1 Ce n’est que très récemment que les chercheurs ont commencé à s’intéresser au devenir de ces espaces à l’époque impériale, en tentant d’inscrire les évolutions de l’agora dans une continuité historique. Voir la bibliographie dans Hellmann, 2010, p. 256-292 et Marchetti, 2012 ; cf. aussi Gros, 1996b et 2005 ; Evangelidis, 2010. Voir les différents articles prenant en compte les évolutions de ces espaces civiques à l’époque impériale dans Hoepfner et Lehmann (éd.), 2006 ; Giannikouri (éd.), 2011 ; Chankowski et Karvonis (éd.), 2012 ; Cavalier et al. (éd.), 2012.
2 Martin, 1972 ; Evangelidis, 2010, p. 291-297.
3 Voir sur ce point Le Quéré, 2011, Tableau 1.
4 Zuiderhoek, 2009, p. 82 ; Marchetti, 2012, p. 207-218, avec bibliographie antérieure. Sur la terminologie, l’architecture et les fonctions des portiques, voir l’ouvrage de référence Coulton, 1976.
5 Sur l’agora de Naxos, voir Lambrinoudakis, 1988, p. 208-218 ; Müller, 2003, p. 42-47 ; Nicolet-Pierre, 2009, p. 401 ; Karvonis et Mikedaki, 2012, p. 180.
6 Sur l’agora de Théra, voir Hiller, 1899, p. 217-249 ; Witschel, 1997, p. 24-31 et p. 38-42 ; Giese et Kose, 2006 ; Evangelidis, 2010, p. 123-133.
7 De cette stoa, il ne nous reste que le stylobate, encore en grande partie conservé en surface et constitué de pierres de tailles différentes. Il porte des traces de colonnes ayant appartenu à la stoa et de piliers, sans doute des pilastres, vestiges des reconstructions successives dans cette zone à l’époque byzantine. De nos jours, quelques colonnes et fragments architecturaux ayant certainement appartenu au portique gisent à proximité.
8 IG XII 3, 1078 (porticus/στόα) et 1079 (porticula/ στῴδιον). On ignore l’endroit exact où ces portiques étaient élevés, mais les blocs inscrits ont été retrouvés en remploi dans le pavement d’une route au-dessus du théâtre, à l’endroit supposé de l’agora. Sur l’agora de Mélos, voir Le Quéré, 2011, p. 331-332 avec bibliographie afférente et plan ; Bankel, 1986, p. 136-146 ; Karvonis et Mikedaki, 2012, p. 173-174.
9 Voir la définition structurelle de porticus dans Gros, 1996a, p. 95-96 et Étienne, 2004b, p. 221-223.
10 IG XII 5, 755 (Petrochilos, 2010a, no 58).
11 IG XII 5, 714, l. 18-19 : la stèle de pierre, sur laquelle est gravé le décret en question, doit être dressée « sur l’agora, devant le bouleutèrion ». Sur l’agora d’Andros, voir Le Quéré, 2011, p. 329-330 avec bibliographie afférente et plan ; Palaiokrassa-Kopitsa, 2011, p. 311-326 et 2012, p. 23-35.
12 Balty, 1991, p. 443-557 ; Pont, 2010, p. 92-97, avec en particulier les exemples d’Éphèse, de Tralles et de Smyrne.
13 Voir les remarques d’A.-V. Pont (2010, p. 104) sur les salles de réunion, en général financées sur les fonds de la cité à partir des summae honorariae des magistrats, plutôt que par des évergésies libres. Voir aussi Zuiderhoek, 2009, p. 84.
14 IG XII 3, 1392 et 1393.
15 Seul l’Édifice Δ à Délos (GD 21), situé au nord du Prytanée, a pu être identifié comme étant un bouleutèrion.
16 IG XII 3, 326, l. 19-20 (Annexe 1, no 3c).
17 Hiller, 1899, p. 217-232 ; Witschel, 1997, p. 25-29 ; Gros, 2012, p. 17-20.
18 Guise et Kose, 2006, p. 98. Des parallèles existent pour des édifices de plan allongé à colonnade intérieure et ayant été identifiés comme des bouleutèria : Délos, Orchomène, Olympie et Calaurie (Mcdonald, 1943, p. 255), ou comme des « curies-basiliques » : Lousonna, Cremna, Ascalon et Samarie (Balty, 1991, p. 390-397). J.-Ch. Balty (1991, p. 393 et p. 598) lie les modifications entreprises sur le monument, au milieu du IIe siècle apr. J.-C., à une transformation profonde des institutions de Théra sur le modèle romain, qui aurait affecté en retour l’architecture. Toutefois, les témoignages épigraphiques relatifs aux institutions de Théra ne permettent en aucun cas de corroborer cette hypothèse.
19 Coulton, 1976, p. 140. J.-Ch. Balty (1991, p. 391-392) restitue une stoa hellénistique ouverte sur toute sa longueur, à l’est, par le moyen d’une colonnade. Une telle restitution est vraisemblablement impossible d’après les vestiges en place. On connaît par ailleurs des parallèles de portiques dont les entrecolonnements étaient fermés par des parois, comme le portique nord-ouest de l’agora de Thasos ou celui du port de Milet. Voir aussi Nünnerich-Asmus, 1994.
20 Il manque cependant une composante essentielle, le podium, nécessaire à la fonction de tribunal que remplissaient également les basiliques romaines. Le grand bathron au nord de la stoa a parfois été interprété comme étant un podium, semblable à celui de la basilique de Pompéi (Balty, 1991, p. 393). Mais l’absence constatée d’un escalier pour y accéder, ainsi que les trois côtés moulurés du bathron l’interdisent. Il s’agissait d’une base pour l’exposition de statues.
21 Ginouvès, 1998, p. 88 ; Hellmann, 1992, p. 389 ; Gros, 2012, p. 14.
22 Un sékoma en marbre a été retrouvé dans l’angle sud-ouest de l’édifice (Hiller, 1899, p. 222 et p. 228-229). D’après les mesures de capacités calculées, il date de l’époque romaine et porte une inscription dont l’écriture est caractéristique de l’époque impériale (IG XII 3, 982).
23 Witschel, 1997, p. 26-29 ; cf. aussi Orlandos et Travlos, 1986, s. v. « βασιλικός, ή, όν », 3, p. 51.
24 IG XII 3, 326, l. 18-19 (Annexe 1, no 3c), contra IG XII 3, 324, l. 9 et 325, l. 29-30 (Annexe 1, nos 3a-3b).
25 Alzinger, 1974, p. 26-28 et fig. 14-22.
26 Gros, 1996a, p. 246 ; 1996b, p. 111 (avec la bibliographie afférente) ; 2012, p. 17-20. Voir aussi Coulton, 1976, p. 180-181.
27 Voir infra, p. 246 et 249.
28 Gros, 2012, p. 17.
29 Palaiokrassa-Kopitsa, 2007, p. 68 (inscription encore en partie inédite).
30 Sur l’évolution du vocabulaire, voir De Ruyt, 1983, p. 229 et Hellmann, 1992, p. 158. Sur les macella connus en Grèce continentale et insulaire (Mantinée, Corinthe, Sparte, Tégée, Philippes, Thasos), voir Gros, 1996a, p. 450 ; Marc, 2012, p. 234-236 ; Andreau, 2012, p. 75-82. Pour les cités d’Asie Mineure, où des macella se développèrent surtout au IIe siècle apr. J.-C. (Sagalassos en Pisidie, Pergè en Pamphylie, Aizanoi en Phrygie, Éphèse, Sardes, Tralles, etc.), voir De Ruyt, 1983, p. 264-265 ; Pont, 2010, p. 82.
31 Palaiokrassa-Kopitsa, 2007, p. 54 ; 2011, p. 319-323.
32 Le plan de l’édifice et la chronologie ainsi établie rappellent de très près le macellum de Thasos, où des ateliers de travail du bronze, d’orfèvrerie et de tabletterie sont venus s’installer à l’époque impériale, faisant du marché un espace où coexistaient des fonctions commerciales, des fonctions artisanales et des fonctions de stockage. Voir en dernier lieu Marc, 2012, p. 225-239, avec la bibliographie antérieure.
33 Palaiokrassa-Kopitsa, 2004, p. 125 ; Gkioles, 2009, p. 157-158 et fig. 3. Sur les tables de mesures trouvées dans des macella, voir De Ruyt, 1983, p. 320-321.
34 Marc, 2012, p. 235-236.
35 IG XII 5, 1019, l. 3-5 : τῆς [ἐπισκ] ευῆς τῆς τετραγώ[νου]. L’inscription lacunaire ne nous permet pas de savoir s’il faut restituer [ἐπισκ] ευῆς (restauration, réparation), comme le proposent les auteurs des IG, ou [κατασκ]ευῆς (construction), qui est aussi possible. Il faut corriger l’affirmation de P. Nigdelis (1990, p. 143-144) : il ne s’agit pas de la restauration d’une stoa, mais bien d’une (agora) tétragone.
36 Sur ce point, voir infra, p. 203 et p. 279-292.
37 Voir infra, p. 331-334.
38 Voir aussi Le Quéré, 2011, p. 339-340.
39 Kontoleon N., « Χρονικά », AE, 1964, p. 1-5. Sur cette statue en marbre blanc (Musée archéologique d’Andros, no 245.), copie du début du IIe siècle apr. J.-C. d’une œuvre originale de l’école de Praxitèle, voir entre autres Karouzou, 1969, p. 143-157 et pl. 66-68 ; Televantou, 1996, p. 82-83, fig. 58-59 ; Hallet, 2005, p. 35-37 et pl. 19.
40 Eleutherotypia Ethnos (21.09.09), http://www.enet.gr/.
41 Dion Chrysostome, Or., XXXI, 151. L’auteur mentionne également l’agora de Mykonos qui aurait été victime des mêmes exactions. La mention de Mykonos est ici importante, car nos connaissances sur l’île à l’époque impériale sont quasi nulles.
42 Voir infra, p. 229-231.
43 Witschel, 1997, p. 38-39.
44 Halfmann, 2001, p. 25-27 et p. 65-71.
45 Witschel, 1997, p. 46.
46 L’Agora Centrale ne permettait pas l’installation de monuments honorifiques de grande envergure, car elle était remplie de petites constructions, dont les archéologues n’ont pas réussi à déterminer la fonction.
47 Ont été retrouvés à l’intérieur de la Basilikè Stoa pas moins de six portraits d’époque impériale, une imago clipeata, et de très nombreux fragments statuaires, dont plusieurs appartenant à des bustes cuirassés (Hiller, 1899, p. 222-228 et pl. 16-20).
48 Dion Chrysostome, Or., XXXI, 146-147.
49 Sur ce point, voir supra, p. 124-128.
50 Sur le concept d’« agoras-gymnases » dans les cités impériales d’Asie Mineure, voir Gros, 2005.
51 Dans le présent ouvrage, les édifices balnéaires des Cyclades à caractère public sont désignés par le mot français « bains », au pluriel, respectant en cela l’usage le plus répandu à l’époque romaine (thermae et balnea sont au pluriel). Ce terme doit être considéré comme une traduction neutre, recouvrant les divers termes antiques (βαλανεῖα, balnea, thermae, et parfois balneae ou balnearia) ; il ne doit pas être interprété ici comme opposé au mot « thermes », qui n’a été conservé que lorsque cette désignation a été consacrée par la tradition (e.g. les Thermes C et les Thermes N de Ténos). Voir les remarques lexicales de P. Gros (1996a, p. 388-389) et d’I. Nielsen (1990, p. 3).
52 IG XII 5, 750, l. 5 (Andros) ; IG XII 5, 512, l. 4-5 (Sériphos) ; IG XII 5, 946, l. 3-4 (Ténos) ; IG XII 3, 326, l. 8-10 (Théra). Pour les attestations dans les autres cités grecques, voir Delorme, 1960, p. 244-245, n. 4. Voir aussi Pline le Jeune (Ep., X, 39, 5 et X, 70-71), qui emploie le mot latin balineum pour désigner les bains de Pruse ou de Claudiopolis, mais ne fait jamais référence à des thermae.
53 Sur les Thermes N, voir Étienne et Braun, 1986, p. 59-61, pl. 5.72-74 ; plans IV et VI ; Étienne et al., 2013, p. 157.
54 Sur les Thermes C, voir Demoulin, 1902, p. 406 et p. 436 ; Étienne et Braun, 1986, p. 42-44 ; plans III et VI ; Étienne et al., 2013, p. 154.
55 IG XII 5, 946 (Annexe 1, no 1c). Sur l’identification et la localisation de l’édifice construit par Satyros, voir Demoulin, 1902, p. 406 et p. 436, contra Étienne et Braun, 1986, p. 198, n. 491.
56 Scheid, 1991, p. 205.
57 Ibid., p. 214.
58 Pour ces différents rites, voir Ginouvès, 1962, p. 299-318 ; Parker, 1996.
59 Voir Pimpl, 1997.
60 Expression reprise à R. Ginouvès (1962, p. 311).
61 Smith, 1895-1896, p. 74.
62 R. C. Bosanquet (1898, p. 60-80) publie le monument et décrit par le menu sa mosaïque, mais ne fait aucune mention des bains, pourtant trouvés à proximité trois ans auparavant. Il se contente de mentionner des « murs romains » et une « cour pavée » (p. 66). Sur la Salle des Mystes, voir infra, p. 320.
63 Sur ces bains, voir Hiller, 1899, p. 237 et 1904, p. 132 ; Witschel, 1997, p. 39 ; Giese et Kose, 2006, p. 99.
64 Hiller, 1899, p. 237.
65 IG XII 5, 512.
66 V. Giannouli (2006, p. 313) considère l’édifice comme celui mentionné dans l’inscription et le date de ce fait du début du Ier siècle apr. J.-C. Aucun indice archéologique n’est donné à l’appui de cette affirmation.
67 IG XII 5, 750 (Petrochilos, 2010a, no 49). Cette attestation est à considérer avec beaucoup de précaution car les termes sont entièrement restitués : [βαλανεῖον] (l. 5) et δια[γωγῆ] (l. 6).
68 IG XII Suppl., 290 (Petrochilos, 2010a, no 107) : Diogenηs piscinam beterem nobam [f] ηcit totan (sic). Sur cette inscription, voir Mendoni et Zoumbaki, 2008, AND 30 ; Zoumbaki, 2014a, p. 320.
69 La plupart du temps il désigne une « piscine », c’est-à-dire la partie des bains grecs ou romains dans laquelle « plusieurs baigneurs peuvent facilement plonger ensemble » (Ginouvès, 1998, p. 103). Il s’agit toujours d’un bain froid. Mais le terme peut également désigner un réservoir, dont l’alimentation est en général assurée par une dérivation d’aqueduc, ou un vivier pour les poissons, ce qui, dans un contexte portuaire, n’est pas à exclure (Ginouvès, 1998, p. 106, n. 189 et p. 169).
70 Sauciuc, 1914, p. 28-29 et p. 145, no 21. Même conclusion dans Paschalis, 1925, p. 580-581 et p. 602.
71 À Katapola (Amorgos), au lieu-dit Loutro, à quelques mètres de l’église de Katapoliani, les archéologues ont retrouvé, parmi d’autres vestiges, un conduit apportant l’eau depuis un aqueduc central, des fragments de canaux en terre cuite, des fragments de sol et d’enduits peints, ainsi que les vestiges d’un hypocauste. L’identification du bâtiment ne laisse donc guère de doute. À Ténos, non loin de Kômi, on retrouve encore ce même toponyme. Ces quelques exemples cycladiques indiquent que le toponyme moderne Loutra ou Loutron peut avoir été appliqué à un lieu en raison de la présence de vestiges de bains antiques, et non de bains « modernes » ou médiévaux.
72 Marangou, 2002, p. 298-300.
73 Pour la différenciation entre ces deux types de monuments, voir Delorme, 1960, p. 253-271.
74 Près du port nord de Théra, à Oia, un gymnase fut mis au jour au milieu du XIXe siècle, avant d’être détruit en 1875 par un séisme. Sur ce complexe, voir Ross, [1835-1843] 1985, p. 50-53 ; De Cigalla, 1856, p. 130-136.
75 SEG 28, 706 : τὸ τετρά[σ] τοον σύν π [αντί κόσμῳ] (cf. Müller, 2003, p. 72).
76 IG XII 5, 292, l. 4-5 : ἐν ᾧ κατεσκεύασεν καὶ ἀνενεώσατο […] γυμνασίῳ.
77 Sur le gymnase d’Andros, voir Palaiokrassa-Kopitsa, 1996, p. 101-102 et p. 134-140 ; Petrochilos, 2008, p. 403-426 ; Chankowski, 2010, p. 459 ; Karvonis et Mikedaki, 2012, p. 146-147.
78 Sur le complexe du Gymnase des Éphèbes, voir Hiller, 1899, p. 289-296 et 1904, p. 115-117 et p. 132-135 ; Delorme, 1960, p. 84-86 ; Witschel, 1997, p. 38-39 ; Chankowski, 2010, p. 169-172 et p. 447-449.
79 Plusieurs infrastructures identiques ont été construites dans certains gymnases hellénistiques du monde grec (Érétrie, Delphes, Gortys, Assos, Palestre du Lac à Délos) ou édifices apparentés (Agora des Italiens à Délos), à une époque où les bains de gymnases devinrent de plus en plus confortables, en annexant en particulier des dispositifs de chauffage (Ginouvès, 1962, p. 138-139 et p. 227).
80 Pour une description détaillée du gymnase de Minôa, voir Marangou, 2002, p. 225-238.
81 Ibid., p. 160.
82 Ibid., p. 205-206.
83 Delorme, 1960, p. 244-246 ; Ginouvès, 1962, p. 148 et p. 227.
84 IG XII 3, 526-528. Voir infra, p. 237.
85 IG XII 3, 526, 527, 529 et 531 (παλαίστρα) ; IG XII 3, 526, 534 et SEG 16, 470 (γυμνάσιον).
86 Delorme, 1960, p. 243.
87 Sur le rôle de l’éphébie dans les Cyclades impériales, voir infra, p. 235-237.
88 Pausanias, X, 4, 1.
89 Moretti, 2001, p. 94-97 ; Fraisse et Moretti, 2007, p. 24-26.
90 Fraisse et Moretti, 2007, p. 244-248.
91 Sur les modifications architecturales du théâtre de Théra à l’époque impériale, voir Dörpfeld, 1904, p. 57-72 (= Hiller, 1904, p. 249-262) ; Fiechter, 1950, p. 42-49, fig. 18-27 et pl. 7 ; Balty, 1991, p. 596-598 ; Witschel, 1997, p. 33 et p. 39 ; Sear, 2006, p. 409.
92 C’est la datation que donne F. Sear (2006, p. 391), mais il n’avance aucun argument venant à l’appui de cette hypothèse. Sur les vestiges du théâtre de Karthaia, voir Mendoni, 1989, p. 170-171 ; Simantoni-Bournia et al. (éd.), 2009, p. 179-181. D’après la céramique trouvée lors des fouilles, il semble que le théâtre ait continué d’être utilisé tout au long de l’époque impériale.
93 Sur ces divers édifices de Paros, voir Touchais G., « Chronique des fouilles », BCH, 105-108, 1980-1984 ; Gruben, 1982, p. 682-685 ; Kouragios G. et Detoratou S., AD, 53, 1998, Chron. B’3, p. 795 ; Müller, 2003, p. 52-68 (théâtre) et p. 82-91 (odéon).
94 Respectivement IG XII 5, 52 et 100.
95 Ce théâtre n’a à ce jour fait l’objet d’aucune publication, et nous ne possédons que des croquis et schémas réalisés par les voyageurs du XIXe siècle, témoins de vestiges parfois disparus de nos jours. Voir en particulier Blouet, 1838, p. 12-13 et pl. 26-27 ; Ross, [1835-1843] 1985, p. 6 ; Wiesler, 1851, p. 5-6, no 18 et p. 29 ; Bent, 1885, p. 82-83 ; Bankel, 1986, p. 136-146 et p. 198-199, fig. 4.17-25. Sur les gradins de marbre, aujourd’hui disparus, et leurs inscriptions, voir Lenormant, 1829, p. 343-345 ; Prokesch von Osten, 1836, p. 207-209 ; Dilke, 1948, p. 183. Les fouilles actuellement entreprises dans le secteur du théâtre par l’Éphorie devraient permettre de grandement préciser ce premier aperçu issu de nos propres observations sur le terrain.
96 Voir par exemple Moretti et Diez, 1993, p. 19 (théâtre d’Argos).
97 Sear, 2006, p. 112.
98 Moretti, 1992, p. 180.
99 Voir aussi Bankel, 1986, p. 138, fig. 4, 19.
100 Blouet, 1838, p. 13.
101 Communication orale du gardien du Musée archéologique de Mélos.
102 IG XII 3, 1111. Voir aussi Nigdelis, 1990, p. 276, n. 345.
103 IG XII 3, 1392 (Agrippine) et 1393 (Germanicus).
104 Sur ce portrait (Musée archéologique de Théra, no 8), voir Hiller, 1904, p. 258-261 et pl. 246 ; Vermeule, 1968, p. 449-450.
105 Voir le schéma de la disposition des bases et des statues impériales, avec lettres d’assemblage inscrites sur les blocs, dans IG XII 3, Suppl., p. 303. Pour davantage de détail, voir Dörpfeld, 1904, p. 259-260.
106 IG XII 3, 1394 (Vespasien) et 1395 (Claude). Pour Caligula et la date de construction de la frons scaenae, voir Witschel, 1997, p. 39.
107 Voir en particulier Fuchs, 1987, p. 166-175.