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Chapitre VI. Manies toxiques et risques maniés en contexte prohibitionniste

p. 247-333


Extrait

1L’échec du pouvoir de la grammaire juridique de la criminalisation est imposition de la souffrance à l’égard des personnes. Celles-ci pourront être construites, par des personnes étrangères aux appareils juridico-pénaux, à partir de cette même grammaire. On trouvera avec peu d’efforts quantité de personnes qui considèrent que le consommateur de drogues interdites n’est et ne saurait être autre chose qu’un infracteur – quelque part entre le transgresseur des « règles communément obligatoires que ‘Dieu lui-même ne peut changer’ » (pour reprendre la formule de Weber) et la personne faite infracteur dans toute la transparence d’un processus purement contingent. Si l’on trouvera avec peu d’efforts des personnes pour qui l’usage se situe entre les pôles du crime-péché et du crime simplement énoncé dans un arbitraire d’autant plus violent, la quête de personnes pour qui l’usage est avant tout autre chose pourrait être encore plus courte. Insuffisance du droit pénal dans la démonstrat

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