74) ; Sylla meurt dans une première version "d'une maladie honteuse et cruelle" (II, p. 96) devenue quatre ans plus tard "une maladie cruelle, suite de ses débauches" (p. 164). On pourrait multiplier les exemples de ces modifications anecdotiques.
58 Eloge funèbre de Feyens par le chanoine Van Aerschodt, cité dans ISL. Mémorial…, 1908, p. 39.
59 ACHC. Carnets de réfectoire, 26.3.1879 ; Registre de comptes généraux 1854-18792. Feyens habitait au 111, rue de la poste à Schaerbeek.
60 DAVIGNON (Henri), Cercle académique, dans BAAE, no°2, avril 1901, p. 57.
61 FEYENS (Jean-Baptiste), L'Eglise et l’école, Bruxelles, V. Devaux, 1869, p. 71.
62 Voir p. 347 la liste des oeuvres de Jean-Baptiste Feyens.
63 Voir la notice bio-bibliographique de Maurice Zech p. 371.
64 Cette acception était commune dans le corps professoral ecclésiastique de la Faculté. Elle se retrouve notamment dans une discussion sur le sujet au Cercle académique en 1883. Stiernet, le nouveau titulaire de la chaire de littérature à partir de 1874, la formule de la manière suivante :
"La littérature, comme art, a pour objet le beau, soit réel, c'est-à-dire, tel qu'il se présente dans la nature, soit idéal, c'est-à-dire, tel que l’inspiration le conçoit, avec l’aide de l’abstraction et de la synthèse. Dans l’intelligence humaine, l’idéal est l’image de la Beauté divine ; l’art est impuissant à le réaliser dans toute sa splendeur, toutefois la littérature l’approche de plus près que les autres arts"
(STIERNET (J.-B.), Histoire de la littérature française. Résumé analytique (autographié), s.l.n.d., p. 1). Voir aussi : ID., Discours prononcé le 13 octobre 1885 à la reprise des cours de la Faculté de philosophie et lettres de l’Institut Saint-Louis, Bruxelles, Henri Mommens, 1885, p. 22 sv.
Au Cercle académique, ce fut à propos d'une intervention d'Iwan Gilkin en faveur de la Jeune Belgique que l’abbé Louis Du Roussaux, professeur de philosophie à la Faculté, fit une mise au point quant aux conditions du Beau :
"M. le professeur Du Roussaux s'attacha à démontrer que M. Gilkin entendait mal l’idéalisme dont il se disait l’adversaire. D'après M. Gilkin, dit-il, l’idéal serait la notion abstraite et rationnelle des objets, fruit laborieux de la réflexion. Aussi M. Gilkin triomphe-t-il de cette chimère avec une facilité admirable. Ce que l'on entend par l'idéalisme dans les arts, C’est une tendance à élever au-dessus des conditions matérielles les trois éléments de l’ordre esthétique, à savoir : l’idée, qui en est le fond, l’émotion, qui en est la vie, et l’image qui est la forme, l’expression de l’une et de l’autre.
(…) Avec le sens du Vrai et du Bien, l'esprit possède naturellement le sens du Beau, que les formules abstraites peuvent bien exprimer, mais jamais remplacer. Or, c'est ce sens qui juge sans appel la beauté de nos oeuvres, tant pour l’idée que pour l’expression et le sentiment. (…) (Ce sens) continuera à redire sur les voies de l’esprit son éternel sursum : la science pour le Vrai, la morale pour le Bien, l’art pour le Beau, c'est-à-dire pour Dieu" (Cercle académique…Rapport…1885-86 (1883-84), p. 23-24.
65 STIERNET (Jean-Baptiste), Discours prononcé le 13 octobre 1885…, p. 7.
66 Idem, p. 9.
67 Idem, p. 13.
68 Loi sur la collation des grades académiques et le programme des examens universitaires (20 mai 1876), art. 6 dans Pasinomie, t. LXIII, 1876, p. 290.
69 Voir la liste des publications de J.-B. Stiernet en p. 365.
70 Gazette de Liège, 5.2.1892, p. 3B. La même Gazette de Liège avait écrit en 1887 a la sortie de presse de la première édition de la Littérature française au XVIIème siècle, qu'à l’indulgence de Stiernet, elle préférait la sévérité de Bossuet (ACHC. Dossier Stiernet).
71 Thomas Braun au banquet du cinquantième anniversaire de l’Association des anciens élèves de l’Institut Saint-Louis, dans RSL, 25e a., 1925, no°3, p. 117.
72 Ibidem. Sur Thomas Braun, voir infra, p. 208 n.2.
73 Voir les notices bio-bibliographiques de Fleury De Lannoy et Emile Heilinckx en p. 334 et 349.
74 Pasinomie, t. XVI, 1835, p. 291-300.
75 Art. 41 de la loi du 27 septembre 1835 : "Les membres des jurys sont nommés pour une année ; leur nomination doit avoir lieu avant le premier janvier.
Chacun des jurys d'examen est composé de sept membres nommés de la manière suivante :
Deux membres sont désignés par la Chambre des Représentants ; deux par le Sénat, et trois par le Gouvernement.
La Chambre des Représentants nomme la première et fait connaître dans le 24 heures son choix au Sénat, qui procède ensuite à la nomination qui lui est attribuée. Ces nominations effectuées, le Gouvernement fait la sienne" (Idem, p. 297).
76 Art. 40 de la loi du 15 juillet 1849 dans Pasinomie, t. XXX, 1849, p. 349.
77 Art. 15 de l'A.R. du 10 août 1849 dans Pasinomie, t. XXX, 1849, p. 398.
78 Art. 11 dans Idem, p. 397.
79 Cf. supra p. 1 et sv.
80 Art. 7 de la loi du 1er mai 1857, dans Pasinomie, t. XXXVIII, 1857, p. 163.
81 Loi du 27 mars 1861, dans Idem, t. XLII, 1861, p. 56-57.
82 Art. 24 de la loi du 20 mai 1876 : "Est considéré comme université, pour l'application de la présente loi, tout établissement d'instruction supérieure, composé de quatre facultés au moins, enseignant la philosophie et les lettres, les sciences physiques, mathématiques et naturelles, le droit et la médecine, et dont le programme embrasse toutes les matières prescrites par la loi pour les examens dans chacune de ces branches" (Pasinomie, t. LXIII, 1876, p. 295-296). Sur la loi de 1876 et son elaboration voir IOSSA (Elisabeth), La loi du 20 mai 1876 ou la libre collation des grades académiques accordée aux universités. Mémoire de licence, Louvain, U.C.L., 1968, XXIII-146 p.
83 G.Nypels dans Pasinomie, t. LXIII, 1876, p. 293 n.7.
84 L'article 24 tel que proposé par la section centrale était le suivant : "Est considéré, aux termes de la loi, comme établissement d'instruction supérieure, toute faculté enseignant soit la philosophie et les lettres, soit les sciences physiques et mathématiques et naturelles, soit le droit, soit la médecine, dont le programme embrasse toutes les matières prescrites pour les examens dans chacune de ces branches, par la présente loi" (Art. 23 du projet de la section centrale, dans Recueil des pièces imprimées par ordre de la Chambre des Représentants (Documents parlementaires). Session 1873-1876, t. IV, p. 45.
L'article 20 qui suscita le débat était libellé ainsi : "Les diplômes relatifs aux grades prémentionnés, délivrés conformément aux prescriptions des articles précédents, soit par une université d'Etat, soit par une université libre, soit par le jury central, seront, avant de produire aucun effet légal, entérinés par une commission spéciale siégeant à Bruxelles" (Art. 20 de la loi du 20 mai 1876 dans Pasinomie, t. LXIII, 1876, p. 293-294).
85 Jean-Baptiste DELCOUR (oDolhain 4.9.1811 - + Louvain 28.11.1899), député, professeur à la Faculté de droit de l'Université catholique de Louvain, ministre de l'Intérieur, dans le ministère Malou (1871-1878), ministre d'Etat. Voir : AUCL, 1890, p. 390, XXXIV sv. ; Bibliographie nationale 1830-1880, t. I, p. 432 ; LEBROCQUY (Guillaume), Types et profils parlementaires, Paris, Lachaud-Burdin ; Bruxelles, Guillaume Lebrocquy, 1873, p. 207-217.
86 L'extension de la loi aux Facultés libres fut rejetée sans vote le 7 avril 1786 (AP. Chambre, 1875-76, p. 775). Les mots "sans consistance" sont de Delcour et la crainte des partisans des universités complètes était on ne peut mieux rendue par G. Nypels, professeur à l'Université de Liège et commentateur de la Pasinomie : "Si cette question avait été résolue affirmativement, c'en était fait des facultés de philosophie et lettres et des facultés de sciences des universités de l'Etat, de l'Université de Bruxelles et peut-être même de celles de Louvain. Les universités comme telles, auraient disparu insensiblement, et le haut enseignement se serait, à la longue, composé de facultés isolées" (Pasinomie,, t. LXIII, 1876, p. 293 n.7).
87 AP Chambre, 1875-76, p. 770-774 (7 avril 1876). Le fils du député François Moncheur, Ludovic Moncheur, venait de sortir, en 1875, de la section de philosophie de l'Institut Saint-Louis (FUSL. Registre de cotes 1858-1875, p. 70) ; il avait également fréquenté le Cercle académique où, le 4 mai 1875, il donna une conférence sur La guerre du Péloponnèse.
Jean-Baptiste Coomans, lui aussi orateur à ses heures au Cercle académique, était l'un des familiers de la communauté ecclésiastique de l'Institut Saint-Louis, dont il partageait de temps à autre les repas (ACHC.Carnets de réfectoire).
88 Moniteur belge, 29e a., 1859, no 193, p. 2689.
89 ACHC. Carnets de réfectoire, 1878-79, d.15 novembre. Les ecclésiastiques de résidence à l'Institut Saint-Louis avaient constitué dans les années'70 - le premier carnet s'y rapportant date de 1878-79 - une sorte de confrérie destinée à alimenter une provision commune de… bouteilles de vin ! Cette amicale avait ses commissaires chargés de comptabiliser le nombre de bouteilles dues, charge qu'ils accomplissaient en tenant dans un journal de classe, au jour le jour, une sorte de chronique des faits ayant provoqué les dettes de vin. Ces motifs étaient assez puérils. Tout était prétexte à imposer à l'un ou l'autre des convives le don d'une ou de plusieurs bouteilles : un voyage à l'étranger, l'arrivée d'un nouveau convive, un changement de chambre, une nomination, les anniversaires, le fait d'avoir emporté un livre de la bibliothèque sans avoir indiqué son nom au registre des prêts, les succès scolaires aux concours généraux des élèves de l'un ou l'autre professeur, une mutation de charge de cours, mais aussi des "amendes" naīves pour des faits anodins : les tâches faites sur le nappage, le bris d'un dossier ou d'un pied de chaise, jusqu'à la distraction qui faisait conserver par certains… le couteau à fromage !
Jusqu'en 1910, c'est-à-dire pendant plus de trente ans, ce petit jeu amusa la communauté aloysienne et des carnets de réfectoire furent tenus à jour. Ils sont d'un pittoresque à toute épreuve, comme en ce jour sombre de mai 1879, lorsque le chroniqueur écrit : "Désolation universelle : plus une larme de vin ! " (ACHC. Carnets de réfectoire, 1878-79, d. 18 mai, et aussi 3 et 4 août), ou encore en ce 30 juin de la même année, quand le même commissaire ponctue d'un "Honneur à lui" le don par le professeur Joosen de quatre bouteilles de vin par simple "générosité" ! Mieux encore en ce 3 juillet 1880, lorsque l'abbé Richardson pour "la première fois de l'année fait maigre au milieu de ses confrères" et "fête" cela par le don de deux bouteilles de vin…
90 Quelques exemples de la forte proportion d'inscrits en provenance de Saint-Louis au Jury central :
le session (Pâques) 1882 : 9 étudiants de Saint-Louis sur 21 récipiendaires
2e session (août) 1882 : 21 sur 69
3e session (nov.) 1882 : 9 sur 23
1e session (Pâques) 1883 : 9 sur 20
2e session (août) 1883 : 31 sur 66
3e session (nov.) 1883 : 6 sur 15
1e session (Pâques) 1884 : 10 sur 33
2e session (août) 1884 : 26 sur 83
3e session (nov.) 1884 : 3 sur 20
1e session (Pâques) 1885 : 7 sur 22
2e session (août) 1885 : 34 sur 76
3e session (nov.) 1885 : 8 sur 14
1e session (Pâques) 1886 : 10 sur 34
2e session (août) 1886 : 43 sur 98
3e session (nov.) 1886 : 12 sur 28
1e session (Pâques) 1887 : 16 sur 35
2e session (août) 1887 : 42 sur 121
3e session (nov.) 1887 : 14 sur 30
91 Loi du 1er mai 1857, art. 23 dans Pasinomie, t. XXXVIII, 1857, p. 165. La date d'ouverture de la session des grandes vacances fut modifiée le 2 octobre 1876 d'un terminus a quo en un terminus ad quem : "la seconde (session) s'ouvre, au plus tard, le troisième mardi d'août, ou le lendemain si le troisième mardi est un jour férié" (A.R. du 2 octobre 1876 réglant l'exécution de la loi du même jour en ce qui concerne les examens à subir devant le Jury central (art.6) dans Pasinomie, t. LXIIII, 1876, p. 398)
92 Art. 1 de l'A.R. du 22 mars 1877 dans Idem, t. LXIV, 1877, p. 43.
93 La formule du raccourci des deux candidatures en une seule année académique connaissait un certain succès… à l'inscription, mais rares étaient les étudiants capables de réussir pareil exercice. Le plus souvent, soit ils y renonçaient d'eux-mêmes, soit leurs professeurs le leur déconseillaient, directement ou par l'entremise de leurs parents (Voir p. ex., en 1877-78 pour l'étudiant Duchastel : "Nous croyons qu'il lui sera impossible de subir les deux épreuves en une année et nous assurons même qu'il ne pourra réussir la 1ère épreuve qu'en se mettant énergiquement au travail" (FUSL. Registre de cotes 1874-85). En revanche, quelques brillants éléments gagnaient ainsi une année universitaire : Georges Kaiser (voir à son sujet, infra p. 213 n.1) passa les examens des deux épreuves de candidature en une seule session, celle du mois d'août 1882 (avec satisfaction) ; Gaston De Brabander, en 1884, obtint une grande distinction pour la première épreuve passée à Pâques 1884 et le même grade encore pour la deuxième épreuve réussie en août ; le futur professeur de l'Université de Liège, Edouard Vandersmissen l'imita aux mêmes sessions, mais en ne décrochant qu'une satisfaction d'abord, une distinction ensuite ; Alfred Wendelen, toujours en 1884, réussit le doublé en août et novembre, mais il s'agit là, d'exceptions.
94 Art. 13 de la loi du 14 avril 1890 dans Recueil des lois, t. LXXVII, 1890, p. 155. Quant aux dates des sessions, la loi restait dans le vague, laissant aux universités le soin de fixer celles-ci : "Il y a par an deux sessions d'examens et d'épreuves" (Art. 30 dans Idem, p. 164).
95 Art. 33 de la loi du 1er mai 1857 dans Pasinomie, t. XXXVIII, 1857, p. 166.
96 Sous le régime de la loi de 1857, lorsqu'il n'existait pas encore de session de rattrapage après les grandes vacances (1877), l'ajourné pouvait, sur autorisation du jury, se représenter au cours de la même session où il avait échoué (art. 34 de la loi du 1er mai 1857 dans Pasinomie, t. XXXVIII, 1857, p. 166). Cette latitude n'était pas accordée aux refusés. La même loi établit en outre une différence pécuniaire entre les ajournés et les refusés. En cas de nouvel examen, les premiers ne payent plus qu'un quart des droits d'inscription contre la moitié aux seconds (Ibidem).
Les absences entraînaient l'assimilation aux ajournés ou aux refusés suivant qu'elles étaient motivées ou non (art. 36 de l'A.R. du 10 juin 1857 dans Idem, p. 192). Enfin, à partir de 1877, lorsque fut organisée une session extraordinaire en novembre, la pratique s'installa de reporter les ajournés à la session suivante, tandis que les refusés étaient renvoyés aux sessions de l'année civile suivante.
97 Art. 17 de la loi du 1er mai 1857 dans Idem, p. 164 ; art. 10 de l'A.R. du 2 octobre 1876 dans Idem, t. LXIII, 1876, p. 399. Dans la pratique, la demande d'un examen écrit était assez rare.
98 ISL…Mémorial, 1908, p. 126. Les textes de loi qui prévoyaient cette délibération immédiate étaient l'article 35 de l'A.R. du 10 juin 1857 (Pasinomie, t. XXXVIII, 1857, p. 192) et l'article 13 de l'A.R. du 2 octobre 1876 (Idem, t. LXIII, 1876, p. 399).
99 Art. 34 de la loi du 3 juillet 1891 dans recueil des lois, t. LXXVIII, 1891, p. 319-320.
100 Enseignement supérieur. Jurys central et jurys des universités pour les grades académiques. Résultats des examens. Session extraordinaire de 1876 et sv. Les collections de ces documents importants sont devenues rarissimes. Les Facultés universitaires Saint-Louis possèdent quelques années (1882-1887 ; 1892-1895 ; 1920) ; la bibliothèque du Ministère de l'Education nationale a déclassé ses collections, parties vraisemblablement au pilon, tandis qu'elles manquent dans les bibliothèques universitaires belges. La collection la plus intéressante, quoique incomplète elle aussi, se trouve aux Archives de l'U.L.B.
101 Développements présentés par M. de Smet de Naeyer à la proposition de loi interprétant quelques articles de la loi du 10 avril 1890 sur la collation des grades académiques et le programme des examens universitaires, dans Recueil… (Documents parlementaires) Chambre. Session 1890-1891, t. III, 1891, 160 p. 6.
102 Art. 13 de la loi du 10 avril 1890 dans Recueil des lois, t. LXXVII, 1890, p. 153-154.
103 Voir par exemple FUSL. Registre de cotes 1858-1875, p. 47.
104 Idem, p. 43.
105 Idem, p. 43, 46, 49-50, 61.
106 Idem, p. 49.
107 Idem, p. 53.
108 Ibidem.
109 Ces cotations au dessus de vingt apparaissent pour les examens trimestriels organisés à Saint-Louis en 1890 (FUSL. Registre de cotes 1885-1896, p. 64) et figurent dans un relevé des cotes attribuées au jury du gouvernement en 1891 (Idem, p. 77)
110 De là les plaintes du corps professoral quant aux absences d'élèves aux cours "à certificat" (Voir p.ex. FUSL. Registre de cotes 1858-1875, p. 44.