Les Évangiles : sources de l’antijudaïsme chrétien ?
p. 59-65
Texte intégral
1Récemment, dans un ouvrage consacré à la genèse de l’antisémitisme, se lisaient ces phrases : « L’antijudaïsme ne devient réellement redoutable qu’avec le développement et le succès du christianisme. L’irréparable est accompli au sein du Nouveau Testament lui-même. Les reproches que Jésus articule à l’adresse des pharisiens ou des juifs, dans une perspective réformatrice comparable à celle des prophètes, se muent, tout spécialement dans le Quatrième Évangile [...] en une condamnation absolue des juifs perçus comme extérieurs à Jésus et mauvais par essence »1.
2Certes, au fil des temps, les écrits novo-testamentaires servirent parfois de justifications à l’antisémitisme verbal mais aussi concret2. Ces justifications ne sont cependant pas contenues dans le texte même, mais dérivent plutôt d’une lecture antijuive de celui-ci. Plusieurs auteurs se sont employés à démontrer ce fait3 et, parmi eux, G. Baum qui, dans son livre intitulé Les Juifs et l’Évangile, écrivait à ce propos : « Chrétiens croyants, nous devons rejeter la possibilité qu’un quelconque livre du Nouveau Testament ait pu avoir, de quelque façon, l’intention de créer ou d’accroître la haine et l’injustice dans le monde »4.
3Ajoutons encore, pour corroborer cette assertion, la quinzième proposition de J. Isaac-un Juif !-présentée dans Jésus et Israël : « On prétend que le Christ aurait prononcé l’arrêt de condamnation et de déchéance du peuple juif. Et pourquoi donc, démentant son Évangile de pardon et d’amour, eût-il condamné son peuple, le seul auquel il ait voulu s’adresser, son peuple où il trouvait, avec des ennemis acharnés, des disciples fervents, des foules adorantes ? Il y a toutes raisons de croire que le vrai condamné est le vrai coupable, un certain pharisaïsme qui est de tous les temps et de tous les peuples, de toutes les religions et de toutes les Églises »5.
4Dans les pages qui suivent, nous allons tenter de présenter brièvement, dans les Évangiles, les traces de l’enracinement juif du christianisme, et ce déjà dans la personne même de Jésus.
5Celui-ci, en effet, n’est pas présenté par les évangélistes comme un homme universel, mais bien comme un juif s’enracinant dans une terre, un peuple, une histoire, une religion. Contrairement à Athéna, il n’est pas sorti tout armé du cerveau de Dieu, mais il s’est incarné dans une lignée, ainsi qu’en témoignent les deux généalogies de Matthieu et de Luc6 : toutes deux font mention, entre autres, d’Abraham et de David, deux grandes figures du judaïsme7. Ainsi, le Christ est né juif : son nom – Yehoshû’a qui signifie « Yahwé sauve » –, et les titres qu’on lui donna – Messie, Fils de l’Homme, Roi des Juifs – le prouvent encore8.
6Dès sa naissance, il entra dans le monde de la Loi : comme tout enfant mâle juif, il fut circoncis et ses parents le présentèrent au Temple9. Durant sa vie, les évangélistes nous le décrivent fréquentant les synagogues10 et le Temple11 : il est certain qu’il y enseigna dans la langue du pays, usant de thèmes, de personnages et d’images bibliques bien connus de ses auditeurs12. A la fin de sa vie, enfin, c’est dans le cadre de la Pâque juive que Jésus intégrera le rituel de la Nouvelle Alliance13.
7Il est important de remarquer ici que les quatre évangélistes n’ont jamais occulté la « judéité » de l’Incarnation. Ainsi, le texte de Matthieu, qui s’adressait en priorité à des convertis issus du judaïsme, est celui qui contient le plus de traits juifs, situant le Christ dans la perspective de l’accomplisement des Ecritures. L’expression « pour que s’accomplît cet oracle prophétique », ou quelque autre équivalente, revient chez lui comme une incantation14. Il en va de même pour Luc qui, selon G. Baum, « affirme avec le plus de force que Jésus est venu accomplir les espérances du peuple juif de son temps »15. Les deux premiers chapitres de son récit sont riches en réminiscences vétéro-testamentaires, au niveau des personnages notamment16.
8Dans le même ordre d’idées, les chapitres allant de l’entrée messianique de Jésus à sa mort, dans le texte de Jean, sont également empreints de références aux Psaumes et aux Prophètes17. Son but était de prouver que la fin du Christ, qui risquait d’être incompréhensible à beaucoup même parmi ses plus proches disciples, était en parfait accord avec tout ce que l’Ancien Testament avait annoncé.
9L’évangile de Marc, bien qu’à l’origine destiné aux pagano-chrétiens, ne fait pas, lui non plus, l’économie des traits juifs qui baignent la vie du Christ, ajoutant des précisions linguistiques ou coutumières afin que ses lecteurs païens comprennent mieux le texte18.
10Quand à Jean, dont les malédictions contre Israël servirent souvent d’excuses aux antisémites, son attitude peut être comparée à celle des prophètes des temps anciens, qui s’emportaient contre le peuple dans l’intention de le ramener au Seigneur. En effet, tant les prophètes que Jean ont conscience de la place particulière d’Israël dans le dessein divin. Et comme « la volonté divine ne s’est révélée qu’à Israël seul, c’est donc là que la désobéissance prend tout son poids »19. Rappelons cependant que Jean est aussi le seul des quatre évangélistes à rapporter la phrase du Christ à la Samaritaine, dont F. Lovsky a analysé toutes les implications contre l’antijudaïsme20 : « Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs »21.
11Si le salut vient des Juifs, c’est aussi aux Juifs que la Bonne Nouvelle est adressée en priorité. Toute la mission du Christ s’est déroulée en terre d’Israël, et grâce à la précision des auteurs des évangiles, nous connaissons les villes dans lesquelles le Christ s’est arrêté22, a parlé et a fait des miracles.
12En outre, les Juifs furent les premiers à accueillir la Parole, à bénéficier des miracles et à se convertir : certains d’entre eux étaient des personnages importants, tels Jaïre23, un des chefs de la synagogue de Capharnaüm, ou Joseph d’Arimathie24, qui était membre du Sanhédrin à Jésuralem.
13Juives également les foules25 qui se pressaient autour de Jésus pour l’écouter, ces foules pour lesquelles il eut tant de sollicitude26. Lui-même a d’ailleurs souligné la place exceptionnelle dévolue à Israël dans la prédication. Ainsi, lorsqu’il envoie ses disciples en mission, il leur dit : « Ne prenez pas les chemins des païens et n’entrez pas dans une ville de Samaritains ; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël »27. Même après la Résurrection, les premiers bénéficiaires de la prédication resteront les juifs, en Palestine mais aussi dans la Diaspora28. Ce n’est qu’après leur avoir parlé que les missionnaires se tourneront vers les païens29, ainsi qu’en témoignent les Actes des Apôtres.
14L’enseignement de Jésus, auquel nous avons déjà fait brièvement allusion, s’intègre lui aussi dans le judaïsme, notamment par l’annonce de la venue du Royaume des Cieux, ou Royaume de Dieu, dont le livre de Daniel avait précédemment fait mention30. Bien qu’heureuse, cette proclamation s’accompagne pourtant d’un avertissement, que l’on retrouve encore dans les textes vétérotestamentaires, sur le Jour de la Colère, ou Jour de Yahwé31, comparable au Déluge ou à la destruction de Sodome et Gomorrhe.
15Le thème de la Parole créatrice – le Christ n’est-il pas appelé le Verbe de Dieu ? – très présent dans le message de Jésus32 est également issu de l’Ancien Testament. Cette Parole venant de la bouche de Dieu et animée d’une puissance créatrice se retrouve de la Genèse aux Psaumes, et Jésus la mentionnera dans le même sens.
16L’Esprit de Dieu est encore un des thèmes récurrents de sa prédication. Le judaïsme le connaissait sous les traits de l’Esprit planant sur les eaux33 au commencement de la Genèse, ou sous ceux de l’Esprit qui transportait les prophètes34 et reposait sur eux35. Sous l’identité des termes existe pourtant une importante différence : pour les juifs, en effet, l’Esprit de Dieu lui était intrinsèque et ne constituait pas une personne distincte, comme dans la Sainte Trinité.
17Quant à l’enseignement du Christ sur la Loi, deux points sont à souligner. D’une part, il s’inscrit en continuité avec l’Ancien Testament : ainsi Jésus a repris comme premier commandement celui que les juifs considéraient aussi comme le plus important : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit »36. De même, il a prôné comme règle de conduite générale la pratique du Décalogue37.
18Mais, d’autre part, la Bonne Nouvelle dépasse et accomplit les règles du passé. Citons l’Évangile : « N’allez pas croire que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir mais accomplir »38. L’accomplissement signifie en fait un approfondissement dans la voie de l’amour – et ce par la foi en Jésus-Christ, seule vraie force de salut39 – des commandements dont la pratique mécanique et ritualiste ne suffit plus40.
19Pour clore cette brève revue des thèmes concernant l’enracinement juif du christianisme, rappelons le rôle essentiel de ce que nous appelons l’Ancien Testament. Nous l’avons déjà écrit : tant les paroles mises sur les lèvres du Christ que les commentaires des évangélistes s’y réfèrent fréquemment. Dans le cas de Jésus, les citations de la Loi et des Prophètes lui permettaient d’entrer en contact avec ses auditeurs juifs, d’authentifier sa mission41, de justifier certaines de ses actions42 ou encore de répliquer aux questions insidieuses des pharisiens43. Il est clair que lorsqu’il cite à son propos les textes prophétiques, le lien avec la religion juive apparaît comme évident.
20Une manifestation plus « concrète » de cette réalité peut être discernée dans l’épisode de la Transfiguration relaté par Matthieu, Marc et Luc44. Dans les évangiles, elle est sans doute le signe le plus manifeste de la continuité entre la Loi (Moïse), les Prophètes (Élie) et la Bonne Nouvelle de Jésus45.
21Les évangélistes ont perçu ce fait, eux aussi, comme le prouvent les rapprochements qu’ils effectuèrent entre les événements de la Rédemption et les textes de l’Ancien Testament. Le Christ avait agi de même durant sa vie, mais également après sa Résurrection. Lors de ses apparitions aux disciples, en effet, il leur expliqua ce qui le concernait dans « la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes »46, ouvrant leur esprit à « l’intelligence des Écritures »47.
22L’intelligence des Écritures concerne toujours les chrétiens de notre temps : aujourd’hui comme hier, elle passe par une redécouverte de l’Ancien Testament et du judaïsme, et de leur liens avec le christianisme. Dans cette optique, mais aussi pour réparer les injustices et les erreurs commises à l’égard du peuple juif, pendant des siècles, par l’Église, ainsi que pour éviter que se reproduise jamais un drame comparable à celui de l’Holocauste, le Concile Vatican II, rappelant le patrimoine commun aux chrétiens et aux juifs, a voulu « encourager et recommander entre eux la connaissance et l’estime mutuelles qui naîtront surtout d’études bibliques et théologiques, ainsi que d’un dialogue fraternel »48.
23A cette œuvre, les théologiens mais aussi, nous le croyons, les historiens pourront apporter leur pierre.
Notes de bas de page
1 V. NIKIPROWETZKY, Réflexions sur la genèse du discours antisémite, dans De l’antijudaïsme antique à l’antisémitisme contemporain, 1979, p. 94.
2 Les grands thèmes de cet antijudaïsme d’inspiration chrétienne étaient l’incrédulité des juifs devant la Bonne Nouvelle, le « rejet » d’Israël, par Dieu, qui en découlait, et bien entendu le motif du peuple déicide qui a traversé les siècles. Cf. F. LOVSKY, L’antisémitisme chrétien, Paris, 1970.
3 Cf. F. LOVSKY, op. cit. ; ID., La déchirure de l’absence. Essai sur les rapports de l’Église du Christ et du peuple d’Israël, Paris, 1971 ; G. BAUM, Les Juifs et l’Évangile, Paris, 1965 ; F. MUSSNER, Traité sur les Juifs, Paris, 1981, etc.
4 G. BAUM, op. cit., p. 123.
5 Proposition citée aussi dans J. ISAAC, L’enseignement du mépris, Paris, 1952, pp. 189-190.
6 Mt. I, 1-17 ; Le. ΠΙ, 23-38.
7 Jésus est d’ailleurs parfois appelé « fils d’Abraham » (Mt. I, 1), ou « fils de David » (Mt. IX, 27 ; Mc. X, 47, etc.).
8 Messie, cf. Jn. I, 41 ; Fils de l’Homme, cf. Mt. XI, 29-Mc. XIV, 21-Lc. IX, 26, etc. ; Roi des Juifs, cf. Mt. Il, 2Lc. XXIII, 3.37.38Jn. XVIII, 39, etc.
9 Lc. II, 21-24.
10 D’une part, il enseignait dans les synagogues, ce qui était la coutume (cf. Mt. IV, 23 ; Lc. IV, 15 ; Mc. I, 21.29, etc.), d’autre part, il y allait chaque Shabbat (cf. Lc. IV, 16), comme tout juif pieux.
11 Cf. Mt. XXI, 23 ; Mc. XI, 15 ; Lc. XIX, 47, etc.
12 Cf. G. BAUM, op. cit., p. 38 : « La doctrine de Jésus, son enseignement moral et spirituel ne sont pas sans rapport avec l’esprit religieux de son temps. Les hommes qui l’écoutèrent et crurent, reconnaissaient dans son message l’accent du plus authentique judaïsme, de la religion de Yahwé ». Ainsi Jésus, dans ses paraboles, parle de Jonas (cf. Mt. XII, 39-42), de David (cf. Mc. II, 25-26), ou use d’images comme celle de la brebis égarée (cf. Mt. XVIII, 12-14 qui se réfère à Ez. XXXIV, Iss.) ou celle du peuple comparé à une brebis sans berger (Mt. IX, 36-37 qui se réfère à Nb. XXVII, 17).
13 Cf. Mt. XXVI, 17-30 et les passages parallèles. Les bénédictions à Yahwé sur le pain et le vin, le chant des psaumes du Hallel à la fin du repas sont tirés du rituel juif. Le sang de l’Alliance se réfère lui aussi à l’alliance sur le Sinaï (Ex. XXIV, 4-8), etc.
14 Cf. Mt. I, 22 ; II, 5.15.17-18.23 ; ΠΙ, 3, etc. L’expression est moins fréquente dans les autres évangiles.
15 G. BAUM, op. cit., p. 95.
16 Ainsi Zacharie et Elisabeth peuvent être comparés à Abraham et Sara, le Magnificat s’inspire du cantique d’Anne, la mère de Samuel (I S. 11, 1-10), etc.
17 Cf. Jn. XII, 12.15.38.40, etc.
18 Cf. Mc. ΠΙ, 17 ; V, 41 ; VII, 3.4.11.34 ; XV, 34.
19 G. BAUM, op. cit., p. 154.
20 Cf. F. LOVSKY, La déchirure de l’absence, pp. 216-224, et pp. 206-209 dans lesquelles l’auteur démontre qu’on ne peut généraliser la signification péjorative du mot « juif » dans l’évangile de Jean.
21 Jn. IV, 22.
22 Gennésaret (cf. Mt. XIV, 34-36 ; Mc. VI, 53-56), Bethsaïde (Mc. VIII, 2226), Caphamaüm (Mt. IX, 1, etc.), etc. Cf. G. BAUM, op. cit., p. 46 : « Jésus accomplit sa mission à l’intérieur des limites d’Israël. Il prêche le Royaume à son propre peuple. [...] Il se considérait comme le sauveur d’Israël, et les païens n’avaient part à ce salut qu’à titre exceptionnel ».
23 Cf. Mt. IX, 1826 ; Mc. V, 21-43 ; Lc. VIII, 40-56.
24 Cf. Mt. XXVII, 57 ; Mc. XV, 43 ; Lc. ΧΧΠΙ, 50 ; Jn. XIX, 38.
25 Cf. Mt. IV, 25 : Mc. II, 13 ; Lc. IV, 42 ; Jn. VI, 2, etc.
26 Cf. Mt. IX, 3637 ; Mc. VI, 34.
27 Mt. X, 5-6.
28 Cf. Ac. IX, 20 ; XI, 19 ; XIII, 5.14, etc.
29 Cf. Ac. ΧΙΠ, 46 ; XXVIII, 25-28.
30 Les deux expressions sont équivalentes, mais les juifs préfèrent la première, qui évite de prononcer le nom de Dieu. Cf. Dn. II, 28 ss.
31 Cf., e.a., Lc. XVII, 22-37, dont le thème s’apparente à Am. V, 18ss : « Malheur à ceux qui soupirent après lejour de Yahwé ! Que sera-t-il pour vous le jour de Yahwé ? Il sera ténèbres et non lumière... ».
32 Cf. Mt. XIII, 19.22.23 ; Mc. IV, 16.20 ; Lc. VI, 47, etc. Dans l’Ancien Testament, cf., par exemple, Si. XLII, 15 : « Par ses paroles, le Seigneur a fait ses œuvres et la création, et la création obéit à sa volonté ».
33 Cf. Gn. I, 2.
34 Cf. I R. XVIII, 12 ; Ez. IIΙ, 12, etc.
35 Cf. Nb. XI, 17.25.26, etc. ; Is. XI, 2.
36 Cf. Mt. XXII, 34-40 ; Mc. ΧΠ, 28-31, qui citent Dt. VI, 5.
37 Cf. Mt. XIX, 16-21 ; Mc. X, 17-22, etc. Cf. G. BAUM, op. cit., p. 35 : « Selon l’Évangile de Marc, Jésus vivait en Juif pieux. Nous avons la certitude qu’il observait la Loi de Moïse avec un religieux respect. Il ne manifesta jamais de désaccord avec les scribes et les pharisiens sur le caractère sacré de la Loi ».
38 Mt. V, 17.
39 Le salut est offert gratuitement à tout homme qui croit en Jésus. Cette foi donne la force d’accomplir pleinement la volonté divine qui s’exprime dans les commandements.
40 Cf. Mt. V, 20-48. La phrase : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat » (Mc. Π, 27) est à comprendre en ce sens.
41 Ainsi en Le. IV, 1721 où, après avoir lu Is. LXI, 1-2, Jésus dit : « Aujourd’hui s’accomplit à vos oreilles ce passage de l’Écriture ». Cf. aussi Mt. XXI, 16.42 ; XXVI, 31, etc.
42 Cf. Mt. XII, 3-4 ; Mc. II, 22-26 ; Lc. VI, 34, etc.
43 Cf. Mt. XXII, 31-32 ; Mc. X, 5-8, Mt. IX, 12-13, etc.
44 Cf. Mt. XVII, 1-7 ; Mc. IX, 2-8 ; Lc. EX, 28-36.
45 Les trois lectures dominicales sont une trace de cette continuité, les textes de l’Ancien Testament et du Nouveau se répondant et s’éclairant mutuellement.
46 Lc. XXIV, 44.
47 Lc. XXIV, 45.
48 Vatican II. Les seize documents conciliaires, éd. P.-A. MARTIN, Paris-Montréal, 1967, p. 552.
Auteur
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Soigner ou punir ?
Un regard empirique sur la défense sociale en Belgique
Yves Cartuyvels, Brice Chametiers et Anne Wyvekens (dir.)
2010
Savoirs experts et profanes dans la construction des problèmes publics
Ludivine Damay, Denis Benjamin et Denis Duez (dir.)
2011
Droit et Justice en Afrique coloniale
Traditions, productions et réformes
Bérangère Piret, Charlotte Braillon, Laurence Montel et al. (dir.)
2014
De la religion que l’on voit à la religion que l’on ne voit pas
Les jeunes, le religieux et le travail social
Maryam Kolly
2018
Le manifeste Conscience africaine (1956)
Élites congolaises et société coloniale. Regards croisés
Nathalie Tousignant (dir.)
2009
Être mobile
Vécus du temps et usages des modes de transport à Bruxelles
Michel Hubert, Philippe Huynen et Bertrand Montulet
2007