1 Voir en particulier la tour d’Aghia Triada (Marangou, 2005, p. 165-171). Voir aussi Boussac et Rougemont, 1983, p. 116-119 et Brun, 2000, p. 231, à propos des tours de Siphnos ; Étienne et al., 2013, p. 125-127 pour les tours de Ténos.
2 Ces étoffes sont attestées dans un passage d’Aristophane (Lys., v. 150 et v. 737), ainsi que dans les inventaires de l’Artémision de Délos (ID 104 [26 bis]), en 340 av. J.-C., et dans les inventaires des donations de vêtements faites par les Athéniens au sanctuaire d’Artémis de Brauron entre 349 et 320 av. J.-C. (Linders, 1972, p. 20-27 ; Labarre et Le Dinahet, 1996, p. 49, n. 3). Sur les amorgina, voir Brun, 1996a, p. 136-137, avec références antérieures.
3 Labarre et Le Dinahet, 1996, p. 50, n. 10.
4 Broughton, 1959, p. 817-822. Les vêtements de soie de Cos étaient très prisés à l’époque augustéenne, comme en témoignent les nombreuses mentions qu’en font les poètes latins (Properce, II, 1, 5 ; Horace, Carm., IV, 13, 13 ; Tibulle, II, 3, 53).
5 Voir le passage de Virgile (Geor., III, 306), célébrant les toisons de Milet revêtues de pourpre tyrienne (cf. aussi Pline l’Ancien, HN, VIII, 190 ; Columelle, Rust., VII, 2, 3 ; Clément d’Alexandrie, Paed., II, 10, 111). Sur la fabrication de la pourpre et la présence de teinturiers en pourpre à Milet, voir Herrmann, 1975.
6 Cicéron, Verr. II, I, 34, 86.
7 Labarre et Le Dinahet, 1996, p. 66-67 et p. 78, no 19 (cf. Bull. Ép., 1976, no 612).
8 Brun, 1996a, p. 134.
9 Zoumbaki, 2014a, p. 329-330, citant Tournefort, 1717, p. 89.
10 Triantaphyllidis, 1998, I, p. 192-193, p. 207-209 et 2002, p. 93-99 ; Andreopoulou-Magkou et Triantaphyllidis, 2001, p. 283-285.
11 Sartre, 1997, p. 329.
12 Andreopoulou-Magkou et Triantaphyllidis, 2001, p. 285.
13 Triantaphyllidis, 1998, I, p. 195-206 et p. 210 ; II, p. 123-125, nos 246-254 et fig. 119-122.
14 Andreopoulou-Magkou et Triantaphyllidis, 2001, p. 288-292 et 2002.
15 Triantaphyllidis, 1998, I, p. 195-196 et II (respectivement), nos 241-245 ; nos 137-157, 183-208, 218-223 ; nos 135-136 (pl. 2-5) ; 2005, p. 260-285 ; Marangou, 2002, p. 157.
16 Pour l’époque hellénistique, le seul atelier de verre connu dans les Cyclades est celui de Délos (Nenna, 1999).
17 Triantaphyllidis, 1998, I, p. 211.
18 Sartre, 1997, p. 329-330.
19 IG XII 7, 257 (IIe-IIIe siècles apr. J.-C.) ; Marangou, 2002, p. 159-160, fig. 163.
20 Voir infra, p. 332-334.
21 Voir la bibliographie exhaustive dans Triantaphyllidis, 1998, I, p. 40-42.
22 Nenna, 1999, p. 103-121 (Délos). Hiller, 1903, p. 18-19, p. 53-60, p. 63, p. 76 et p. 286-288 ; Geroussi, 2002, p. 133-140 (Théra). Brock et Mackworth Young, 1949, p. 80-92 et pl. 25-36 ; Geroussi, 2000 (Siphnos). Voir aussi Zapheiropoulou Ph., AD, 27, 1972, Chron. B’2, p. 605 et pl. 558 α-γ (verre d’époque romaine trouvé à Mélos) et AD, 32, 1977, Chron. B’2, p. 309-310 et pl. 180 γ-στ (quelques références à de la vaisselle en verre trouvée dans des tombes romaines à Naxos) ; id., 2002, p. 109 (références à du matériel inédit des tombes romaines de Paros et de Naxos).
23 Geroussi, 2002, p. 134.
24 Brock et Mackworth Young, 1949, p. 81-82 et pl. 31.
25 Coupe de Siphnos (H. env. 4 cm ; diam. env. 15 cm) : Ibid, p. 88, no 14.1 et pl. 31, fig. 2.14 ; Geroussi, 2000, p. 422 et p. 429, fig. 1-2. Coupe de Périssa (no inv. 777 ; H. 4,5 cm ; diam. 15-16 cm) : Geroussi, 2002, p. 134, fig. 1. Sur ce type de coupe, voir Isings, 1957, forme no 3. a. Pour des objets similaires et de même époque, voir Weinberg, 1992, p. 60 et p. 102, no 57 ; Stern, 1995, p. 15 ; Arveiller-Dulong et Nenna, 2000, p. 161 et p. 187-197, nos 223-246.
26 Brock et Mackworth Young, 1949, p. 89, no 14.13 et pl. 32, fig. 4.14 ; Geroussi, 2000, p. 423 et p. 430, fig. 5-6. Sur ce type de vase, voir Charlesworth, 1966, p. 26-36 et fig. 3a-3b.
27 Nenna, 1999, p. 103 ; Geroussi, 2002, p. 140, n. 4, avec références bibliographiques récentes sur ce type de production.
28 Sur la production chypriote de verre à l’époque impériale, voir Vessberg, 1952, p. 109-112 et p. 154-160.
29 Pour les exemplaires de Siphnos : Brock et Mackworth Young, 1949, (respectivement) p. 89, no 14.14 et pl. 31, fig. 3.14 ; p. 85, no 5.2 et pl. 28, fig. 1.5 ; p. 86, no 6 et pl. 28, fig. 2.6. ; Geroussi, 2000, p. 423-425 et p. 431, fig. 8-9, p. 433, fig. 14-15, p. 434, fig. 18. Pour les exemplaires chypriotes, voir Vessberg, 1952, (respectivement) pl. XX, fig. 4-5 ; p. 147, pl. IX, fig. 37-38 et pl. XX, fig. 3 ; p. 121 et pl. IX, fig. 9-10.
30 Geroussi, 2000, p. 423, p. 427, n. 13 et p. 429, fig. 4.
31 Calculs faits à partir du matériel publié dans Nenna, 1999, p. 115-121 (Délos) ; Brock et Mackworth Young, 1949, p. 80-92 (Siphnos) ; Hiller, 1903, p. 18-76 et Geroussi, 2002, p. 134-139, qui commente plusieurs vases déjà publiés par F. Hiller (Théra). Un volume sur la nécropole de Périssa, avec un grand nombre de matériel inédit (près de 173 vases en verre), est actuellement en préparation (E. Geroussi). Cette publication sera susceptible de modifier les résultats ici obtenus. Dans les calculs, nous n’avons pris en compte que les vases complets et les fragments permettant de calculer un NMI (anses, lèvres, fonds). Les unguentaria ont été placés dans une catégorie à part, car il faudrait réaliser une étude plus poussée sur ces vases dans les Cyclades pour déterminer leur provenance.
32 Étienne et Braun, 1986, p. 227-231 ; Étienne, 1990, p. 211. Voir aussi Hayes, 1967, p. 66-67, et en dernier lieu Marquié, 2003.
33 Sur les amphores chypriotes et leur circulation à l’époque impériale, voir Jacobsen, 2004 ; Leonard, 2004.
34 Brock et Mackworth Young, 1949, p. 85, no 5.1, pl. 25, fig. 3.5 et pl. 26, 2.5 et 3.5 ; Geroussi, 2000, p. 424 et p. 432, fig. 11-12 ; Zapheiropoulou, 2000, p. 15-16 et p. 27, fig. 11. Aujourd’hui conservé à Athènes, au Musée Bénaki. Pour des exemplaires similaires, voir Arveiller-Dulong et Nenna, 2005, p. 194, no 538 (Paris, Musée du Louvre, no MNE 133 ; provenant de Chypre) ; Weinberg, 1992, p. 128, no 102 (Athènes, Musée national, no 2996 ; provenance inconnue).
35 Harden, 1935, p. 163-186 et 1944-1945, p. 81-95 ; Vessberg, 1952, p. 120-121. Des gobelets exactement du même type, mais appartenant à une deuxième série car portant l’inscription ΚΑΤΑΧΑΙΡΕ (et non ΚΑΤΑΙΧΑΙΡE) ΚΑΙ ΕΥΦΡΑΙΝΟΥ, au nombre de cinq à ce jour, ont été trouvés à Chypre et en Sardaigne. Une autre variante présente une branche de laurier supplémentaire sous la lèvre (Arveiller-Dulong et Nenna, 2005, p. 183).
36 Brock et Mackworth Young, 1949, p. 82, p. 86, no 6.2, pl. 28, 3.6-5.6 ; Geroussi, 2000, p. 424 et p. 434, fig. 16-17 ; Zapheiropoulou, 2000, p. 16 et p. 27, fig. 12.
37 Harden, 1935, p. 173-175 et 1944-1945, p. 92 ; Stern, 1995, p. 97-98.
38 Brock et Mackworth Young, 1949, p. 90-91 (13), pl. 33-34, fig. 1.20 ; Zapheiropoulou, 2000, p. 16 et p. 27, fig. 13-14 (Athènes, Musée National, no 16275).
39 Isings, 1957, p. 39-40, forme no 25 ; Weinberg, 1992, p. 112-113.
40 Brock et Mackworth Young, 1949, p. 90.
41 Nomenclature de Nenna, 1999, p. 109-111 : voir la carte de diffusion pl. 42, où il faut ajouter Amorgos aux îles des Cyclades concernées (Ténos, Délos, Siphnos et Théra).
42 Ibid., p. 176 ; Morel, 1979.
43 Pour un commentaire de ces textes, voir Brun, 2000, p. 234-236.
44 Voir en dernier lieu Le Dinahet, 2014, p. 352-358.