Discussions
p. 190-200
Texte intégral
Communication de R. FALTER
1L. Preneel souligne que dans un système censitaire il est possible de manipuler de différentes façons le corps électoral. A la suite de réformes de la législation fiscale sous le ministère catholique d'Anethan et sous le ministère libéral Frère-Orban, les cabaretiers, le clergé séculier et des paysans furent écartés du scrutin. Dans cette perspective, on se demande ce qu'il est advenu du clergé en tant que corps électoral durant les années 1880.
2Réponse : On ne peut pas établir de règle générale. Dans certains arrondissements, le nombre de prêtres-électeurs a progressé entre 1880 et 1884. Ainsi à Neufchâteau, observe-t-on même une forte augmentation de prêtres disposant du droit de vote. Dans d'autres régions, leur nombre diminua considérablement. De façon générale, on peut dire qu'après les réglementations de 1878-1880 à la suite desquelles de nombreux membres du clergé furent rayés des listes électorales, un certain redressement s'opéra.
3J. Stengers attire l'attention sur le fait que de petits arrondissements en Wallonie, Neufchâteau et Philippeville par exemple, ont connu jusqu'en 1880 des majorités tantôt catholiques tantôt libérales. Par après, ils sont devenus définitivement catholiques. Cette situation est certainement liée à la guerre scolaire. A partir de 1879, une conception politique libérale et une pratique religieuse étaient devenues inconciliables. L'électeur a souvent été placé devant une alternative. Dans les régions rurales, il a plutôt fait un choix confessionnel.
4Réponse : La lutte scolaire peut être considérée comme un facteur déterminant dans la percée définitive des catholiques en milieu rural, mais ce n'est certainement pas le seul facteur. Les problèmes de l'agriculture ont aussi joué un rôle important dans la polarisation entre catholiques et libéraux. L'analyse des votes concernant les propositions de lois protectionnistes le prouve. En 1885, les libéraux représentants de petits arrondissements wallons se sont abstenus lors d'un vote relatif à l'introduction de tarifs protectionnistes et en 1886 ils votèrent contre. En fait, ces libéraux appartenaient à des arrondissements où les catholiques avaient fait une percée dans les années 1880.
5R. Van Eenoo se rallie à la remarque de R. Falter concernant l'importance des problèmes agricoles. Selon lui, la question agraire n'a pas seulement joué un rôle important dans les arrondissements ruraux wallons. En Flandre également, on constate le même phénomène en 1883-1884. Un examen des meetings électoraux et des pamphlets de Flandre occidentale démontre qu'il était beaucoup moins question de l'"âme de l'enfant" que de l'importation des grains. Dans les régions rurales, l'impact des problèmes agricoles semble avoir été plus grand que celui des questions politiques et idéologiques.
6Réponse : La question de l'agriculture a certainement contribué au succès catholique. Dans les régions traditionnellement catholiques, elle a joué un rôle mobilisateur. Mais il ne faut pas non plus en surestimer l'importance. Dans les arrondissements qui firent basculer la majorité libérale en 1884, cette question n'a eu finalement qu'une importance secondaire (sur le rôle de la question de l'agriculture voir aussi l'intervention de L. Van Molle, infra p. 194-195).
Communication de J.L. SOETE
7J. Stengers considère que le programmisme catholique devrait être étudié dans une perspective plus large. Dans quelle mesure n'existait-il pas dans tous les partis une méfiance à l'égard du mandat impératif. Du côté libéral, Théodore Verhaegen n'était certainement pas partisan d'un programme défini par les associations politiques. Dans son esprit, un tel programme aurait constitué un facteur de division au sein du parti.
8Réponse : La défiance des parlementaires vis-à-vis d'un mandat impératif était certes générale. Ceci tient entre autres aux caractères des partis du XIXe siècle. Les associations électorales étaient composées de notables qui défendaient avant tout des intérêts locaux. Un programme national qui les lierait et qui limiterait leurs initiatives au plan régional ne leur paraissait pas souhaitable. Dans l'opinion publique catholique, le programmisme ne faisait pas l'unanimité. Trois tendances se dégagent de l'analyse de la presse catholique. Le Constitutionnel du Limbourg belge et le Courrier de Bruxelles étaient favorables à un programme formulé par le pays réel qui serait imposé par le biais du mandat impératif. Des journaux dans le giron de La Patrie de Bruges refusaient le mandat impératif mais exigeaient que la droite parlementaire prenne l'engagement de redresser tous les griefs catholiques. Le Journal de Bruxelles entendait laisser à la droite parlementaire le soin de mener la politique catholique au gré des circonstances et des possibilités.
9L. Wils fait remarquer que beaucoup d'auteurs font allusion aux buts anticonstitutionnels des ultramontains sans apporter la preuve de leurs affirmations. Il souhaiterait prendre connaissance de citations ou de documents émanant des milieux ultramontains et non de leurs adversaires libéraux ou catholiques libéraux, où seraient précisés les articles de la Constitution qu'ils voulaient modifier ou supprimer.
10Réponse : On peut consulter la brochure d'Arthur Verhaegen Catholique et Politique. Cet écrit ne contient pas un énoncé des articles de la Constitution que l'on souhaiterait réviser. Verhaegen et ses amis ultramontains y exposent cependant clairement leur volonté de réviser la Constitution.
11E. Lamberts pense pouvoir fournir la documentation demandée par L. Wils. Il présente un document provenant des archives de Joseph de Hemptinne dans lequel figure un relevé de tous les passages de la Constitution qui, d'après les ultramontains pointus, devaient être révisés1. La formulation alternative de tous les articles à réviser y est énoncée de manière explicite. Le texte de J.de Hemptinne n'est certainement pas unique. Son refus de prêter serment à la Constitution est de la même eau. Dans l'hebdomadaire La Croix (1874-1878), la Constitution belge fut à maintes reprises violemment attaquée. La Confrérie de Saint-Michel était aussi très critique vis-à-vis de la Constitution. La brochure de Verhaegen en est un indice clair.
Communication de L. WILS
12E. Witte croit qu'on sous-estime trop le rôle du parti catholique comme force organisatrice dans le processus d'arrivée au pouvoir des catholiques et de la conservation de ce pouvoir après 1884. Il est exact qu'au niveau national il y avait un manque de coordination - qui provenait du caractère bourgeois du parti où l'individualisme des membres était grand - mais au plan local, surtout après 1893, les forces mobilisées n'étaient pas négligeables. A la suite de l'extension du droit de vote, le corps électoral était progressivement devenu un électorat des campagnes. Le clergé et un certain nombre de notables locaux pouvaient plus facilement qu'auparavant mobiliser les électeurs alors que l'électorat urbain se comportait de façon plus autonome et plus individualiste. L'influence croissante du clergé fit que le parti acquit un caractère de plus en plus confessionnel.
13Réponse : Cette remarque n'est pas en contradiction avec ce qui a été dit dans l'exposé. Elle confirme qu'après 1894 le parti catholique avait intérêt à ce que la religion occupe une place centrale dans la lutte électorale. Sous le régime censitaire, le parti libéral tirait généralement profit d'une campagne électorale basée sur la lutte contre le cléricalisme.
14E. Witte met en doute l'idée suivant laquelle c'est surtout le parti catholique qui a attiré de nouveaux électeurs après 1848. Les petits bourgeois des villes qui obtinrent le droit de vote à partir de cette date furent à la base de la percée libérale des années 1860 et 1870. Le libéralisme progressiste s'appuyait essentiellement sur ce nouvel électorat urbain.
15Réponse : De recherches faites sur Anvers, il appert que les nouveaux électeurs ont été en grande partie récupérés par le parti catholique. Il s'agissait d'un groupe d'électeurs flottants qui n'était pas encore lié à un parti bien défini et qui pouvait donc soutenir des fractions différentes. La longue prépondérance catholique après 1884 fut pour une bonne part basée sur ces nouveaux électeurs. Dans les campagnes flamandes, les catholiques étaient parvenus à rallier la majeure partie d'entre eux.
16L. Van Molle considère également que la question de l'agriculture a été essentielle dans la conquête et dans le maintien des catholiques au pouvoir. R. Van Eenoo a constaté qu'en Flandre occidentale les problèmes de l'agriculture occupent une grande place dans la presse des années 1883-1884. Cette constatation est également valable pour les autres provinces. Cependant, il convient de relativiser quelque peu le lien entre le parti catholique et les questions agricoles pour la période précédant 1884. Avant 1882, les catholiques ne s'intéressaient pas particulièrement à l'agriculture. Ainsi le programme catholique publié dans le Bien Public en 1881 ne contenait aucune exigence relative à l'agriculture. De façon générale, jusqu'à ce moment, la presse catholique accordait peu de place aux problèmes de l'agriculture. Durant les années 1830 et 1850, les hommes politiques catholiques s'étaient contentés d'augmenter les droits d'importation des grains. Ils tentaient ainsi de garantir un niveau de prix raisonnable pour les fermiers. Les initiatives des catholiques n'étaient donc pas retentissantes. Les libéraux prirent aussi quelques mesures dans ce domaine. Ils essayèrent de mettre sur pied un enseignement agricole et de promouvoir la recherche agronomique. La répression de la fraude des engrais artificiels et du beurre constitue également une initiative libérale. En fait, les catholiques disposaient dans les milieux ruraux d'une base beaucoup plus large que les libéraux. Ils avaient pu étendre leur influence sur cette partie de la population grâce à l'activité du clergé paroissial, à l'enseignement et aux organisations professionnelles catholiques. L'intervention des catholiques en faveur des intérêts agricoles ne s'intensifia que lorsque des problèmes conjoncturels apparurent.
17Réponse : Une sorte de lien psychologique unissait les catholiques et les campagnes. Les libéraux et plus tard les socialistes étaient plutôt liés aux villes. Il ne s'agissait pas seulement de la défense des intérêts de l'agriculture stricto sensu, mais de l'identification des catholiques aux campagnes et des libéraux à la ville. Les catholiques n'étaient donc pas uniquement parvenus à rallier à eux les agriculteurs (20 % de la population), mais tout le monde des campagnes (50 % de la population). Cet arrière-plan contribue à expliquer l'étendue de la base électorale dont disposaient les catholiques.
18A. Duchesne se demande comment au vu de la lutte entre les partis les Chambres législatives ont pu de façon unanime accorder à Léopold II la permission de devenir souverain de l'Etat libre du Congo. L'article 62 de la Constitution stipulait que le roi ne pouvait être en même temps à la tête d'un autre Etat sans l'approbation - avec une majorité des deux tiers - des deux Chambres législatives. A la demande de Léopold II, Beernaert présenta la requête. La Chambre donna son autorisation le 28 avril 1885 avec 124 voix sur 126, le Sénat le 30 avril avec 58 voix sur 59.
19Réponse : Le pays voyait très bien les intérêts économiques qui découleraient de la colonisation. Le gouvernement invita les catholiques à approuver la loi. De plus, l'épiscopat était également favorable au projet : le Congo dirigé par Léopold II constituerait une terre de missions. Du côté libéral, on était content de la politique royale. Quelques mois auparavant, Léopold II avait fait démissionner les ministres ultra-catholiques Woeste et Jacobs. Les socialistes aussi surent gré au roi de cette mesure. Cela n'apparaît peut-être pas clairement dans le vote au Parlement parce que les socialistes n'étaient pas représentés. Mais nous le voyons dans le programme du Parti Ouvrier Belge fondé en 1885 : la question de la république n'y figure pas (pour d'autres considérations sur le thème du Congo, voir infra, p. 199-200).
20E. Lamberts se demande si L. Wils ne sousestime pas le renforcement du confessionnalisme dans les rangs catholiques après 1884. Selon lui, le parti conservateur avait évidemment déjà avant 1884 une orientation confessionnelle, mais le mouvement ultramontain modéré qui progressivement exerça une grande influence sur la presse et les oeuvres catholiques et, dans une moindre mesure, sur le parti catholique, accentua la tendance à placer les intérêts de l'Eglise à l'avant-plan de la scène politique.
21Réponse : Il y a visiblement une modification dans la conception confessionnelle des catholiques. La différence se marque dans le fait que le parti catholique au pouvoir allait être en mesure de mieux réaliser son programme. La défense des intérêts religieux n'était qu'une partie des préoccupations catholiques. Parallèlement à l'extension du droit de vote, les électeurs prirent de plus en plus conscience de l'importance de la politique. La population s'éveilla progressivement à la politique. Les électeurs présentèrent davantage de revendications au parti et au gouvernement. Le parti catholique devait donc essayer de satisfaire les aspirations confessionnelles, mais aussi les desiderata flamands, antimilitaristes et agraires.
Communication de L. KEUNINGS
22L. De Vos pense que l'action du gouvernement s'explique par le fait qu'il considérait la garde civique comme un véritable bastion libéral. En ce qui concerne la gendarmerie, on doit se garder de comparer la situation de 1884 avec celle d'aujourd'hui. A l'époque, la Belgique comptait 2000 gendarmes répartis en brigades locales.
23Réponse : Si l'on veut expliquer pourquoi en 1884 la gendarmerie n'a été réquisitionnée ni par le gouvernement ni par le bourgmestre, on doit effectivement se rappeler que nos effectifs étaient dispersés. Pourquoi le bourgmestre qui avait le droit de convoquer toutes les troupes disséminées n'en a-t-il pas pris l'initiative ? En fait, il y avait un obstacle juridique : si le bourgmestre réquisitionnait la gendarmerie, il perdait automatiquement la direction des opérations.
24L. De Vos souligne que le nombre de soldats cantonnés à Bruxelles en 1884 était de loin inférieur aux chiffres publiés dans la presse de l'époque. La plupart des régiments étaient en temps de paix de "véritables squelettes". Il faut donc être prudent lorsqu'on fait le compte des unités en place.
25Réponse : Il est en effet difficile de donner des chiffres précis en ce qui concerne les effectifs militaires. Les résultats de cette étude proviennent de trois sources différentes : la presse libérale et catholique, les archives de contemporains et les ordres du Ministère de la Guerre. Les chiffres avancés ont donc été vérifiés de façon critique par une comparaison des données.
26S. Dupont : En 1884, l'armée fut tenue en réserve comme une menace contre la bourgeoisie bruxelloise. Lors des troubles sociaux de 1886, elle fut réellement envoyée contre un autre public. Dans quelle mesure l'attitude du gouvernement en 1884 ne fut-elle pas une prise de conscience annonçant déjà les mesures qui seront prises en 1886 ?
27Réponse : Ce qui apparaît à la lumière de 1886, c'est que le gouvernement Beernaert prit conscience qu'il pouvait réquisitionner l'armée à titre préventif sans tomber dans le domaine réservé aux gouverneurs. Ceci s'avéra particulièrement utile en 1886, lorsqu'il y eut des problèmes avec les gouverneurs, notamment à Liège. Quand le gouverneur de la province de Liège refusa de faire appel à l'armée, le gouvernement en prit l'initiative.
28S. Dupont : Quelles étaient les relations entre les diverses forces qui veillaient au maintien de l'ordre : l'armée, la garde civique et la gendarmerie ? La garde civique qui commençait à se politiser n'était-elle pas un instrument dangereux ?
29Réponse : La politisation de la garde civique devint un réel problème. Plus tard, elle fut militarisée et décommunalisée. La loi de 1897 réorganisant la garde civique permettait au ministre de l'Intérieur de faire directement appel à elle. Cette possibilité n'existait pas en 1884. Avec les troubles sociaux de 1886 en arrière-plan, la garde civique devenait "une armée de l'émeute". On peut cependant se demander s'il est exact qu'après 1886 elle connut un certain recul. En ce qui concerne la gendarmerie, il ne faut pas perdre de vue que jusqu'en 1902 elle opérait essentiellement dans les campagnes. Ainsi la brigade de la capitale ne comptait-elle qu'une soixantaine de gendarmes !
30S. Dupont : Les catholiques étaient-ils réticents à l'égard de la centralisation des forces de l'ordre, ou bien le gouvernement catholique essaya-t-il de mener cette concentration à son avantage ?
31Réponse : L'opposition à la centralisation venait surtout des communes. Celles-ci entendaient garder leurs prérogatives. Ce réflexe était net à Bruxelles. Le gouvernement fit alors usage "d'astuces", comme la militarisation et la décommunalisation de la garde civique.
Communication de J. STENGERS
32L. Wils estime que l'affaire du Congo a joué un rôle dans le renvoi de Jacobs et de Woeste par Léopold II. Si au cours de l'été et de l'automne 1884, les libéraux étaient aussi révolutionnaires que J. Stengers l'a prétendu, ils n'auraient jamais accordé leur soutien au roi dans l'affaire du Congo sans un remaniement ministériel. D'autre part, le roi avait de bonnes raisons de se croire assuré de l'appui catholique. J. Stengers met ceci en doute en se basant sur un passage du Bien Public de la fin du mois de février 1885. Cet argument est plutôt faible, selon L. Wils. A ce moment, les catholiques étaient très déçus par le souverain et ils avaient déjà modifié quelque peu leur attitude. Avant octobre 1884, les projets coloniaux du roi avaient été bien accueillis par les catholiques. L'idée suivant laquelle l'élite et le peuple voyaient d'un mauvais oeil la question coloniale alors que le roi en avait une vision géniale est une image de propagande patriotique et royaliste. En fait, le pays et l'élite ont voulu annexer le Congo beaucoup plus tôt que les historiens ne l'ont généralement présenté.
33G. Dumont considère que les positions de J. Stengers et de L. Wils ne sont pas contradictoires. Le souci de Léopold II d'avoir un gouvernement qui soit respecté par la majorité libérale et qui puisse ainsi mieux gouverner, apparaît clairement dans les textes cités par J. Stengers. Le roi peut très bien avoir pensé en même temps à sacrifier le gouvernement Malou à ses projets coloniaux.
34Réponse : Sur le terrain de la psychologie, on ne peut qu'émettre des opinions prudentes. En octobre 1884, la question congolaise était encore très "fluide" pour Léopold II. Cela ressort de la demande du roi qui souhaitait que les puissances étrangères reconnaissent la souveraineté du Congo pour lui ou pour un des membres de sa famille. A ce moment, il ne savait pas encore si l'article 62 de la Constitution ne serait pas un obstacle. Le roi songeait donc à une échappatoire.
Notes de bas de page
1 Le contenu de ce document est résumé dans l'article de L. Wils, note 9.
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