1 Extraits d’une lettre adressée par Machault à Abraham Gradis le 13 janvier 1756, AN, fonds Gradis, 181 AQ 79, dossier 81.
2 Villiers P., « Une intervention méconnue de l’État dans la guerre et l’économie coloniale : le rôle des affrètements royaux pendant la guerre d’Indépendance américaine (1778-1783) », art. cit., p. 25.
3 D’après le fichier « Fournisseurs ».
4 SHD, Marine, Rt, 5 E 2-16, non folioté.
5 Marrien L., « Le littoral du pays marandais, espace d’échanges, de production et de migrations entre le golfe du Saint-Laurent et le Centre-Ouest français », art. cit., p. 218.
6 SHD, Marine, Rt, 1 E 101, f° 663.
7 SHD, Marine, Rt, 1 E 117, f° 549.
8 SHD, Marine, Rt, 1 E 226, f° 39.
9 Sur la base d’un tarif identique à celui pratiqué pour les affrètements de 1740.
10 SHD, Marine, Rt, 1 E 130, f° 373, 1 E 106, f° 513, et 1 E 136, f° 165.
11 Sur la base d’un fret à 60/100 livres/tonneau. Là-encore, il s’agit d’un tarif fondé sur les prix constatés à la même période.
12 Bosher J.-F., « Guerre et activités de la marine marchande au Canada (1743-1763) », Acerra M., Poussou J.-P., Vergé-franceschi M. et Zysberg A., État, Marine et Société, Paris, Presses de l’université de Paris-Sorbonne, 1995, p. 49.
13 SHD, Marine, Rt, 1 R 36, non folioté.
14 Jean Meyer signale l’habitude qu’avaient les armateurs de ne pas tenir compte de la perte de valeur des navires au fur et à mesure de leur utilisation, ce qui conduit à une surestimation notoire de leur valeur dans les mises-hors, Meyer J., L’armement nantais dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, op. cit., p. 154.
15 Braudel F., Civilisation matérielle, économie et capitalisme, XVe-XVIIIe siècle, Paris, Armand Colin, 1979, tome II, p. 268.
16 Daudin G., op. cit., p. 245.
17 Gabet C., op. cit., p. 80.
18 À gauche sur la toile, au premier plan, cinq hommes s’activent à décharger du chanvre (cf. cahier central).
19 Corre O., op. cit., p. 717.
20 SHD, Marine, Rt, 1 E 165, f° 599, et 1 E 167, f° 611.
21 SHD, Marine, Rt, 1 E 422, f° 48.
22 À titre de comparaison, la solde d’un matelot à la haute paie était de 17-18 livres par mois sur les navires du roi, et celle d’un matelot marennais de 22 livres, Acerra M. et Zysberg A., op. cit., p. 160, et Sauzeau T., op. cit., p. 238.
23 SHD, Marine, Rt, 6 E 2, 4, non folioté.
24 SHD, Marine, Rt, 1 E 422, f° 369, et 1 E 205, f° 205.
25 ADCM, 3 E 21/74, notaire Tayau, inventaire des meubles, effets, titres et papiers dressé le 1er août 1741, Acerra M., « Fortune de mer au XVIIIe siècle ou comment s’enrichir quand on est un modeste pilote du roi à Rochefort », op. cit., p. 231, et ADCM, 3 E 21/85, notaire Tayau, inventaire des meubles et effets dressé le 24 janvier 1760.
26 Acerra M., art. cit., p. 233.
27 Hypothèse empruntée à Acerra M., art. cit., p. 234. Les autres cas rencontrés montrent qu’elle est tout à fait plausible.
28 Aujourd’hui rue Grimaux et rue Thiers.
29 Acerra M. et Zysberg A., op. cit., p. 160.
30 SHD, Marine, Rt, 1 E 172, f° 481.
31 SHD, Marine, Rt, 1 E 130, f° 7.
32 Gabet C., « Le commerce des officiers sur les vaisseaux de la Royale sous Louis XIV », Rochefort et la mer, no 3, p. 27.
33 Pétré-Grenouillau O., Les négoces maritimes français, XVIIe-XXe siècle, Paris, Belin, 1997, p. 200. L’auteur reprend d’ailleurs comme illustration la description de Rambert G., Histoire du commerce de Marseille, Paris, Plon 1959, p. 308.
34 Gabet C., art. cit., p. 24.
35 Dans son analyse du financement de la mise-hors, Jean Meyer détaille les contours du « prêt à la grosse », Meyer J., op. cit., p. 151.
36 La livre des îles valant un tiers de moins, la parité pouvoir d’achat des 838 livres fut alors de 1114 livres. Le tarif retenu à 18 livres/quintal correspond à une moyenne des prix des années 1740, Butel P., op. cit., p. 109.
37 Retenons une différence de 25 % entre le prix d’achat à la Martinique, destination de la Gironde, et le prix de vente en métropole, Guillet B., La Marie séraphique, navire négrier, Nantes, Musée d’histoire de Nantes-MeMo, 2009, p. 127.
38 Kaplan S., Les ventres de Paris : pouvoir et approvisionnement dans la France d’Ancien Régime, Paris, Fayard, 1988, p. 176.
39 AN, Marine, C 7, 16, dossier Barailh, et Vergé-Franceschi M., Les officiers généraux de la marine royale, op. cit., p. 550. Pris en flagrant délit avec un ballot de « 100 livres de gros fil de Poitou », Barailh fut condamné à une amende, dont il fut toutefois déchargé.
40 Gabet C., art. cit., p. 28.
41 AN, fonds Gradis, 181 AQ 75, dossier 35.
42 Marzagalli S., « Opportunités et contraintes du commerce colonial dans l’Atlantique français au XVIIIe siècle : La cas de la maison Gradis de Bordeaux », op. cit., p. 92 ; et Marzagalli S., « Bordeaux et le Canada (1663-1763) », Augeron M. et Guillemet D., Champlain ou les portes du Nouveau-Monde, Cinq siècles d’échanges entre le Centre-Ouest français et l’Amérique du Nord, XVIe-XXe siècles, La Crèche, Geste Éditions, 2004, p. 207.
43 D’après les articles « Bigot » et « Bréard » sur www.biographi.ca/index-f.html, version en ligne de Halpenny F.-G. et Hamelin J. (dir.), Dictionnaire biographique du Canada, Laval (Québec), Presses de l’université de Laval, 1968-1998.
44 Plouviez D., op. cit., p. 272.
45 AN, fonds Gradis, 181 AQ 80, dossier 93.
46 Marzagalli S., art. cit., p. 95.
47 AN, fonds Gradis, 181 AQ 82, dossier 110.
48 AN, fonds Gradis, 181 AQ 81, dossier 102.
49 AN, fonds Gradis, 181 AQ 83, dossier 130. Il est prévu un taux de change de 28 % au lieu des 33 % habituels, ce qui aboutit à une commission de 5 %.
50 Marzagalli S., art. cit., p. 90.
51 Villiers P., op. cit.
52 SHD, Marine, Rt, 1 R 31, non folioté.
53 Meyer J., op. cit., p. 84.
54 D’après les informations de SHD, Marine, Rt, 1 R 31, non folioté. Les autres données ont été tirées de Meyer J., op. cit., p. 283, et de Villiers P., op. cit., p. 372.
55 Bien que la pratique ne fût pas systématique, ni régulière, Jean Meyer estime que l’amortissement d’un navire intervenait lors de son premier voyage, et non pas en fonction de la durée de vie moyenne des navires, Meyer J., op. cit., p. 154.
56 Par déduction, il est possible d’évaluer la valeur initiale de la Bonne-Mère, à partir des indications livrées par Jean Meyer sur les armements réalisés à Nantes, Meyer J., op. cit., p. 283.
57 D’après le fichier « Mouvements ». Il ne fait aucun doute que cette particularité trouva son explication dans un paiement effectué intégralement dès la signature du contrat d’affrètement, et non comme habituellement avec 50 % de la somme au départ du navire, complétés ensuite par le versement du 3e quart à 3 mois, puis du 4e à 6 mois, Villiers P., op. cit., p. 282.
58 Villiers P., op. cit., p. 369.
59 Le tarif de 3 sols/livre est trois fois supérieur à ceux appliqués par la Marine sur ses navires (selon relevés du fichier « Emport »), mais reste sans doute un seuil bas. En effet, proposant une recette de 155 100 livres pour ce même navire, Patrick Villiers retient quant à lui un tarif de 360 livres/tonneau, Villers P., op. cit., p. 371.
60 D’après les données de Meyer J., op. cit., p. 283, et Villiers P., op. cit., p. 372. Le taux d’assurance est celui proposé par Ducoin J., op. cit., p. 160.
61 Selon l’équation proposée par Daudin G., op. cit., p. 272.
62 Le tableau reprend les données de Jean Meyer et Patrick Villiers. Les tarifs d’achat et de vente de sucre sont tirés de Villiers P., op. cit., p. 362, et de Guillet B., op. cit., p. 127.
63 Villiers P., op. cit., p. 389.
64 Meyer J., op. cit., p. 281.
65 Deveau J.-M., op. cit., p. 297, et Meyer J., op. cit., p. 223.
66 AN, Fonds Gradis, 181 AQ 83, dossier 128.
67 Marzagalli S., art. cit., p. 101.
68 Buchet C., Marine, économie et société, un exemple d’interaction : l’avitaillement de la Royal Navy durant la guerre de Sept Ans, op. cit., p. 163.
69 Arrêt du conseil d’État du 22 décembre 1775, Œuvres de Turgot, Osnabruck, Zeller, 1844, p. 231.
70 Voir sur ce point Acerra M., op. cit., p. 27.
71 Reproduit dans Acerra M. et Meyer J., L’empire des mers, op. cit., p. 114, et complété par SHD, Fonds Nivard, ms 144, no 156.
72 BNF, département des Estampes, Va 429, format 6 « plan de la ville et port de Rochefort en l’état qu’il était en 1688, vue de basse mer » (cf. cahier central).
73 Gabet C., op. cit., p. 260
74 César-François Cassini de hury, carte générale de la France, 101, [La Rochelle], no 101, feuille 97, BNF.
75 AN, Marine, D2 34, f° 204.
76 Détail de l’aquarelle de l’arsenal de Rochefort, Gérard Edelinck, 1728, CCI de Rochefort et de la Saintonge (cliché Martine Acerra).
77 AN, Marine, D2 34, f° 307.
78 Augeron M. et Saint-Hilaire M., « Des économies interconnectées », Augeron M. et Guillemet D., Champlain ou les portes du Nouveau-Monde, Cinq siècles d’échanges entre le Centre-Ouest français et l’Amérique du Nord, XVIe-XXe siècles, La Crèche, Geste Editions, 2004, p. 154 ; et Guillemet D., « Des flux est-ouest longtemps dominants : les axes sévriens et charentais (Moyen Âge – XIXe siècle) », Augeron M. et Guillemet D., op. cit., p. 157.
79 Huetz-de-Lemps C., Géographie du commerce de Bordeaux à la fin du règne de Louis XIV, Paris, Mouton, 1975, p. 539.
80 Dubois F. (coord.), Rochefort et le pays rochefortais, Paris, Editions du Patrimoine, collections Villes et pays d’art et d’histoire, 2003, p. 14. L’histoire portuaire de Rochefort au XIXe reste à cet égard un terrain d’étude vierge.
81 Young A., Voyages en France, Paris Armand Colin, 1933.
82 SHD, Marine, Rt, 1 E 400, f° 215, cité par Sauzeau T., « La Charente au long-cours : croissance, crise et reprise du grand commerce rochefortais (1760-1830) », Augeron M. et Duplessis R. (dir.), Fleuves, rivières et colonies, La France et ses empires, Paris, Les Indes savantes, 2010, p. 245.
83 AN, Marine, D2 34, f° 204.
84 SHD, Marine, Rt, 7 P 8-1, f° 1 à 30.
85 SHD, Marine, Rt, 7 P 8-1 à 3.
86 D’après SHD, Marine, Rt, 7 P 8-1 à 3.
87 D’après fichier « Mouvements » et SHD, Marine, Rt, 7 P 8-1 à 3 et 6 P 50 à 55.
88 Bec J.-P., L’activité commerciale du port de Rochefort à la fin du XVIIIe siècle (1780-1789), Mémoire de maîtrise, université de Poitiers, 1970. L’auteur a ainsi montré que la série C des archives départementales de Charente-Maritime pouvait constituer une source sur le sujet, sans toutefois autoriser la statistique.
89 ANR Navigocorpus menée de 2007 à 2011 sous l’égide de Silvia Marzagalli.
90 AN, G5, 131.
91 AN, G 5, 131.
92 Le Bouëdec G., « Le Cabotage sur la façade atlantique française (XVIe-XIXe siècles) », Revue d’histoire maritime, Histoire du cabotage européen aux XVIe-XIXe siècles, no 8, 2008, p. 9.
93 AN, G 5, 131.
94 SHD, 7 P 8, 1 à 3, et AN, G 5, 131. La carte est établie en fonction des rôles de désarmement des navires, et des droits d’ancrage (1780).
95 Sauzeau T., « Les barques du Centre-Ouest et du Sud-Ouest atlantiques au XVIIIe siècle », Revue d’histoire maritime, Histoire du cabotage européen aux XVIe-XIXe siècles, no 8, 2008, p. 158.
96 Sauzeau T., « Les petits ports, animateurs de l’économie maritime de la mer des Pertuis saintongeais (XVe-XVIIIe siècles) », Rives méditerranéennes. Les petits ports, no 35, 2010, p. 79.
97 Article premier des lettres patentes d’avril 1717.
98 L’article XV stipule que les ports autorisés à assurer une fonction d’entrepôt furent ceux autorisés à commercer avec les « isles ».
99 Arrêt du conseil d’État du 22 décembre 1775, Œuvres de Turgot, Osnabruck, Zeller, 1844, p. 231.
100 Sauzeau T., art. cit., p. 245.
101 Pétré-Grenouilleau O., op. cit., p. 238.
102 Pétré-Grenouilleau O., op. cit., p. 117.
103 Sauzeau T., art. cit., p. 247.
104 Mettas J., Répertoire des expéditions négrières françaises au XVIIIe siècle : ports autres que Nantes, Paris, Société française d’Histoire d’outre-mer, 1984, rubrique « Rochefort ».
105 Tarrade J., op. cit., p. 83.
106 Sauzeau T., art. cit., p. 249, et Vergnault A., Le commerce maritime à Rochefort Durant la guerre d’Indépendance américaine, Mémoire de master 1, université de Poitiers, 2006, p. 172.
107 Sauzeau T., art. cit., p. 249.
108 Butel P., op. cit., p. 254.
109 Marzagalli S., art. cit., p. 107.
110 Buchet C., op. cit.