1 Davis A. H. (président), « Discussion on the luminosity of Fulgora Candelaria, & c., at the ninety-ninth monthly meeting of the Entomological Club », Entomological Magazine, vol. 3, 1836, p. 45-57, 105-120. En 1838, John Westwood qualifia cette discussion d’« amusante invention », sans autre explication: Westwood J. O., « On the family Fulgoridae, with a monograph of the genus Fulgora of Linnaeus », Transactions of the Linnaean Society of London, vol. 18, 1838, p. 133.
2 Aujourd’hui l’insecte s’appelle Pyrops candelarius.
3 Davis A. H., « Discussion on the luminosity », art. cit., p. 47.
4 Parmi la littérature de plus en plus abondante sur Merian, mieux vaut commencer avec Davis N. Z., Juive, catholique, protestante. Trois femmes au XVIIe siècle, Paris, Le Seuil, 1997 [1re éd. angl. 1995], et Reitsma E., Maria Sibylla Merian and daughters : Women of art and science, Amsterdam, Rembrandt House Museum, 2008. Todd K., Chrysalis : Maria Sibylla Merian and the secrets of metamorphosis, Orlando, FL, Harcourt, 2007, offre une biographie fiable mais quelque peu romancée.
5 Linnaeus C., Systema naturae per regna tria naturae, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis, 10e éd., 2 vols., Holmiae, Salvii, 1758, vol. 1, p. 434 ; Linné prête à confusion en nommant aussi l’insecte Laternaria phosphorea, tout en affirmant qu’il s’agit de la même espèce : Linnaeus C., Museum. Ludovicæ Ulricæ Reginæ Svecorum, Gothorum, Vandalorumque & c. : In quo animalia rariora, exotica, 2 vols., Holmiae, Salvii, 1764, vol. 1, p. 152 ; Linnaeus C., Systema naturæ per regna tria naturæ, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis, 12e éd., 3 vols, Holmiae, Salvii, 1766, vol. 1, pt. 2, p. 703.
6 Fleck L., Genesis and development of a scientific fact, T.J. Trenn et R.K. Merton (ed.), trad. F. Bradley et T. J. Trenn, Chicago, University of Chicago Press, 1979.
7 Wettengl K., « Maria Sibylla Merian: Künstlerin und Naturforscherin zwischen Frankfurt und Surinam », dans Wettengl K. (dir.), Maria Sibylla Merian: Künstlerin und Naturforscherin, 1647-1717, Ostfildern-Ruit (Allemagne), Verlag Gerd Hatje, 1997, p. 20.
8 Wettengl K., « Merian: Künstlerin und Naturforscherin », art. cit., p. 30.
9 Des historiens ont souvent prétendu que le voyage de Merian fut financé par la ville d’Amsterdam, mais elle ne fit pas de mention du financement, à part des emprunts, dans la préface à la Metamorphosis ; Reitsma E., Merian and daughters, op. cit., p. 13 et 118. Quelques-uns disent aussi que Merian visita une colonie labadiste au Surinam, mais Natalie Zemon Davis a fait remarquer qu’à l’époque du séjour de Merian, la colonie labadiste au Surinam avait été dissoute : Davis N. Z., Trois femmes…, op. cit., p. 205.
10 Merian indique sur la page de titre qu’elle a fait imprimer le livre à ses frais. Elle en vendait chez elle des exemplaires coloriés à la main ; d’autres exemplaires étaient disponibles dans la librairie de Geert Valk.
11 Merian M. S., Metamorphosis insectorum surinamensium, ofte Verandering der surinaamsche insecten, Amsterdam, pour l’auteur, 1705, p. 49 ; Merian M. S., Metamorphosis insectorum surinamensium, in qua erucae ac vermes surinamenses cum omnibus suis transformationibus ad vivum delineantur et describuntur, Amsterdam, pour l’auteur, 1705, p. 49. L’insecte ne paraît pas dans le recueil que Merian a fait de ses études et notes sur les insectes : voir Merian M. S., « Studienbuch », Beer W. D. (dir.), Butterflies, beetles and other insects. The Leningrad book of notes and studies, sans lieu, McGraw-Hill International Book Co., 1976, 2 vol.
12 Grew N., Musaeum Regalis Societatis, or a catalogue and description of the natural and artificial rarities belonging to the Royal Society and preserved at Gresham Colledge. whereto is subjoined the Comparative anatomy of stomachs and guts, Londres, printed by W. Rawlins, for the author, 1681, p. 158-159.
13 Moffett T., Insectorum sive minimorum animalium theatrum : Olim ab Edoardo Wottono, Conrado Gesnero, Thomaque Pennio inchoatum : tandem Tho. Moufeti Londinatis opera sumptibusq ; maximis concinnatum, auctum, perfectum, Londres, Thom. Cotes, 1634, p. 112-113. Moffett rédigea le Theatrum à partir des notes qu’il acquit de Thomas Penny, y compris des matériaux que Penny avait reçus de Edward Wotton et de Conrad Gessner.
14 W. E. China conclut que Grew fut le premier à affirmer que la mouche-lanterne était lumineuse, mais il n’avait pas noté la ressemblance entre cocuio et cucujus. Il soutint aussi que Grew était la source de Merian. China W. E., « On the luminosity of Laternaria phosphora L. [Wednesday, May 7, 1924] », Transactions of the Entomological Society of London: Proceedings, 1924, p. 49-52.
15 Ibid., Merian avait l’habitude de faire des notes précises ; Wettengl K., « Merian : Künstlerin und Naturforscherin », art. cit., p. 20. Toutefois, l’explication proposée par China est plausible.
16 Hübner J., Curieuses und reales Natur-Kunst-Berg-Gewerck-und Handlungs-Lexicon., 2e éd., Leipzig, Gleditsch, 1714 ; Hübner J., Curieuses und reales Natur-Kunst-Berg-Gewerck-und Handlungs-Lexicon., 3e éd., Leipzig, Gleditschens Sohn, 1717.
17 Réaumur R.-A. F. (de), Mémoires pour servir à l’histoire des insectes, Paris, Imprimerie Royale, 1734-1742, 6 vols., vol. 5, p. 192-195.
18 Röselvon Rosenhof A. J., Der monatlich herausgegebenen Insecten-Belustigung erster [-vierter] Theil., 4 vols., Nuremberg, J. J. Fleischmann, 1746-1761, pt. 2, Heuschrecken, p. 178-188.
19 Linnaeus C., Systema naturae (10e éd.), op. cit., vol. 1, p. 434.
20 Fermin P., Histoire naturelle de la Hollande equinoxiale : ou Déscription des animaux, plantes, fruits, et autres curiosités naturelles, qui se trouvent dans la colonie de Surinam ; avec leurs noms différents, tant François, que Latins, Hollandois, Indiens & Négre-Anglois, Amsterdam, M. Magerus, 1765, p. 136-137.
21 De Geer C., Mémoires pour servir à l’histoire des insectes, 7 vols., Stockholm, L. L. Grefing et al., 1752-1778, vol. 3, p. 195. J’ai préservé l’orthographe originale.
22 Ibid., vol. 3, p. 197-198.
23 Gœze J. A. E., Entomologische Beyträge, zu des Ritter Linné 12en Ausgabe des Natursystems, 3 vols. in 5, Leipzig, Weidmanns Erben und Reich, 1777-1781, vol. 2, p. 117-120.
24 Kirby W. et Spence W., An introduction to entomology : or, Elements of the natural history of insects, 4 vols., Londres, Hurst, Rees, Orme, and Brown, 1815-26, vol. 2 (2e éd.), p. 418-419.
25 Ibid., p. 419.
26 Hoffmannsegg J. C., «Über das Leuchten der Fulgoren», Magazin für die neuesten Entdeckungen in der gesammten Naturkunde, vol. 1, 1807, p. 152-155.
27 Ibid., p. 155.
28 Ibid., p. 152.
29 Ibid., p. 154
30 Sur « l’École de Göttingen » et ses innovations méthodologiques : Carhart M. C., The science of culture in Enlightenment Germany, Cambridge, MA, Harvard University Press, 2007.
31 Fabian Kramer donne également l’exemple d’Albrecht von Haller qui rejeta l’assertion selon laquelle on avait montré un centaure à Londres en 1751, non parce que ce n’était pas plausible du point de vue zoologique, mais au nom des nouvelles pratiques de critique des sources : Kramer F., « Why there was no centaur in eighteenthcentury London. The vulgar as a cognitive category in Enlightenment Europe », dans Greyerz K. von et al. (dir.), Wissenschaftsgeschichte und Geschichte des Wissens im Dialog – Connecting science and knowledge. Schauplätze der Forschung – Scenes of research, Göttingen, V & R unipress, 2013, p. 317-346.
32 China W. E., « On the luminosity », art. cit., en cite une quarantaine.
33 Westwood J. O., « On the family Fulgoridae », art. cit., p. 133-153.
34 Davis A. H., « Discussion on the luminosity », art. cit., p. 110,112.
35 « Nouvelles scientifiques et avis divers », Annales de la Société Entomologique de France, Bulletin entomologique, 1837, p. 67.
36 China W. E., « Luminosity », art. cit., p. 49-52.
37 Voir supra, note 4.
38 Bourguet M.-N., « La collecte du monde : Voyage et histoire naturelle, fin XVIIe siècle – début XIXe siècle », Blanckaert C. et al. (dir.), Le Muséum au premier siècle de son histoire, Paris, Éditions du Muséum national d’histoire naturelle, 1997, p. 163-196.
39 Voir la discussion plus haut au sujet du financement du voyage.
40 Bourguet M.-N., « La collecte du monde », art. cit., p. 175.
41 On trouve un parallèle chez le naturaliste Carolus Clusius (1526-1609), qui prétendait être indifférent à la nomenclature : Clusius C., Rariorum aliquot stirpium, per Pannoniam, Austriam, & vicinas quasdam provincias observatarum historia, quatuor libris expressa, Anvers, C. Plantin, 1583, p. 4-5.
42 Schiebinger L., Nature’s body: Gender in the making of modern science, Boston, Beacon Press, 1993, p. 203-206.
43 Davis A. H., « Discussion on the luminosity », art. cit., p. 47.
44 J’utilise le terme d’Anna-Charlott Trepp, qui le développe dans Trepp A.-C., « Die “Lust” am Gewöhnlichen : Emotionen als Scharnier laienhafter und wissenschaftlicher Wissenskulturen », dans Greyerz K. von et al. (dir.), Wissenschaftsgeschichte und Geschichte des Wissens im Dialog, op. cit., p. 85-98.
45 Allnatt G., « Mysteries and misconceptions », Curatorial Trainee, 15 juin 2011, [http://curatorialtrainee.wordpress.com/2011/06/15/mysteries-and-misconceptions/], lu le 31 octobre 2011.