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Conclusion générale

p. 311-320


Extrait

1Le 14 juillet 1913, Raymond Poincaré remet solennellement son drapeau à la gendarmerie départementale. Le 4 novembre suivant, il est orné du nom de quatre inscriptions, parmi lesquelles Villodrigo. Magnifié par une institution en quête constante de légitimité militaire, le souvenir de ce combat exhume, après un siècle d’oubli, la participation de la gendarmerie à la guerre d’indépendance espagnole.

2Pourtant, la mémoire collective des gendarmes a gardé de la période impériale l’image d’un âge d’or. Si, à l’évidence, on ne peut considérer cette assertion comme historiquement vraie, on peut se demander jusqu’à quel point la campagne d’Espagne participe à ce phénomène de sacralisation mémorielle. L’intégration d’une partie des gendarmes à la garde impériale peut en être l’une des raisons, même si cette distinction très tardive répond plus d’un besoin que d’une récompense. La participation de la gendarmerie à de nombreux engagements et l’inscription du combat de Villodrigo au drape

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