Les porteurs de la mémoire de guerre d’Algérie dans le Loir-et-Cher
p. 43-49
Texte intégral
1Le Loir-et-Cher1 est divisé en trois espaces géographiques bien différenciés : au Nord, la « petite Beauce » et une partie du Perche autour de Vendôme avec ses grandes et moyennes exploitations et ses nombreux ouvriers agricoles ; au centre, la vallée de la Loire, où se trouve Blois, sur la rive droite, qui se remet lentement des destructions de 1940 et qui abrite deux entreprises importantes : la chocolaterie Poulain et l’usine Air Équipement avec ses mille salariés ; au Sud, un vaste espace, la Sologne, avec ses petites et moyennes exploitations vouées à la polyculture ou à la viticulture. Notons que, pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation suivait le Cher et laissait la majeure partie du département en zone occupée et une toute petite partie en « zone libre » sur la rive gauche du Cher. De nombreux passeurs faisaient traverser le Cher de nuit à des familles juives ou à des résistants qui devaient fuir la zone occupée. Le Loir-et-Cher a donc été une terre de Résistance en relation avec les départements voisins du Loiret, du Cher, de l’Indre, du Limousin et d’Auvergne.
2Or moins de dix ans séparent la fin de la Seconde Guerre mondiale de la Toussaint 1954. Dès novembre 1955, un « Comité d’information et d’action pour une solution pacifique des problèmes d’AFN » est créé. Distinct du mouvement de la Paix, il regroupe des communistes, des socialistes mais aussi de nombreux protestants. Informer et s’informer sur l’Algérie, voilà l’objectif de ce Comité. On y trouve, dès l’origine, Jean Billeau, professeur d’anglais au lycée Augustin Thierry à Blois et le pasteur Durand. Il est à l’origine de nombreuses manifestations, tout au moins jusqu’en 1958. Les Algériens sont peu nombreux dans le Loir-et-Cher, au plus une centaine. À leur arrivée, ils bénéficient d’une grande solidarité pour leur trouver du travail, généralement dans le BTP, et des logements décents, soit en foyer, soit chez l’habitant. Mais ils sont aussi très surveillés par le FLN qui leur réclame l’impôt révolutionnaire et surveille leur mode de vie. S’ils ne le payent pas, ils sont confiés aux « groupes de choc » qui les emmènent à la périphérie de Blois où ils subissent des intimidations et souvent des brutalités.
3Que reste-t-il de ces années de guerre en Algérie dans la mémoire des habitants du Loir-et-Cher2 ? Dans quelle mesure a-t-elle été déterminée par le souvenir de la Résistance et la mémoire immédiate de ces deux événements ?
4Les manifestations contre le départ des rappelés, puis à l’annonce de l’embuscade de Palestro qui fait deux morts et un disparu dans la région de Vendôme et, enfin, les obsèques des soldats qui se déroulent selon un cérémonial fixé par le gouvernement français constituent les deux premières étapes. Ensuite, les associations d’Anciens Combattants, qui se divisent sur la date de la fin de la guerre d’Algérie, prennent le relai.
Le creuset des manifestations de 19563
5L’année 1956 a surtout été marquée par les événements de Saint-Aignan-Noyers et de Vendôme.
6Le conseil des ministres du 11 avril a décidé le rappel partiel du contingent de 1952, le départ de nouveaux appelés en Algérie et l’allongement à 27 mois du service militaire. Car le départ des rappelés donne lieu à de violentes manifestations dans de nombreuses régions. On cite souvent Grenoble où les CRS répriment les manifestants qui bloquent les voies, avec des grenades offensives. Or Grenoble s’embrase le 18 mai. À Noyers-sur-Cher, petite commune de la vallée du Cher où passe la ligne Tours-Vierzon, cela se déroule dès le 7 mai, et à Vendôme le 25 mai.
7Ces manifestations de mai-juin 1956 ont été sévèrement réprimées ; de nombreux manifestants ont été inculpés, emprisonnés et condamnés. Environ quatre-vingts militants, la plupart communistes ou membres de la CGT font entre trois mois et un an de prison.
8Pourquoi Vendôme, pourquoi Noyers et non pas Blois ? En fait, Blois a réagi aussi au départ des rappelés. Au matin du 7 mai 1956, les ouvriers d’Air Équipement ont accompagné leurs camarades au train en gare de Blois, parce que leur entreprise est le moteur du mouvement ouvrier de ces années-là. Le parti communiste et la CGT, fortement implantés, mobilisent parfois un millier de travailleurs sur leurs initiatives. Ce matin-là, il y avait justement à peu près un millier d’employés et d’ouvriers devant la gare de Blois. On crie : « paix en Algérie », « négociations », mais les choses en restent là. Les affaires militantes sont alors menées par un homme qui évoque à la fois la Résistance et les luttes ouvrières : Raymond Casas. Air Équipement intervient dès lors dans toutes les initiatives pour la paix les six années qui suivent. Mais ce matin-là, la gare de Blois n’est le théâtre d’aucune manifestation violente : de nombreux d’ouvriers se retrouvent néanmoins à Noyers où les événements prennent un tour tout différent.
9La vallée du Cher a été, en effet, une région de résistance sous l’occupation allemande. Ce pays de petits viticulteurs est aussi largement acquis aux idées socialistes et communistes. Les vignerons sont regroupés dans une organisation opposée à la politique de la traditionnelle Fédération des exploitants : « la ligue des vignerons », animée par Maurice Jourdain, communiste et figure de la résistance locale. Les vignerons subissent des quantums pour permettre la vente du vin d’Algérie. La ligue est une force politique dans la vallée du Cher, qui participe aux mobilisations.
10Un Comité d’action pour la paix en Algérie est constitué au début du mois d’avril dans le canton de Saint-Aignan. Lorsqu’après le 6 février 1956, Guy Mollet durcit ses positions sur l’Algérie et rappelle les disponibles, la situation se tend dans la vallée du Cher. Après les pétitions et les délégations, on en vient aux manifestations, lesquelles ont laissé un vif souvenir dans la mémoire de nos témoins4 qui en font le récit suivant. Le vendredi 20 avril, deux fascicules de rappel sont distribués dans le canton. Le samedi 21 avril, l’émotion est à son comble : les rappels amputent les fermes de jeunes bras dans des familles souvent endettées et déjà cruellement touchées par la dernière guerre. La population fait donc le serment d’« accompagner » les rappelés le lundi 23 avril en gare de Saint-Aignan-Noyers. Ce jour-là, vers 19 h, 800 à 900 personnes sont massées devant la gare. La foule grossit, envahit les voies, et bloque l’autorail. C’est une foule d’ouvriers, de paysans, de militants communistes et socialistes, et de maires et conseillers municipaux de toutes les tendances de la gauche locale. Les forces de l’ordre reçoivent du renfort mais se tiennent à distance. Ce jour-là, les responsables contrôlent la manifestation ; une motion est votée et portée une fois de plus en délégation à la mairie. Le train s’élance avec une heure de retard, emportant le seul jeune rappelé vers le Sud et l’Algérie.
11Le 3 mai, de nouveaux fascicules de rappel sont distribués par les gendarmes. Le comité pour la paix en Algérie est alerté et demande à la population d’accompagner de nouveau les rappelés à la gare. La lecture de ce tract souligne tous les éléments qui sous-tendent « l’affaire » de Saint-Aignan. Les rappelés ne doivent pas partir. Des gendarmes sont venus en renfort de Blois. À 19 h, le passage à niveau est fermé ; sous les ordres d un colonel, les gendarmes encerclent la gare, casqués, et l’arme au poing. Camions militaires, voitures, et radios sont stationnés devant la gare. À 19 h 20, le train n’arrive toujours pas. Il s’est arrêté bien avant la gare. À 19 h 25, il arrive enfin ; les manifestants occupent alors le passage à niveau. Ils sont environ 1 500 à 2 000. Les gendarmes chargent et frappent à coup de crosse et reprennent le passage à niveau. C’est une bataille rangée ; elle tourne à l’avantage des manifestants qui subtilisent un camion chargé de grenades lacrymogènes. Les gendarmes ont de nombreux blessés. Les manifestants obéissent maintenant à leurs anciens chefs de maquis. Néanmoins la manifestation prend fin… faute de combattants du côté des gendarmes. La salle d’attente de la gare est remplie de blessés ; des ambulances font la navette jusqu’à l’hôpital. Le maire de Noyers décide de venir sur les lieux afin d’y appeler au calme et à l’apaisement. Il est frappé par les gendarmes et meurt le lendemain d’une crise cardiaque.
12Les manifestants ont conscience de ce que représentait pour le pouvoir cet accompagnement des rappelés. Ils avaient participé à l’une des manifestations déterminées contre le rappel du contingent de mai-juin 1956. La répression et les réactions sont à la hauteur de l’événement. Dans la nuit, une véritable occupation policière est mise en place. Des CRS venus de Paris, de Bordeaux et même de Toulouse quadrillent les rues et vérifient les identités. Une impression de malaise pèse sur l’ensemble du pays. On prétend même que le maquis de Valençay a été reconstitué pour les rappelés insoumis ! C’est un bruit qui a couru dans toute cette région du centre de la France, bien sûr sans fondement. Maxime Bonnet paie cher sa présence à la manifestation : sept mois d’emprisonnement au fort du Hâ près de Bordeaux. Cinq autres manifestants sont arrêtés et incarcérés à Fresnes. Ils sont déférés devant le Tribunal Militaire permanent de Paris puis sont jugés par le tribunal correctionnel de Châteauroux !
13Mais Vendôme est également secouée par le « drame de Palestro » du 18 mai 1956 qui révèle aux Français que le pays est bien en « guerre » contre ce que la presse appelle pendant longtemps « les rebelles ». Ce jour-là, 21 rappelés du 9e RIC de la région parisienne sont tués ou blessés par le FLN après un combat dans les gorges de Palestro. Ce même jour, une fête est donnée dans le faubourg où le sergent Louis Bigot travaille. Deux Vendômois figurent parmi les victimes : le sergent Louis Bigot, de Fréteval, et le soldat Louis Goujon. On retrouve les corps de dix-huit d’entre eux, mutilés par les habitants des douars voisins : quinze étaient des pères de famille. Raphaëlle Branche a consacré une étude à cet événement en le replaçant dans le temps long et en remontant au XIXe siècle quand les Français ont confisqué les terres des douars pour les donner à des colons5 C’est pourquoi les villageois ont aussitôt adhéré au FLN. Le sous-préfet de Vendôme, craignant des incidents, demande à ce que les deux corps ne soient pas rapatriés en même temps, mais avec un délai de plusieurs mois : le soldat Goujon est inhumé le 3 mars 1957 et le sergent Bigot le 23 juillet 1958. Il y a également un disparu, Raymond Serreau, de la Fontenelle près de Vendôme. On espère le retrouver vivant : malheureusement son casque est retrouvé en mai 1963 et il est porté disparu. À midi, alerté par le sergent Callu, le commandant de la compagnie commença les recherches. Le guide kabyle fut retrouvé à 17 heures. De graves présomptions pèsent sur cet individu, qui, averti la veille du passage de la patrouille, aurait eu tout le temps d’avertir les hors-la-loi.
14Un seul est rescapé : le soldat Blanchard qui a réussi à se cacher et qui est évacué par hélicoptère vers l’hôpital Maillot à Alger. Or d’autres rappelés doivent partir le 25 mai : le train est donc bloqué en gare de Vendôme de 9 h 30 à 12 h 30. Le conducteur se solidarise et coupe le moteur. Jean Leleu prend la parole et propose que les manifestants partent en délégation de 1 500 personnes à la sous-préfecture et auprès de Gérard Yvon, maire SFIO de la ville, en entraînant les rappelés : quatre ouvriers sont arrêtés et transportés à Fresnes ; le samedi soir, six ouvriers se présentent à la gendarmerie afin de subir le sort de leurs camarades détenus. Les dix de Vendôme rejoignent les six de Noyers.
15Ces manifestations du printemps 1956 constituent dès lors une mémoire immédiate et vive, sorte de creuset de la mémoire de la guerre d’Algérie dans la région.
Le rituel des obsèques
16Sur les 141 noms inscrits sur le monument dédié aux morts en Afrique du Nord, 109 sont morts en Algérie. Dès le début du conflit, le gouvernement français, bien qu’il ne s’agisse que d’opérations « de maintien de l’ordre », décide de réactiver la circulaire « guerre » dans les communes où il y a eu un décès. Le militaire est d’abord inhumé en Algérie – une seule famille du département fait le voyage pour assister à la première inhumation – puis, pendant la saison hivernale, le corps est envoyé en France par Marseille, dans un cercueil plombé avant d’être dirigé vers la commune de résidence du défunt. En général, le corps arrive la veille ; la commune peut mettre à disposition une salle communale transformée en chapelle ardente afin que la population vienne rendre un dernier hommage au militaire décédé. Quelques familles préfèrent avoir le corps dans leur maison.
17Le lendemain a lieu la cérémonie ; quelques obsèques sont civiles, mais elles sont rares. Après l’office religieux, c’est la cérémonie au cimetière, toujours selon le même rituel. Le cercueil est recouvert du drapeau tricolore, porté par des soldats commandés par un officier qui lit la lettre envoyée par le chef de corps en Algérie qui insiste sur les qualités de courage et de bravoure du décédé même quand il s’agit d’un accident. Assistent à la cérémonie les élus (conseiller général, député, sénateur). Même le préfet ou le sous-préfet a fait le déplacement. Le maire prend la parole et retrace la courte vie du combattant. Ce jour est déclaré férié dans sa commune : les enfants des écoles sont présents, de même que les employés municipaux et bien sûr les collègues de travail du défunt. Des foules imposantes assistent à ces funérailles, venues de la commune et des communes voisines. Une seule famille refuse la cérémonie et préfère enterrer son fils dans l’intimité familiale parce qu’elle conteste la version des faits de l’accident6.
18Trois prises de parole contre la guerre se distinguent : les autorités civiles et militaires, prévenues, tiennent à quitter les lieux avant que des paroles trop dures n’aient été prononcées. Mais l’on est dans le cimetière ; la famille est là et les orateurs modèrent leurs propos : si bien que les paroles sont plutôt des paroles de réconfort et les autorités peuvent rester.
19Mais l’on constate que les familles n’hésitent pas à réclamer des explications aux militaires, en particulier à cette famille qui conteste que plusieurs militaires aient été placés dans un wagon découvert en tête de la locomotive pour détecter d’éventuels explosifs placés par les rebelles : ils n’ont rien vu et on a compté plusieurs morts dans le wagon. Il faut alors toute la force de persuasion du préfet et des officiers pour convaincre la famille d’accepter la cérémonie7. Résignés ou en colère, les familles et autorités communales instaurent avec ces obsèques un rituel immuable pour de longues années, un « lieu de mémoire » de la guerre d’Algérie.
Les associations d’anciens combattants et « le devoir de mémoire » : quand commémorer la fin de la guerre ?
20Plusieurs associations d’Anciens combattants se partagent les Anciens d’Algérie. Il y a d’abord la FNACA, puis l’UNR-AFN et l’ACPG-CATM8.
21En 1963, lors de son congrès à Montreuil, la FNACA, sur proposition d’un adhérent mutilé de la guerre d’Algérie originaire du Maine-et-Loire, décide de créer à la date du 19 mars une journée de commémoration en référence au 19 mars 1962, jour où le cessez-le-feu en Algérie a été proclamé. Il s’agit, en effet, d’un acte officiel signé entre le gouvernement et le FLN. Dès lors, l’association entreprend des démarches pour faire entériner cette date par le gouvernement français, tout en reconnaissant que le nombre des victimes a continué à s’aggraver avec les attentats de l’OAS, et les enlèvements d’Européens dans la région d’Oran et massacres de Harkis pour ceux qui n’avaient pas pu fuir en France. La première commémoration a lieu à Blois en 1969, et la FNACA continue d’inaugurer des rues du « 19 mars 1962 » et « aux morts en Algérie » encore aujourd’hui. Elle met au point une exposition qui tourne depuis dans les collèges afin de sensibiliser les élèves à cette guerre avec un succès tout relatif9. Et en 1972, le gouvernement, à l’initiative de l’UNR-AFN, propose une journée du souvenir lors de l’inhumation du soldat inconnu à Notre-Dame de Lorette (près d’Arras) le 16 octobre. Cette association inaugure des rues aux Anciens d’AFN et aux morts en AFN.
22Lorsque le président Jacques Chirac décrète, en 2003, la création d’une journée du souvenir à la date anniversaire de l’inauguration du mémorial aux morts en AFN érigé à Paris le 5 décembre 2002, la FNACA ne la reconnaît pas parce qu’il s’agit simplement d’un trou dans l’agenda du chef de l’État et qu’elle ne correspond à aucun événement précis dans leur mémoire collective
23Enfin, l’Assemblée nationale vote, le 6 décembre 2012, l’institution d’une journée du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc le 19 mars de chaque année, date qu’envisageait la FNACA depuis le début.
*
24Dans ce département fortement secoué, pendant la guerre d’Algérie, par les manifestations et le drame de Palestro, la mémoire est donc portée pour l’essentiel par les associations d’anciens combattants, en particulier la FNACA10. Elle entretient des relations « d’entente cordiale » avec les deux autres malgré leurs divergences – d’origine nationale – sur les dates de célébration. On peut enfin se demander pourquoi la ville de Blois attend 2006 pour inaugurer un monument mêlant la Seconde Guerre mondiale et les opérations extérieures, alors qu’un grand résistant et ministre de De Gaulle, Pierre Sudreau, y fut préfet de 1951 à 1955 et maire de 1971 à 1989. Mais ceci demanderait une autre recherche.
Notes de bas de page
1 Je me suis intéressée au département du Loir-et-Cher comme correspondante de l’Institut d’Histoire du Temps Présent dans le cadre de l’enquête lancée il y a dix ans par Raphaëlle Branche et Sylvie Thénaut sur « La France en guerre : 1954-1962 ». Il s’agissait d’étudier les répercussions du conflit algérien dans les départements français de métropole. Cf. Danielle Chevallier, « Les obsèques de soldats morts en Algérie », dans Raphaëlle Branche et Sylvie Thénault, La France en guerre. 1954-1962. Expériences métropolitaines de la guerre d’indépendance algérienne, Paris, Autrement, coll. « Mémoires/Histoire », 2008, p. 70-81.
2 Le département du Loir-et-Cher dispose de deux établissements militaires : la base aérienne de Romorantin et, à Blois, la caserne Maurice de Saxe, siège du 5e RI, où les soldats sont préparés au type de guerre qui les attend en Algérie.
3 Sur Noyers et Vendôme, Archives départementales (AD) du Loir-et-Cher, fonds ACPG-CATM (Association départementale des combattants, prisonniers de guerre et combattants d’Algérie, Tunisie, Maroc) de Loir-et-Cher, 1018W116 et 1018W117, 4WX255, 4W256 et 257, 1652W40 et 44.
4 Entre autres, Raymond Casas, entretien avec l’auteur et Raymond Casas, Mémoires à nos petits enfants, édition à compte d’auteur, 1993.
5 Raphaëlle Branche, L’embuscade de Palestro : Algérie 1956 (Le fait guerrier), Paris, A. Colin, 2010.
6 Cas de Klébert Deschamps évoqué dans la Nouvelle République du Loir et Cher du 25 octobre 1957 et 29 septembre 1958.
7 Cas de Jean-Louis Renard, AD Loir et Cher, fonds ACPG-CATM de Loir-et-Cher, 1659W2, 3 et 4.
8 FNACA : Fédération nationale des anciens combattants d’Algérie ; FNCPG-CATM : Fédération nationale des combattants et prisonniers de guerre-combattants Algérie, Tunisie et Maroc ; UNCAFN : Union nationale des combattants d’Afrique du Nord.
9 C’est seulement en 2006 qu’est inauguré, à Blois, un monument aux victimes de la Seconde Guerre mondiale, de l’Indochine, de l’AFN, de la Corée et des Théâtres des opérations extérieures, dans le jardin proche de la Halle aux Grains.
10 Je remercie particulièrement M. Pillon, de Vineuil, pour l’accueil chaleureux et l’accès à sa vaste documentation.
Auteur
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