Être mobile
Vécus du temps et usages des modes de transport à Bruxelles
Depuis la grande enquête sur la mobilité quotidienne des Belges (MOBEL), réalisée en 1999 par le Groupe de recherche sur les transports (GRT) de Namur, on sait que, dans l'ensemble des pratiques de mobilité, les déplacements pour raisons professionnelles ne sont plus dominants aujourd'hui, tant au niveau de leur nombre que des kilomètres parcourus. Les déplacements de loisirs, ceux pour les courses, ou ceux consacrés aux sociabilités familiales et amicales occupent dorénavant une place prépond...
Note de l’éditeur
Publication réalisée avec l'aide du Ministre B. Cerexhe, en charge de la recherche scientifique au sein du gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale.
Éditeur : Presses universitaires Saint-Louis Bruxelles
Lieu d’édition : Bruxelles
Publication sur OpenEdition Books : 28 mai 2019
ISBN numérique : 978-2-8028-0462-8
DOI : 10.4000/books.pusl.10532
Collection : Travaux et recherches | 53
Année d’édition : 2007
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-8028-0180-1
Nombre de pages : 220
Partie I. Éléments de contextualisation
Partie II. Attitudes temporelles, perceptions spatiales et mobilités
Partie III. Quelques enseignements complémentaires
Depuis la grande enquête sur la mobilité quotidienne des Belges (MOBEL), réalisée en 1999 par le Groupe de recherche sur les transports (GRT) de Namur, on sait que, dans l'ensemble des pratiques de mobilité, les déplacements pour raisons professionnelles ne sont plus dominants aujourd'hui, tant au niveau de leur nombre que des kilomètres parcourus. Les déplacements de loisirs, ceux pour les courses, ou ceux consacrés aux sociabilités familiales et amicales occupent dorénavant une place prépondérante, même si les déplacements professionnels continuent à être structurants pour bon nombre de personnes et qu'ils se manifestent de manière particulièrement visible aux heures de pointe.
Ce constat, ajouté à celui relatif à la diversification des formes d'emploi et des temps de travail (travail à temps partiel, horaires flexibles, travail à domicile...), a des conséquences concrètes directement observables, particulièrement à Bruxelles : allongement des heures de pointe, multiplication des déplacements en journée notamment sur le temps de midi, usage intensif des moyens de transport le samedi, augmentation de près de 50% du nombre de voyageurs transportés par la STIB au cours des cinq dernières années, etc. C'est dans ce contexte que la recherche présentée dans ce livre prend toute sa pertinence : elle vise à appréhender les multiples vécus du temps et de l'espace, et les usages des modes de transport qui en découlent avec, en toile de fond, la question de la synchronisation des temporalités urbaines.
Cette recherche, financée par la Région de Bruxelles-Capitale dans le cadre du programme Prospective Research for Brussels, se focalise sur la mobilité à Bruxelles, qu'elle soit le fait des Bruxellois (qui prennent à leur charge plus de 70 % des déplacements dans la Région) ou des non-Bruxellois, mais ses enseignements peuvent interroger d'autres contextes et ses apports méthodologiques être transposés à d'autres études.
Docteur en sociologie, Michel HUBERT est professeur aux Facultés universitaires Saint-Louis à Bruxelles où un de ses enseignements porte sur les « Mutations et politiques urbaines contemporaines ». Il dirige le Centre d'études sociologiques, le Réseau interdisciplinaire de recherches sur Bruxelles et Brussels Studies, la revue scientifique électronique pour les recherches sur Bruxelles.
Licencié en sociologie et informaticien, est assistant chargé d'enseignement aux Facultés universitaires Saint-Louis à Bruxelles. Ses enseignements visent la gestion et l'analyse de données quantitatives en sciences humaines.
Docteur en sociologie, est chercheur et chargé de cours invité aux Facultés universitaires Saint-Louis à Bruxelles. Spécialisé dans les questions de mobilités et de temporalités, il assume la responsabilité du groupe de travail « Mobilités spatiales et fluidités sociales » de l'Association internationale des sociologues de langue française (AISLF). Il enseigne la sociologie dans plusieurs instituts supérieurs et universitaires.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Soigner ou punir ?
Un regard empirique sur la défense sociale en Belgique
Yves Cartuyvels, Brice Chametiers et Anne Wyvekens (dir.)
2010
Savoirs experts et profanes dans la construction des problèmes publics
Ludivine Damay, Denis Benjamin et Denis Duez (dir.)
2011
Droit et Justice en Afrique coloniale
Traditions, productions et réformes
Bérangère Piret, Charlotte Braillon, Laurence Montel et al. (dir.)
2014
De la religion que l’on voit à la religion que l’on ne voit pas
Les jeunes, le religieux et le travail social
Maryam Kolly
2018
Le manifeste Conscience africaine (1956)
Élites congolaises et société coloniale. Regards croisés
Nathalie Tousignant (dir.)
2009