1 Signes, p. 24.
2 Ibidem.
3 Idem, p. 27.
4 VI, v. 1 dans le Poème de Parménide, présenté par J. BEAUFRET, p. 80. Sur cette méditation du fragment de Parménide, on relira HEIDEGGER, Qu’appelle-t-on penser ? (Paris, P. U. F., 1959, notamment pp. 183-186).
5 Signes, p. 27. Ceci renvoie aussi à HEIDEGGER, Introduction à la métaphysique, Paris, P. U. F., 1958, p. 189.
6 « Le philosophe et la sociologie » dans Signes, p. 155.
7 « Chaque mot n’a son sens qu’autant qu’il est soutenu dans cette signification par tous les autres, et comme la même chose est vraie de ces derniers, la seule réalité est la Gestalt de la langue » (La conscience et l’acquisition du langage dans Bulletin de psychologie, t. XVIII, nov. 1964, p. 256).
8 Pas plus qu’il n’y en a dans l’image heideggérienne du « Berger de l’Etre », quoi qu’en dise M. Dufrenne (Pour l’homme, Paris, Seuil, 1968, pp. 26-27). Sur le mode acausal de la philosophie, voir Signes, pp. 140-141.
9 Signes, p. 147.
10 Sur le problème des rapports entre philosophie du langage et linguistique, voir un livre récent de G. CHARRON, Du langage, Ottawa, Editions de l’Université d’Ottawa, 1972. On y trouve le parallèle entre une pensée du langage et une linguistique résolument scientiste, bourrée de présupposés philosophiques. Cfr notamment « Ce que Merleau-Ponty et Martinet pouvait apprendre l’un de l’autre » (p. 153) et « La science anticipée par la philosophie de Merleau-Ponty » (p. 163).
11 Signes, p. 53.
12 Über die Verschiedenheit des Menschliches Sprachbaues, in Schriften zur Sprachphilosophie, Darmstadt, Wissenschaftliche Buchgesellschaft, 1963, chap. 8.
13 Dans Language, New York, Hot, Rinchart and Windon, 1961, Bloomfield qualifie cet essai du « premier grand livre de linguistique générale » (p. 18).
14 « La signification sans aucun signe, la chose même — ce comble de clarté serait l’évanouissement de toute clarté,... » (Signes, p. 103).
15 On peut mesurer ici, lorsqu’il s’agit de l’expression, toute la distance qui sépare Merleau-Ponty du Husserl des Recherches logiques (L. II). Dans les Recherches logiques, le signe est un acte à deux faces, l’aspect physique et l’aspect intentionnel. Mais seul le côté mental du signe est constitutif de la signification, l’aspect physique est contingent ; l’expression n’a donc pas une fontion générative de sens, elle déclenche seulement le sens visé. De sorte que demeure chez Husserl une sorte de dualisme résiduel : quoique l’origine de la signification soit dans la perception (ce que retiendra Merleau-Ponty), on ne voit pas bien d’où viennent ces significations, qui sont retrouvées et exprimées. Husserl était surtout préoccupé alors de surmonter le psychologisme et l’historicisme du sens. Par contre, dans l’Origine de la géométrie, le langage devient ce qui permet à l’idée son objectivité, par son expression et l’intersubjectivité qu’elle présuppose et qu’elle permet en même temps. Le langage devient alors le corps de l’idée, sa manifestation, la signification quitte le stade de la genèse passive, elle devient le thème du geste-langage. Sur l’évolution de l’expression chez Husserl, voir R. BRUZINA, op. cit., stt p. 117 et 136-138.
16 Cfr P. KLEE, « L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible ». (Théorie de l’art moderne, Genève, Gonthier, 1969, p. 33).
17 Voir « Le fantôme d’un langage pur », dans La prose du monde, pp. 7 à 14.
18 Signes, p. 56.
19 Ibidem.
20 Ce qu’Heidegger nous montre dans « L’origine de l’œuvre d’art » (Chemins, Paris, Gallimard, 1962, pp. 11-68).
21 Signes, p. 58.
22 Signes, p. 98.
23 Signes, p. 100.
24 Ibidem.
25 Idem, p. 99.
26 Nous soulignons.
27 Idem, p. 100.
28 Idem, pp. 199-200.
29 Signes, p. 101.
30 Ibidem.
31 Idem, p. 102.
32 Déjà dans un cours de psychologie plus ancien, Merleau-Ponty semblait conscient de cette alternative. Il discute la conception de Piaget sur le comportement intelligent Celui-ci considère la faculté logique comme superposée à l’expérience concrète et extérieure à elle. Or pour Merleau-Ponty, l’intelligence saisit bien les relations hors des faits, mais inséparables de ceux-ci. L’intelligence n’est pas « hors » du temps, c’est l’existant qui est rationnel. Ce que vise l’intelligence c’est le rapport pur, mais inséparable de l’expérience. Et Merleau-Ponty de rappeler l’intuition kantienne, prise dans l’espace-temps, ce point aveugle, qui est précisément non-coïncidence. Se ralliant à Wertheimer « il faut, écrit-il, se faire de la vérité même une conception structurale » (Bull. de psychologie, t. XVIII, nov. 1964, pp. 214-215).
33 Ce que Ch. Peirce voyait bien avant Saussure.
34 Cfr J. DERRIDA, « Ousia et gramme » dans l’Endurance de la Pensée, pp. 219-266.
35 Cfr Signes.
36 p. 263.
37 Signes, p. 98,
38 L’œil et l’esprit, dans Les Temps modernes, 1961, nos 184-185 p 226
39 Signes, p. 101.
40 F. WAHL relève cette impasse à propos de Michel Foucault : « Ou la structure, ou l’être... Chercher en phénoménologue, c’est-à-dire en deça du structuralisme, l’être du langage défini par le structuralisme est un projet contradictoire » (Qu’est-ce que le structuralisme ?, Paris, Seuil, 1968, pp. 320-321). Si la structure porte toute intelligibilité, on ne peut penser son « reste ». Merleau-Ponty tente de se défendre à tout prix contre la « vérité » hégélienne (Signes, p. 102).
41 Même si le langage « prétend récupérer les choses comme elles sont » (Signes, p. 100).
42 Le visible et l’invisible, p. 319 (« Notes de travail »). Remarquons la nostalgie « logocentrique » de ces différentes expressions.
43 « Le philosophe et la sociologie » dans Signes, p. 131.
44 Eloge de la philosophie, p. 26. Merleau-Ponty ajoute : « Peut-être n’a-t-il pas lui-même tiré de ces mots tout leur sens ».
45 Ce qui rend la comparaison du jeu d’échecs beaucoup plus fidèle, puisque chaque état du jeu dépend de l’état passé et de l’état futur.
46 Cfr Eloge de la philosophie, p. 75.
47 Cfr Bulletin de psychologie, t. XVIII, nov. 1964, p. 226.
48 Bulletin de psychologie, t. XVIII, nov. 1964, pp. 230 à 235.
49 « Le philosophe et son ombre » dans Signes, p. 227.
50 Idem, p. 228.
51 Ibidem.
52 On sait qu’il s’agit du titre projeté pour Le visible et l’invisible.
53 Notamment dans Qu’appelle-t-on penser ?, Paris, P. U. F., 1959.