1 Franck Farnel J., Le lobbying : stratégies et techniques d’intervention, Paris, Éditions Organisation, 1994. Lamarque G., Le Lobbying, Paris, PUF, Que sais-je, p. 6.
2 Pour une chronolgie plus complète, je renvoie à Dorigny M. et Gainot B. « la Révolution et la question coloniale (1789-1804) », in Biard M. (dir.), La Révolution française, une histoire toujours vivante, Paris, CNRS Éditions « Biblis », 2014, p. 269-286.
3 Tarrade J., Le commerce colonial de la France à la fin de l’Ancien Régime. L’évolution du régime de l’« Exclusif » de 1763 à 1789, Paris, PUF, 1972. Bénot Y., La Révolution française et la fin des colonies, 1789-1794, Paris, La Découverte, 1987 (2004), notamment le chapitre 2, p. 43-56.
4 Madiou T., Histoire d’Haïti, t. 1 (1492-1799), Port-au-Prince, Éditions Henri Deschamps, 1989, p. 54.
5 Liébart D., « Un groupe de pression contre-révolutionnaire : le club Massiac sous la Constituante », Annales historiques de la Révolution Française, no 354, octobre-décembre 2008, p. 29-50.
6 Frostin C., Les révoltes blanches à Saint-Domingue aux XVIIe et XVIIIe siècles, Rennes, PUR, 2008, p. 211-241.
7 Burstin H., L’invention du Sans-culotte. Regards sur le Paris révolutionnaire, Paris, Éditions Odile Jacob, 2005.
8 Pour toutes ces péripéties, je renvoie à l’étude fouillée de Piquet J. D., appuyée sur la série D XXV des Archives nationales, L’émancipation des Noirs dans la Révolution française (1789-1795), Paris, Karthala, 2002.
9 Benot Y., « Comment la Convention a-t-elle aboli l’esclavage en l’an II ? », Annales historiques de la Révolution française no 293-294, juillet-décembre 1993, p. 349-361.
10 Wanquet C., La France et la première abolition de l’escalavage (1794-1802). Le cas des colonies orientales ; Île de France (Maurice) et Réunion, Paris, Karthala, 1998, p. 193-216. Wanquet C., « Un jacobin esclavagiste, Benoît Gouly », Annales historiques de la Révolution française, no 293-294, juillet-décembre 1993, p. 445-468.
11 Gainot B., « Bottu, le républicain des colonies », Annales historiques de la Révolution française no 293-294, juillet-décembre 1993, p. 431-444.
12 Gainot B., « La constitutionnalisation de la liberté générale sous le Directoire ; 1795-1800 », in Les abolitions de l’esclavage, de Sonthonax à Schoelcher : 1793-1794-1848, Benot Y. et Dorigny M. (dir.). Presses universitaires de Vincennes et Éditions UNESCO, 1995, p. 213-229.
13 Bénot Y. « Le 18 brumaire, un enjeu colonial ? », in Du Directoire au Consulat. Brumaire dans l’histoire du lien politique et de l’État-Nation, Jessenne J. P. (dir.), Centre de recherche sur l’Histoire de l’Europe du Nord-Ouest, et Grhis de l’université de Rouen, 2001, p. 243-255. L’auteur avance l’hypothèse de la permanence d’un « parti colon » de 1793 à 1799, qui se tient aux commandes de la politique coloniale dès le lendemain du coup d’État de Bonaparte. Cette hypothèse est nuancée par Wanquet C., La France et la première abolition de l’esclavage, op. cit., p. 521-656, qui voit plutôt une recomposition des intérêts coloniaux, et qui souligne les hésitations de Bonaparte sur la marche à suivre en matière de législation coloniale entre 1799 et 1803.
14 Garran-Coulon J.P., Rapport sur les troubles de Saint-Domingue fait au nom de la Commission des colonies, des comités de Salut public, de Législation et de Marine, réunis par Jean-Philippe Garran, député par le département du Loiret, publication en quatre volumes (ans V-VII), consultés à la bibliothèque de l’Institut d’Histoire de la Révolution Française. Ses propos sont repris par Madiou T., Histoire d’Haïti, op. cit., p. 54.
15 Liébart D., « Un groupe de pression contre-révolutionnaire... », op. cit. ; et surtout Covo M., Commerce, empire et révolutions dans le monde atlantique. La colonie française de Saint-Domingue entre métropole et États-Unis (ca. 1778-ca. 1804), thèse sous la direction de François Weil, Paris, EHESS, soutenue en novembre 2013.
16 Chotard aîné, Origine des malheurs de Saint-Domingue, développement du système colonial, et moyens de restauration, Bordeaux, Imprimerie Dubois et Coudert, an XIII (1804).
17 Voir sur la question la thèse de Meadows R. D, The Planters of Saint-Domingue, 1750-1804 : Migratin and Exile in the French Revolutionary Atlantic, UMI Dissertations Services, Ann Arbor (MI), États-Unis, 2004. Également Gomez A., Le spectre de la révolution noire. L’impact de la révolution haïtienne dans le monde atlantique, 1790-1886, Rennes, PUR, 2013.
18 Les malheurs de Saint-Domingue. Réflexions sur la colonie de Saint-Domingue : ou Examen approfondi des causes de sa ruine et des mesures adoptées pour la rétablir..., Paris, Garnery, 1796, 2 vol. Benzaquen J. C. attribue la parenté de ce texte anonyme à François Laplace dans son article « Who was the author of L’Histoire des désastres de Saint-Domingue, published in Paris in the year III ? », French History, juin 2009, vol. 23, no 2, p. 261-267. Cette expérience se rapproche de celle des émigrés Européens ; cf. Karine Rance, Mémoires de nobles émigrés dans les pays germaniques pendant la Révolution Française, thèse de l’université Paris 1, sous la direction d’Étienne François, soutenue en 2001. Baptiste Biancardini prépare une thèse sur le lobby colonial entre la fin du Directoire et le Consulat, à l’université Paris 1.
19 C’est le sous-titre du Journal historique et politique de la Marine et des Colonies, op. cit., dont le premier numéro est daté du 18 août 1796.
20 Intervention de Barnave dans la séance du 8 mars 1790 de l’Assemblée nationale constituante, Archives Parlementaires, t. XII, p. 68.
21 Petit E., député des Conseils supérieurs des colonies, Traité sur le gouvernement des esclaves, t. 2, p. 28.
22 Observations d’Emard Millot sur les personnes dans les colonies françaises, AN, CC9A/47, fol. 8c., 18 juin 1814.