1 Osborne, 2004, p. 163.
2 Seuls certains magistrats romains ont peut-être réussi à obtenir ce type d’information à l’époque d’Auguste et de Tibère [N. T., Évangiles, Luc, 2, 1-5], mais toutes les régions de l’Empire romain n’ont pas été concernées de la même manière par ce recensement et il ne nous en est rien resté (Hansen, 2006, p. 3).
3 Le premier recensement systématique dans les Cyclades date de 1861 (Kolodny, 1974, p. 765).
4 Malamut, 1988, p. 125.
5 Beloch, 1886, p. 181. Sur sa méthode, voir Hansen, 2006, p. 4-6 ; Rutishauser, 2012, p. 37-40.
6 Ruschenbusch, 1982, p. 175-188 ; 1983 et 1984. Selon cette méthode, un tribut d’1 talent équivaut à une population de 800 citoyens mâles, soit environ 3 200 habitants, en appliquant un ratio de 1 :4. Pour une critique de cette méthode appliquée à Kéos, voir Cherry et al. (éd.), 1991, p. 236-237 ; pour une critique plus générale et la mise en évidence d’impasses, voir Gauthier, 1987-1989, p. 190 et n. 17 ; Étienne, 2013, p. 22-23.
7 Wilson (éd.), 1985, p. 24. Sur cette méthode, voir surtout Sallares, 1991 et Hansen, 2006, p. 77-91.
8 Hansen, 2006. Ses calculs reposent sur une estimation de la population urbaine, à partir de la surface enclose dans les murailles d’une cité, et d’un ratio de 2 :3 à 1 :2 entre population urbaine et population rurale, en fonction de la surface totale estimée des cités, ainsi classées en cinq catégories. L’auteur postule que la zone urbanisée des poleis classiques avait une densité de 150 habitants par hectare, et calcule à partir de là la population totale de n’importe quelle cité. Pour une critique de cette méthode, voir Fröhlich, 2010, p. 637-676.
9 Voir les tableaux comparatifs proposés dans Étienne, 2013, p. 31-33.
10 Reger, 1994, p. 84 ; Vial, 1984, p. 17-20 ; Bruneau, 1970, p. 262-263.
11 Sur ce problème des petites et grandes cités, voir Gauthier, 1987-1989 ; Étienne, 2013.
12 Voir aussi les remarques de J. Oulhen (2004, p. 257-265).
13 Rougemont, 1990, p. 214.
14 IG XII 3, 249, l. 39 : Ἔδοξε ἁγνώ[μ] α [ὑπ] ὲρ α [ὐ] τ [οῦ] ταῖς ψάφοις πάσαις ἐνενήκοντα πέντε : « la proposition le concernant [i. e. Archônidas] a été adoptée par tous les votes : 95 ». Pour des exemples de formules identiques, voir Robert L., OMS, III, 1969, p. 1500 et n. 5 ; Nigdelis, 1990, p. 225, n. 116.
15 Gauthier, 1990, p. 93-94.
16 En 1928, l’île possédait 565 habitants (Brun, 1996a, p. 29), contre seulement 249 en 1991 et 272 en 2001 (Sintès, 2010, p. 11). Ces données objectives fournies par les recensements du XXe siècle ne servent bien évidemment qu’à titre indicatif, puisque la densité et la répartition de la population dans les îles, l’occupation et l’utilisation du sol ont été très différentes dans l’Antiquité de ce qu’elles sont aujourd’hui (cf. Rougemont, 1990, p. 202).
17 Brun, 1999, p. 15.
18 IG XII 5, 946, l. 18-22 (Annexe 1, no 1c). Sur ce tribut, voir supra, p. 80-86.
19 Nous partons du principe que chaque personne (homme, femme ou enfant) payait sans distinction 1 denier de tribut ; cette somme semble être la contribution obligatoire à l’époque qui nous concerne. J. Beloch (1886, p. 182) arrivait à un chiffre plus élevé (2 200 personnes), car il considérait que seuls les hommes (740) payaient 1 denier, tandis que les femmes et les enfants (1 480) ne payaient que la moitié. R. P. Duncan-Jones (1964, p. 201-203) arrive à un résultat équivalent (2 200 personnes), en plaçant le taux d’intérêt de l’époque à 12 %. Par ailleurs, il faut revoir le chiffre donné par W. Schwahn (s. v. « Tributum », RE VII, A, I, 1939) qui, sans aucun calcul, affirme que la population libre de Ténos était constituée de 18 500 personnes.
20 Le coefficient donné par les chiffres de Ténos est de 3,7. En appliquant ce coefficient théorique (4), P. Nigdelis (1990, p. 165) arrivait sensiblement aux mêmes conclusions : le nombre de citoyens mâles à Ténos n’excédait pas 550 personnes.
21 Voir Pélékidis, 1962, p. 284-294 (3 %), contra Jones, 1957, p. 82 et Reinmuth, 1971, p. 106-115 (5 %). Voir aussi Nigdelis, 1990, p. 18, n. 26 et Oulhen, 2004, p. 262. Sur l’éphébie dans les Cyclades à l’époque hellénistique, voir Chankowski, 2010.
22 En particulier, les calculs de population fondés sur le nombre d’éphèbes d’une cité prennent comme source des études presque exclusivement consacrées à l’éphébie : 1) de l’époque classique ; 2) athénienne. Or, Athènes constitue en elle-même une exception, et ne saurait être prise comme modèle absolu pour les autres cités.
23 Sur l’éphébie à l’époque impériale et l’aristocratisation de cette institution, voir infra, p. 235-237.
24 Andros (fin du Ier siècle av. J.-C.) : IG XII 5, 729 et Petrochilos, 2010a, no 106. Naxos : IG XII 5, 39 (Ier-IIe siècles apr. J.-C.) : 20 éphèbes pour l’année précédente ([ἔ] φηβ[ο] ι περ[υ] σινοί), 13 pour l’année encore avant ([προπε]ρ[υ]σινοί). Paros : la liste IG XII 5, 232 (Ier siècle av. J.-C.-Ier siècle apr. J.-C.) permet de restituer 12 noms d’éphèbes ; IG XII 5, 144 (Ier-IIe siècles apr. J.-C.), incomplète ( ?), permet de dénombrer 14 éphèbes ; SEG 26, 970 (après 212 apr. J.-C.), complète, liste 20 éphèbes et 1 prôtéphèbe (πρωτέφηβος). Théra (époque de Tibère) : IG XII 3, 339 (catalogue complet) : 17 éphèbes ; les noms de la liste IG XII 3, 338 sont lacunaires, mais le nombre d’éphèbes (18) est entièrement ou presque entièrement conservé.
25 Perrin-Saminadayar, 2004, p. 91 et n. 14.
26 À Ténos par exemple, 18 noms d’éphèbes apparaissent sur une liste éphébique du IIe siècle av. J.-C. (IG XII 5, 911).
27 Sur les cadastres égéens, voir supra, P. 82-83, avec toutes les références.
28 Kiourtzian, 2000, p. 213, n. 16. Sur les implications démographiques et le profil de la population servile à Théra, voir Harper, 2008, p. 106-117 et App. 1.
29 Sur les parèques à cette époque, qui correspondent à la force ouvrière salariée libre, voir Svoronos, 1991, p. 226 ; Kaplan, 1992, p. 266 ; Kiourtzian, 2000, p. 225 (avec bibliographie afférente).
30 Pour le cadastre d’Astypalaia, très lacunaire (IG XII 3, 180-182 et IG XII 3, Suppl., p. 278), voir Déléage, 1945, p. 190-192 ; Thonemann, 2007, p. 476-478.
31 Voir l’analyse de K. Harper (2008, p. 97-106 et n. 90), contra Jones, 1953, p. 57.
32 Renfrew et Wagstaff (éd.), 1982, pour Mélos ; Cherry et al. (éd.), 1991, pour Kéos.
33 Wagstaff et Cherry, 1982, chap. XI.
34 Cherry et al. (éd.), 1991: « The Population of Keos in Antiquity » (p. 236-237); à propos de la cité de Koressia (p. 279-280); « How Many People Lived Outside the Polis Center » (p. 337-338). Voir aussi Alcock, 1993, p. 96-97, et surtout Bintliff, 1997, p. 1-38.
35 Sur cette question, voir l’ouvrage de synthèse Bintliff et Sbonias (éd.), 1999.
36 Osborne, 2004, p. 164 (souligné dans le texte original). Voir aussi Chapman, 1999, p. 74.
37 Wagstaff et Cherry, 1982, p. 145.
38 La céramique commune de production locale, qui constitue la majorité des tessons recueillis en surface à Kéos comme à Mélos, est en effet unanimement qualifiée de « romaine » (Roman) ou de « tardive » (Late Roman). Les auteurs de Landscape Archaeology sont tout à fait conscients de ce problème et soulignent qu’à Kéos, moins d’un tesson sur dix a pu être daté au siècle près (Cherry et al. [éd.], 1991, p. 329).
39 Voir les remarques de G. Rougemont (1990, p. 219).
40 Cherry et al. (éd.), 1991, p. 338.
41 Ibid., p. 279.
42 Osborne, 2004, p. 168-170. Voir aussi Rousset, 2004, p. 371.
43 Wagstaff et Cherry, 1982, p. 140-142.
44 Ibid., p. 145.
45 Brun, 1996a, p. 113.
46 Isocrate, Paneg., 132.
47 Voir aussi Brun, 1996a, p. 183-220 ; Étienne, 2013, p. 29-30.
48 Brun, 1999, p. 18.
49 Voir infra, p. 266-269. Rappelons aussi l’exemple caricatural de l’île de Cythère, accordée dans sa totalité par Auguste à Euryklès (Strabon, VIII, 5, 1).
50 Étienne, 2013, p. 20-22, dont nous reprenons ici les principales conclusions.
51 Voir supra, p. 34-41 et p. 58-61. Sur les exilés dans les îles, voir Mendoni et Zoumbaki, 2008, p. 29-31.
52 Broughton, 1959, p. 543-544 : présence italienne importante notamment à Pergame, Chios, Cos, Éphèse, Priène, Tralles et Kaunos. Voir aussi Rougé, 1966, p. 274-287 ; Eberle, 2014. Sur les negotiatores dans les Cyclades à l’époque républicaine, voir Zoumbaki, 2014a, p. 317-325.
53 Voir en particulier Hatzfeld, 1912, p. 102-120 et 1919, p. 28-37 ; Ferrary et al., 2002, p. 186-239.
54 IG XII 5, 816. Sur ce personnage et ses actions, voir Étienne, 1990, p. 112 et p. 174.
55 IG XII 5, 843 : [- - -] δου Νεαπολίτης.
56 IG XII 5, 860. Sur les banquiers Lucius Aufidius et son fils, Lucius Aufidius Bassus, voir Mendoni et Zoumbaki, 2008, TEN 5 et 6, avec bibliographie antérieure. Sur l’activité professionnelle des Aufidii en Méditerranée orientale, voir Mathieu, 1999, p. 77-86.
57 IG XII 5, 917 : cf. Étienne, 1990, p. 140, no 5 et App. II, no 29 ; Mendoni et Zoumbaki, 2008, TEN 46.
58 Le gentilice Pandusinus est en effet très rare. Or, une femme, membre de cette famille, est connue par une inscription funéraire de Rhénée (deuxième moitié du Ier siècle av. J.-C.) : Plotia Pandusina, fille de Cnaius, Ῥωμαία (Couilloud, 1974a, no 484). Il s’agit peut-être de la sœur du proxène téniote. Sur l’identification de ce personnage, voir les réserves de Ferrary et al., 2002, p. 208, n. 50.
59 IG XII Suppl., 308 : [- - -] Ἀπολλωνίου Ῥωμαῖος (cf. Mendoni et Zoumbaki, 2008, TEN 64).
60 Respectivement Mendoni et Zoumbaki, 2008, AND 26; Petrochilos, 2010a, no 48 (IG XII Suppl., 272), no 54, no 53 (IG XII 5, 761) et no 122.
61 Ibid., no 158 (IG XII 5, 790 ; IIe-Ier siècles av. J.-C.).
62 Voir Ferrary et al., 2002, p. 192-193.
63 Petrochilos, 2010a, no 103, no 150 (IG XII Suppl., 285) et no 157 (IG XII Suppl., 289). Sur ces personnages, voir Mendoni et Zoumbaki, 2008, AND 5, 28, 53-54.
64 Mendoni et Zoumbaki, 2008, p. 36 ; Petrochilos, 2010b, p. 151-154.
65 IG XII 7, 515. Sur cette « loi sacrée » ou règlement de fondation, voir entre autres Laum, 1914, p. 57-63, no 50 (avec traduction) ; Sokolowski, 1962, no 61 ; Gauthier, 1980, p. 210-220 (avec quelques corrections). Sur le triklinon, voir Schmitt Pantel, 1992, p. 317-319 ; Gros, 2001, p. 25-27 ; Vössing, 2004, p. 561-566.
66 Hatzfeld, 1919, p. 83 et 1912, p. 128-129 ; Roussel, 1987, p. 328-335.
67 ID 1662.
68 Étienne, 1990, p. 141-143 ; Mathieu, 1999.
69 ID 1728 et 1729. Cf. Hatzfeld, 1919, p. 84 et Wikander, 1985, p. 157.
70 IG XII 5, 880, 881, 885 et 886. Cf. Étienne, 1990, p. 145-146 ; Mendoni et Zoumbaki, 2008, TEN 27, 39, 43-45, 51, 54, 56 et 59.
71 IG XII 5, 904 (Ier ou IIe siècle apr. J.-C.) (cf. ibid., TEN 50).
72 IG XII 5, 988 (cf. ibid., TEN 28).
73 Respectivement IG XII Suppl., 324 ; IG XII 5, 903 et 908.
74 IG XII 7, 425, l. 5-6.
75 IG XII 7, 418, l. 5-6 et 425, l. 6.
76 IG XII 7, 467. Sur les Pomponii à Délos, voir Ferrary et al., 2002, p. 211.
77 IG XII 7, 247 (cf. Nigdelis, 1990, p. 69, n. 211). Sur les Sextilii, voir Hatzfeld, 1919, p. 403.
78 Hatzfeld, 1912, p. 21 et 1919, p. 386 ; Ferrary et al., 2002, p. 190.
79 Hatzfeld, 1919, p. 158, n. 3. Sur les Babullii dans les Cyclades, voir aussi Zoumbaki, 2014a, p. 322-324. Au milieu du Ier siècle av. J.-C. ( ?), un Babullius Pamphilus M. l. Astymenos est attesté à Samothrace (IG XII 8, 190). Il se fit initier dans cette île, mais est probablement originaire d’ailleurs, peut-être de Macédoine (Dimitrova, 2008, p. 119-121, no 47).
80 IG XII 5, 93 (fin Ier siècle av. J.-C.-Ier siècle apr. J.-C.).
81 IG XII 5, 171 : dans cette inscription, le problème est de savoir si les Aulii mentionnés renvoient ou non à un seul et même personnage. Un Aulus Babullius est également mentionné dans une autre inscription de Paros (IG XII 5, 307, l. 7) ; cf. Berranger-Auserve, 2000, p. 34, p. 43 et p. 55.
82 Meritt, 1949, p. 217 ; Mendoni et Zoumbaki, 2008, KY 1.
83 Voir la liste de J. Hatzfeld (1919, p. 389), qui ne mentionne pas Mélos, ni aucune des autres îles des Cyclades. Les autres lieux d’implantation privilégiés sont Chalcis, Samos et Athènes. Les Cornelii n’ont pas été très importants à Délos (cf. Ferrary et al., 2002, p. 193). Voir aussi les remarques de P. Nigdelis (1990, p. 276 et p. 305).
84 IG XII 3, 1118 et 1228 (cf. Mendoni et Zoumbaki, 2008, MEL 17, 21, 26 et 27 ; Le Dinahet, 2014, p. 364).
85 IG XII Suppl., 289, avec les corrections de N. Petrochilos (2010a, no 157). Cf. Nigdelis, 1990, p. 270-271, n. 324 ; Mendoni et Zoumbaki, 2008, AND 28.
86 Inscription encore inédite (cf. ibid., SYR 9).
87 Le corpus des inscriptions de Mélos reste à ce jour très mal daté, d’où l’emploi de l’expression « époque romaine », qui reste vague. Pour une liste complète des membres de la communauté italienne de Mélos, voir Nigdelis, 1990, p. 303-307.
88 IG XII 3, 1233. Plusieurs individus originaires de Tarente sont également attestés dans l’épigraphie délienne (cf. Ferrary et al., 2002, p. 237-238).
89 IG XII 3, 1234 (IIe-IIIe siècles apr. J.-C.) ; cf. Mendoni et Zoumbaki, 2008, MEL 42.
90 Respectivement CIL III, Suppl., 14203 (Ier siècle av. J.-C. ?) ; IG XII 3, 1078 et 1079 (Ier siècle apr. J.-C. ?) ; IG XII 3, 1105 (Ier-IIe siècles apr. J.-C.) ; cf. Mendoni et Zoumbaki, 2008, MEL 7, 34 et 35.
91 Voir infra, p. 305-326.
92 Hatzfeld, 1919, p. 86.
93 Publius Arellius, fils de Spurius ; Nemerius [- - -] ; Aulus Caedicius Agathôn ; Marcus Pollius, fils de Marcus ; Decimus Aufidius, fils de Spurius ; Aulus Sulpicius, fils d’Aulus ; Lucius Sextilius, fils de Spurius. Cf. IG XII 5, 39, avec les corrections de J. Hatzfeld (1919, p. 86, n. 3). La liste répertorie les éphèbes de deux années consécutives (l. 3-4 : περυσινοί ; l. 13 : προπερυσινοί).
94 Ferrary et al., 2002, p. 187-189, p. 205 et p. 215-217.
95 IG XII 5, 55 et 62. Sur la présence de ces familles à Délos, voir ibid., p. 203 et p. 211.
96 IG XII 5, 54 (IIe-IIIe siècles apr. J.-C.) : [τραπε] ζείτου Ἀριστάνδρου τοῦ [- - -].
97 La situation change radicalement à partir du début du IIIe siècle apr. J.-C. : le nombre de noms romains est alors très important, en particulier à la suite de la réforme de la citoyenneté romaine de 212 apr. J.-C. ; mais il semble y avoir également à cette époque un grand apport de citoyens romains non originaires de Paros.
98 IG XII 5, 424 et 426. D’après une revue récente de la pierre, la lecture Λεύκιε Μάμιε Ἔρως proposée par Fr. Hiller dans les IG doit être conservée (communication orale de S. Zoumbaki), contra J. Hatzfeld (1919, p. 88, n. 2) qui préférait la lecture Μάγιε.
99 IG XII 5, 377.
100 IG XII 5, 1019, l. B13 (époque d’Hadrien) et IG XII 5, 315.
101 Voir infra, p. 279-282.
102 La quasi-absence de témoignages concernant les étrangers à l’époque impériale contraste avec ce que nous connaissons des îles à l’époque hellénistique. Elle est en grande partie imputable aux pratiques évergétiques nouvelles et à un nouveau phénomène épigraphique, où la circulation n’est plus gravée. On note en particulier la disparition, dans le courant du Ier siècle av. J.-C., des décrets de proxénie et des dédicaces mentionnant les juges étrangers, qui constituaient notre principale source de renseignements sur les étrangers dans les cités grecques pour les époques classique et hellénistique.
103 IG XII 5, 428, 433 et 1049. Les deux premières inscriptions sont des épitaphes ; les personnages concernés pourraient donc être seulement des étrangers de passage, morts à Paros.
104 IG XII 7, 257. Voir aussi Marangou, 2002, p. 159.
105 IMT, Kyz., 1933 : une Aurelia Euposia est en effet attestée à Cyzique au IIIe siècle apr. J.-C., où son époux Aurelius Chrèstos leur fit construire un monument funéraire. La rareté du nom Euposia, la concordance chronologique et le caractère oriental de l’association de Mélos rendent cette identification probable. Sur Aurelia Euposia, la Salle des Mystes et l’association de péribômioi, voir infra, p. 320.
106 IG XII 3, 1024, 1235 (cf. IC IV, 343 ; I. Eph., 516A) et 1242 (cf. IG XII 5, 160). Voir aussi Berranger-Auserve, 2000, p. 27 et p. 30.
107 IG XII 5, 44 (Naxos) ; IG XII 7, 338 (Amorgos).
108 Nigdelis, 1990, p. 286, n. 388. Sur les citoyennetés multiples dans le monde grec d’époque romaine, voir les différents articles dans Heller et Pont (éd.), 2012.
109 Couilloud, 1970, p. 661 (IIe siècle apr. J.-C.).
110 IG XII 5, 143 (Ier siècle apr. J.-C.). Ce personnage est également attesté dans une liste de prêtres d’Apollon à Halasarna (Cos) (Mendoni et Zoumbaki, 2008, SYR 2).
111 IG XII 7, 262.
112 IG XII 7, 272 (cf. Nigdelis, 1990, p. 57 et p. 66 ; Marangou, 2002, p. 298-299).
113 Pour toutes les références épigraphiques, voir Nigdelis, 1990, p. 19, n. 27.
114 Voir en particulier les travaux de J. et L. Robert (OMS, I, 1969, p. 530-542 et p. 563-568 ; Bull. Ép., 1979, no 426) qui donnent la bibliographie antérieure. Voir aussi Rougemont, 1983 ; Brun, 1996a, p. 21 et n. 57-58 ; Constantakopoulou, 2007, p. 183-184 et 2014, p. 257-269.
115 Σαμίοι οἱ Ἀμοργὸν Μεινῴαν κατοικοῦντες (IG XII 7, 231, 237 et 245 [fin IIe-début Ier siècles av. J.-C.], 239 [fin IIe siècle apr. J.-C.] et 240 [207 apr. J.-C.]).
116 Μειλησίοι οἱ κατοικοῦντες ἐν Αἰειάλῃ τῆς Ἀμοργίας/Μειλησίοι οἱ Ἀμοργὸν Αἰγιάλην κατοικοῦντες (IG XII 7, 395, 396, 399-410). Sur la chronologie de ces décrets, voir Nigdelis, 1990, p. 21, n. 34.
117 Ναξίοι οἱ Ἀμοργὸν Ἀρκέσιναν (κατ) οικοῦντες (IG XII 7, 50 et 54).
118 Ehrhardt, 1982, p. 27-28, avec bibliographie antérieure ; contra Nigdelis, 1990, p. 20-23.
119 Sur les institutions de ces cités, voir infra, p. 209-218.
120 Une copie d’un décret de consolation doit être remise au mari de la défunte ἐν τῇ Αἰγιαλέων πόλει (IG XII 7, 399, l. 19) ; un prôtarchonte est désigné comme ὁ πρῶτος ἄρχων τῆς Ἀμοργίων Αἰγιαλέων πόλεως (IG XII 7, 405, l. 46-47). Pour d’autres références, voir Nigdelis, 1990, p. 21, n. 34.
121 Brun, 1996a, p. 21, n. 57, avec les références épigraphiques.
122 Ibid., p. 161 ; Kolodny, 1974, p. 186-187.
123 Kolodny, 1992, p. 22-24.