1 Cf. notamment L. FRANÇOIS, Le problème de la définition du droit. Introduction à un cours d’évolution de la philosophie du droit à l’époque contemporaine, Liège, 1978, p. 35.
2 A ce sujet, cf. notamment M. van de KERCHOVE et F. OST, Possibilité et limites d’une science du droit, op.cit., pp. 13-16.
3 H.L.A. HART, Le concept de droit, trad. de M. van de Kerchove, avec la collaboration de J. van Drooghenbrœck et R. Célis, Bruxelles, 1976, p. 116.
4 Ibidem, p. 114.
5 Ibidem.
6 Ibidem, p. 114.
7 Ibidem.
8 Ibidem, p. 114.
9 Cf. à cet égard, P. AMSELEK, Méthode phénoménologique et théorie du droit, Paris, 1964, p. 372.
10 H.L.A. HART, op. cit., p. 124.
11 Hart a très clairement relevé que l’observance d’une règle par un citoyen qui décrirait son attitude en recourant à l’idée qu’il "était obligé" de le faire, et non pas qu’il "avait l’obligation" de le faire, traduit l’adoption d’un point de vue "externe", et non pas "interne" (op. cit., p. 115).
12 Cf. infra.
13 Cf. F. OST, Considérations sur la validité des normes et systèmes juridiques, in Journal des tribunaux, 1984, p. 1 : cf. infra, la cinquième étude de ce volume.
14 Ibidem, p. 6.
15 H.L.A. HART, op. cit., p. 119.
16 Pour une application de ce type d’analyse au phénomène de l’interprétation juridique, cf.la huitième étude de ce volume.
17 J.R. GUSFIELD, On legislating morals : the symbolic process of designating déviance, in 56 California Law Review, 54/1968, p. 59 : "The repentant deviant" ; A. COHEN, (La déviance, Gembloux, 1971, p. 46) parle, lui, d’un comportement déviant "aberrant" (caractéristique du déviant qui "trangresse les règles sans mettre en cause leur validité et sans tenter de les changer").
18 H.L.A. HART qualifie de "moutons" les citoyens manifestant une telle attitude (op. cit., p. 147).
19 Le terme est de A. COHEN (op. cit., p. 46).
20 Pour caractériser cette attitude, A. COHEN parle du déviant "non-conformiste" (p. 46 : "Celui qui a pour objectif de transformer les normes que, en pratique, il ne respecte pas") ; GUSFIELD), quant à lui, parle du "ennemy deviant" (loc.cit., p. 61).
21 On pense par exemple à la jurisprudence "alternative" développée, en France, par le Syndicat de la Magistrature. Sur ce point, cf. la huitième étude de ce volume.
22 En ce sens, cf. G. KALINOWSKI, Querelle de la science normative, Paris, 1969, p. 1 ; cf. aussi H. KELSEN, Théorie pure du droit, trad. de la 2e éd. par Ch. Eisenmann, Paris, 1962, p. 99 qui distingue clairement : "la fonction de la science du droit et la fonction de l’autorité juridique" ; alors que la science du droit se limite à décrire le droit, l’autorité juridique crée du droit ; et, "la science du droit traditionnelle" (celle que nous qualifions de "doctrine") "confond la fonction créatrice des normes de l’autorité juridique avec la fonction de simple connaissance de la science juridique" (p. 98, note 1).
23 Sur cette question, cf. notamment quatre textes présentés au XIe Congrès mondial de philosophie du droit (Helsinki, 14-20 août 1983) : M. VAN HOECKE, La systématisation dans la dogmatique juridique, in Rechtstheorie, Beiheft 10, 1986, pp. 217 et sv. : C. ALCHOURRON, Systematization and Change in the Science of Law, ibidem, pp. 171 et sv. ; E. BULYGIN, Legal Dogmatics and the Systematization of Law, ibidem, pp. 93 et sv. ; A. ΑΑRNIΟ, On Changes in the Systematics of Law, ibidem, pp. 161 et sv.
24 P. BOURDIEU, Ce que parler veut dire. L’économie des échanges linguistiques, Paris, 1982, p. 99.
25 Cf. notamment à ce sujet K. CLAUSS, Die "Sens-Clair" Doctrine als Grenze und Werkzeug, in Le raisonnement juridique. Actes du Congrès mondial de philosophie du droit et de philosophie sociale, publiés par H. HUBIEN, Bruxelles, 1971, pp. 251-255 ; M. van de KERCHOVE, La doctrine du sens clair des textes et la jurisprudence de la Cour de cassation de Belgique, in L’interprétation en droit. Approche pluridisciplinaire, Bruxelles, 1978, pp. 11 et sv.
26 H. KELSEN, Die philosophischen Grundlagen der Naturrechtslehre und des Rechtspositivismus, Charlottenberg, 1928, p. 67.
27 H. KELSEN, Théorie pure du droit, 2e éd., trad. par Ch. ΕΙSENMANN, Paris, 1962, p. 99.
28 H. KELSEN, op. cit., pp. 98 et 99.
29 Ibidem, p. 3.
30 Idem, La méthode et la notion fondamentale de la théorie pure du droit, in Revue de métaphysique et de morale, Paris, 1934, p. 191.
31 Idem, Théorie pure du droit, 2e éd., pp. 3 et 4.
32 Ibidem, p. 98.
33 Cf. M. MIAILLE, Une introduction critique au droit, Paris, 1976, pp. 38 et sv.
34 Concernant la nécessaire dissolution de cette confusion, cf. M. van de KERCHOVE, La conception du droit et l’organisation des études, in La réforme des études de droit. Bilan et perspectives, Namur, 1978, pp. 74 et sv.
35 M. MIAILLE, op. cit., p. 39.
36 M. VIRAILY, la pensée juridique, Paris, 1960, p. XXXVI.
37 Ibidem, p. XXXIX.
38 Ibidem, p. XXII.
39 P. AMSELEK, Méthode phénoménologique et théorie du droit, op. cit., p. 372.
40 Ibidem, p. 373.
41 M. MIAILLE, op. cit., p. 47.
42 Ibidem.
43 P. AMSELEK, op. cit., p. 364 ; M. MIAILLE, op. cit., p. 48 ; N.A. POULANTZAS, Nature des choses et droit. Essai sur la dialectique du fait et de la valeur, Paris, 1965, p. 278.
44 H. KELSEN, Théorie pure du droit, 2e éd., p. 4.
45 Ibidem.
46 cf. G. KALINOWSKI, Introduction à la logique juridique. Eléments de sémiotique.juridique, logique des normes et logique juridique, Paris, 1965, p. 55 : "L’appartenance des règles de substitution au système de droit est une conséquence de leur caractère de règles d’interprétation du droit, lesquelles font partie du système de droit, en cbtant son langage des noms de ses propres expressions".
47 H. KELSEN, Théorie pure du droit, 2e éd., p. 461.
48 Sur cette "auto-élucidation" du sujet interprétant, cf. J. IADRIERE, L’articulation du sens, Paris, 1970, p. 47.
49 Ibidem, p. 49.
50 K.R. POPPER, La logique de la découverte scientifique, Paris, 1973, p. 57.
51 Pour une application de cette distinction à propos de la systématique juridique, cf. N.A. POULANTZAS, op. cit., pp. 270 et sv.
52 En ce sens, cf. notamment J.G. RENAULD, la systématicité dans le raisonnement juridique, in logique et analyse, nouvelle série, 1958, pp. 168 et sv.
53 K. POPPER, La logique de la découverte scientifique, op. cit., p. 38.
54 Ibiden, p. 105.
55 Ibiden, pp. 109-110.
56 A. PECZENIK, Empirical fbundation of legal dognatics, in Logique et analyse, nouvelle série, no 45, 1969, pp. 32-64. Pour une discussion plus récente concernant le caractère empirique ou non de la science du droit, cf. E. PATTARO, Vers une définition de la science juridique, in Revue de synthèse. Philosophie et épistémologie jur idiques, 118-119, avril-septembre 1985, pp. 245-267 ; V. VILLA, Legal science between natural and human sciences, in Legal studies, vol. 4, no 3, novembre 1984, pp. 243-270. Alors que Pattaro considère que la science du droit doit être empirique pour prétendre au titre de science (sur le modèle du réalisme de A. Ross), Villa adopte une position très proche de celle défendue au texte (la science du droit comme science herméneutique).
57 Ibidem, p. 41. Sur le rôle de ce postulat, cf. également L. NOWAK, De la rationalité du législateur comme élément de l’interprétation juridique, in Logique et analyse, no 45, 1969, pp. 68 et sv. ? cf. aussi la deuxième étude de ce volume.
58 Ibidem, p. 43.
59 Ibidem, p. 45.
60 A. ROSS, Ch Law and Justice, London, 1958, p. 70.
61 K. POPPER, op. cit., p. 111.
62 J. LADRIERE, Le rôle de l’interprétation en science, en philosophie et en théologie, in Science, philosophie, foi, 1974, p. 216.
63 ch. FERLEMAN, L’interprétation juridique, in Archives de philosophie du droit, t. XVII, 1972, p. 37.
64 P. RICŒUR, La métaphore et le problème central de l’herméneutique, in Revue philosophique de Louvain, t. 70, Louvain, 1972, p. 105.
65 J. IADRIERE, Les sciences humaines et le problème de la scientificité, in Les études philosophiques, avril-juin 1978, no 2, p. 146.
66 P. AMSELEK, op. cit., p. 408.
67 p. PESCATORE, Introduction à la science du droit, Luxembourg, 1960, p. 50.
68 J.J. GLEIZAL, L’enseignement du droit, la doctrine et l’idéologie, in Pour une critique du droit. Du juridique au politique, Grenoble, 1978, p. 94.
69 Ibidem, pp. 110-111.
70 M. MIAILLE, op.cit., p. 25.
71 P. AMSELEK, op.cit., p. 407.
72 M. MIAILLE, op.cit., p. 27.
73 F. RIGAUX, Introduction à la science du droit, Bruxelles, 1974, p. 5.
74 Cf. G. GUSDORF, Encyclopedia universalis, t. 8, Paris, V° Interdisciplinaire, p. 1089.
75 A propos des illusions inhérentes à l’entreprise transdisciplinaire, cf. R. JOCHIMSEN, Zur gesellschaftpolitischen Relevanz interdisciplinarer Zusanmenarbeit, in H. HOLZEY, Interdisziplinar, Basel-Stuttgart, 1974, pp. 12-13 ; cf. aussi G. PALMALE, Interdisciplinarité et idéologies, Paris, 1977, p. 21. Pour un plaidoyer en faveur de la transdisciplinarité, cf. J. PIAGET, Problèmes généraux de la recherche interdisciplinaire et mécanismes communs, in Epistémologie des sciences de l’homme, Paris, 1970, pp. 251 et sv. ; cf. aussi M. MIAILLE, Le droit constitutionnel et les sciences sociales, in Revue du droit public et de la science politique en Fiance et à l’étranger, 1984, 2, pp. 276-297.
76 En ce sens, cf. J.-M. BENOIST, L’interdisciplinarité dans les sciences sociales, in Interdisciplinarité et sciences hunaines, UNESCO, Paris, 1983, p. 189.
77 J. PIAGET, op. cit., pp. 254-259.
78 F. OST et M. van de KERCHOVE, Bonnes mœurs, discours pénal et rationalité juridique, Bruxelles, 1981.
79 J.P. RESWEBER, La méthode interdisciplinaire, Paris, 1981, pp. 57 et 159.
80 H.L.A. HART, op. cit., p. 114.
81 Cf. notamment N. MAC CORMICK, H.L.A. Hart. Jurists : Profiles in legal theory, London, 1981, pp. 34-40. L’auteur préfère parler de "hermeneutic point of view” plutôt que de "non-extreme external viewpoint". V. VILLA, Legal science and hermeneutic point of view, in A. PECZENIK et al. (eds.), Theory of legal science, op.cit., pp. 514-519.
82 Cf. par exemple A. SHINER, Hermeneutics and the internai point of view, à paraître dans les Actes du colloque Reason in Iaw, Bologne (12-15 décembre 1984) : "Any point of view which embodies enough inderstanding to qualify as "hermeneutic" or "moderate external" must in fact be an "internai" point of view in some strong sense" ; cf. aussi A. BANCAUD et Y. DEZALAY, la sociologie juridique comme enjeu social et professionnel, in Revue interdisciplinaire d’études juridiques, Bruxelles, 1984-12, pp. 1 et sv. (cf. plus particulièrement p. 27, les objections formulées par ces auteurs à la thèse que nous avions soutenue dans l’Avant-propos du numéro spécial de la Revue interdisciplinaire d’études juridiques (1982-8) consacrée au thème : Jalons pour une épistémologie de la recherche interdisciplinaire en droit).
83 En ce sens, cf. C. VARGA, Domaine "externe" et domaine "interne" du droit, in Revue interdisciplinaire d’études juridiques, 1985-14, pp. 25-43.
84 K. OPALEK, Intégration between legal research and social science, in A. PECZENIK et al. (eds), Theory of legal science, op.cit., p. 545.
85 P. WINCH, The idea of social science and its relation to philosophy, Iondon, 6e éd., 1970.
86 H.G. GADAMER, irrité et méthode. Les grandes lignes d’ine herméneutique philosophique, Paris, 1970.
87 P. WINCH, op.cit., pp. 121 et sv. ; pp. 130 et sv.
88 Ibidem, pp. 127-128.
89 Ibidem, p. 23.
90 Ibidem, p. 23. Winch explique que la même analyse peut s’appliquer, mutatis mutandis, au comportement d’un libre-penseur anarchiste (p. 52).
91 Ibidem, pp. 86-91.
92 Ibidem, p. 107.
93 Ibidem, pp. 87-88.
94 Ibidem, p. 88.
95 Ibidem, p. 110.
96 ibidem, p. 89.
97 Ibidem, pp. 118-119.
98 Ibidem, p. 118.
99 Ibidem, p. 89.
100 H.G. GADAMER, op. cit., pp. 9-10.
101 Ibidem, p. 131.
102 ibidem, p. 171.
103 Ibidem, p. 175.
104 Ibidem, p. 150.
105 Ibidem, p. 171.
106 P. BOURDIEU, Homo academicus, Paris, 1984, p. 30.
107 Ibidem, p. 18.
108 Ibidem, p. 11.
109 Ibidem, p. 25 ; cf. encore, du même auteur (Le sens pratique, Paris, 1980, p. 188) : "Ainsi l’objectivisme manque à l’objectivité en omettant d’intégrer dans son compte rendu du réel la représentation du réel contre laquelle il a dû construire sa représentation "objective" mais qui, lorsqu’elle a pour elle l’unanimité du groupe, réalise la forme la plus indiscutable de l’objectivité".
110 M. WEBER, Essai sur quelques catégories de la sociologie compréhensive, in Essais sur la théorie de la science, trad. par J. Freund, Paris, 1965, pp. 327 et 342.
111 Ibidem, p. 342.
112 Ibidem, p. 328.
113 Ibidem, p. 346.
114 Ibidem, p. 347.
115 M. WEBER, Essai sur le sens de la neutralité axiologique dans les sciences sociologiques et éooncmiques, in Essais sur la théorie de la science, op.cit, p. 471.
116 H. KELSEN, op.cit., p. 82-84 ; dans la seconde édition de la Théorie pure du droit (op.cit., p. 294, note 1) Kelsen abandonne cependant cette proposition.
117 M. WEBER, op.cit., p. 411.
118 G.H. von WRIGHT, Explanation and understanding, Londres, 1975.
119 G.H. von WRIGHT, op.cit., p. 135.
120 Ibidem, p. 134.
121 Ibidem, p. 142.
122 P. RICOEUR, Expliquer et comprendre, in Revue philosophique de Louvain, t. 75, 1977, pp. 126-147 ; du même auteur, cf. Qu’est-ce qu’un texte ? Expliquer et comprendre, in Hermeneutik und Dialektik, édité par R. Bubner, K. Cramer et R. Wiehl, Tübingen, 1970, pp. 197 et sv. ; Interprétation theory : discourse and the surplus of meaning, Fort Worth, 1976, pp. 71-88.
123 P. RICOEUR, Qu’est-ce qu’un texte ?, loc.cit., pp. 197. A noter en effet la conception plus réductrice défendue par CL. Lévi-Strauss lui-même (interview accordée à la revue Esprit, novembre 1963, p. 640) : "La reprise de sens m’apparaît secondaire et dérivée du point de vue de la méthode, par rapport au travail essentiel, qui consiste à démonter le mécanisme d’une pensée objectivée".
124 Ibidem.
125 J. PIAGET, dans l’étude déjà citée, considère qu’une des tâches principales des recherches interdisciplinaires consiste dans le rapprochement des études menées en termes de "structures" et des études menées du point de vue des acteurs sociaux et de leurs systèmes de règles, de valeurs et de significations. Ainsi l’étude des structures ne peut négliger la manière dont celles-ci font l’objet de "prises de conscience sous forme de règles" (op. cit., p. 275), se reflètant dans "la conscience du sujet par les sentiments d’obligaticn ou de nécessité normative et dans son comportement par l’obéissance à des règles" (op.cit., p. 288). On sait que Hart reproche précisément à Austin et Bentham de négliger ce sentiment interne d’obligation dans la description du phénomène juridique corme simple habitude comportementale (externe) d’obéissance.
126 R. TREVES, Problèmes actuels de la sociologie du droit en Italie, in Sociologie du travail, 1981-1, pp. 106 et sv.
127 Ph. NONET, For jurisprudential sociology, in The sociοlogy y of law. A conflict perspective, ed. by C.E. Reasons et R.M. Rich, Toronto, 1978, pp. 115-133. Voyez aussi le débat qui oppose J. Skolnick (Social research on legality. A reply to Auerbach, in Law and the behavioural sciences, ed. by L. Friedman et S. Macaulay, New York, 1963, p. 30) à A. Auerbach (Legal tasks for the sociologist, ibidem, p. 20).
128 J. CARBONNIER, Droit privé et sociologie, in Le droit, les sciences humaines et la philosophie, Paris, 1973, pp. 35-412 ; cf. aussi, pour une analyse plus récente, J. COMMAILLE, Esquisse d’analyse des rapports entre droit et sociologie. Les sociologies juridiques, in Revue interdisciplinaire d’études juridiques, 1982-8, pp. 9-32, (spécialement p. 25).
129 cf. à ce sujet, l’éditorial de la première livraison de la nouvelle revue Droits. Revue française de théorie juridique, Paris, 1985, pp. 3-4. La nouvelle revue rejette le recours à la philosophie, la sociologie ou la critique politique au motif que ces savoirs "imposent au droit des méthodes qui, pour fécondes qu’elles soient, restent à la surface du droit. Etrangères à l’univers juridique, elles ne peuvent rendre compte de son irréductible originalité". Le droit n’étant pas "une sous-catégorie mentale ou sociale, mais un phénomène particulier", il doit être "ouvert à une étude menée selon une méthode propre, la méthode des juristes qui se savent porteurs d’une tradition plusieurs fois millénaire".
130 J. HABERMAS, La technique et la science comme "idéologie", trad. par J.R. Ladmiral, Paris, 1973, p. 145.
131 J. COMMAILLE, Esquisse d’analyse des rapports entre droit et sociologie. Les sociologies juridiques, loc, cit., p. 16.
132 VAN HOECKE, La systématisation dans la dogmatique juridique, op.cit. ; A. AARNIO, Sorte oonceptual foundations of legal policy research, in Philosophical perspectives in jurisprudence, Helsinki, 1983, pp. 222 et sv.
* Cette étude constitue la synthèse des articles suivants : F. OST et M. van de KERCHOVE, Possibilité et limites d’une science du droit, in Revue interdisciplinaire d’études juridiques, no 1, 1978, pp. 1 à 39 ; F. OST et M. van de KERCHOVE, Towards an interdisciplinary theory of law, in A. FECZENIK et al. (eds), Theory of legal science, Dordrecht, Boston, Lancaster, 1984, pp. 497-508 ; F. OST, Dogmatique juridique et science interdisciplinaire du droit, in Rechtstheorie, 1986, no 17, pp. 89-110.