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Chapitre VII. La fin de la domination française dans la péninsule et le retour en France (1812-1815)

p. 263-310


Extrait

1Aux sceptiques qui appellent Napoléon à la plus grande prudence lors du déclenchement des hostilités en Espagne, l’Empereur répond : « Si ceci devait me coûter 80 000 hommes, je ne le ferais pas, mais il n’en faudra pas douze mille. » Puis, à propos de l’insurrection espagnole, il ajoute : « Ceci est un enfantillage, ces gens ne savent pas ce qu’est une troupe française ; croyez-moi, cela finira vite, quand mon grand char politique est lancé, il faut qu’il passe : malheur à qui se trouve sous ses roues1. » Cette assurance affichée au début de la campagne, très éloignée au demeurant de l’effort de contrition du Mémorial de Sainte-Hélène2, ne se retrouve pas dans la réalité. Après la bataille de Vitoria, le 21 juin 1813, les troupes françaises refluent et franchissent les Pyrénées abandonnant définitivement la plupart de leurs possessions dans la péninsule. Boutés hors d’Espagne par les efforts conjugués des troupes régulières anglaises, portugaises et espagnoles et par les acti

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