1 Price, 1984, p. 53-77 ; Kantiréa, 2007, p. 20-30.
2 Voir les remarques de Bowersock, 1965, p. 112.
3 Roussel, 1987, p. 222 ; Étienne, 1997, p. 322.
4 Sur le culte de la déesse Rome à Délos, voir Bruneau, 1970, p. 444-446.
5 IG XII 5, 622.
6 ID 1641 et IG XII 5, 627 (εὐργέτης καὶ σωτῆρ).
7 ID 1587 (σωτῆρ καὶ εὐεργέτης τῶν Ἑλλήνων) ; IG XII 5, 556 (σωτῆρ [καὶ] εὐεργέτης καὶ τῆς ἡμετέρας πόλεως) et 557 (σωτῆρ τῆς οἰκουμένης).
8 César est honoré comme « patron et évergète de la cité » à Cos, Chios et Samos (Magie, 1950, I, p. 406) ; comme « évergète et sauveur » à Athènes, Mégare, Olympie et Thepies (Kantiréa, 2007, tableau Vb). Sur toutes ces inscriptions en l’honneur de César et leur interprétation, voir Raubitschek, 1954, p. 65-75.
9 Respectivement ID 1591, 1592, 1593, 1594 et 1605.
10 Sur l’idéologie dynastique véhiculée par Auguste dans le monde grec, voir Kantiréa, 2007, p. 56. Sur la propagande augustéenne à Athènes, voir Étienne, 2004a, p. 176.
11 Contra Th. Mavrojannis (1995, p. 88 et p. 94), qui induit de la découverte des bases de statues d’Agrippa et d’Auguste (en 1876-1877) à l’intérieur du temple d’Apollon un rapport évident de « cohabitation » entre ces derniers et le dieu.
12 Athènes, Délos, Kéos (Karthaia et Ioulis) et Olympie (cf. Kantiréa, 2007, p. 33 et p. 41).
13 ID 1588, 1589, 1590 et 1591.
14 IG XII 5, 557.
15 SEG 14, 537.
16 ID 1592-1594, 1605, 1624 bis, 1625, 1626, 1637 et 2515-2519.
17 Sur cette famille, voir Geagan, 1992, p. 29-44 ; Kantiréa, 2007, p. 175-176 et p. 218 ; Follet, 2000, p. 188-192.
18 Il faut rectifier la date du sacerdoce de Pamménès (21-12 av. J.-C.) donnée par D. J. Geagan (1992, p. 35) et M. Kantiréa (2007, p. 175). En effet, Pamménès était encore prêtre d’Apollon lors du consulat de Pison en 6 apr. J.-C. (ID 1626).
19 IG II² 3173 (après 27/6 av. J.-C.).
20 Sur les rapports entre Apollon Pythien, Apollon Délien, Delphes, Athènes et Délos, voir Bruneau, 1970, p. 114-139.
21 Oliver, 1983, p. 14-15 ; Fisher, 1986, p. 213-219.
22 IG II² 3182, 3274 et 3530 ; FD III 2, 66 ; SEG 24, 213 (Ameling, 1983, II, nos 37 et 38 ; Kantiréa, 2007, App. II, nos 10 et 15).
23 IG II² 3274.
24 SEG 29, 167 (Auguste) ; IG II² 3278 ; SEG 32, 252 ; SEG 44, 165 (Néron).
25 ID 1628, 1629 et 1861.
26 Sur ce personnage, voir Oliver, 1950, p. 81-86 et p. 94-96 ; Follet, 1976, p. 160-161 ; Geagan, 1979, p. 279-287.
27 IG II² 3271 (42 apr. J.-C.) et 3535 (47/8 ou 51/2 apr. J.-C.) ; ID 1628 et 1629 (60/1 apr. J.-C.) ; IG II² 1990 (60/1 ou 61/2 apr. J.-C.).
28 IG II² 3270, 3271, 3273 et IG II² 3277 révisée et commentée par Carroll K. K., The Parthenon Inscription, GRBM 9, Durham, NC, 1982 [ = SEG 32, 251].
29 À Délos, Tib. Claudius Théogénès est connu par deux inscriptions (ID 2529 et 2569). Il apparaît également dans des inscriptions athéniennes : il était épimélète de la cité, stratège des hoplites, prêtre de Poséidon Érechtée et héraut du Conseil de l’Aréopage (IG II² 1723, 1990, 3185 et 3585 ; SEG 26, 166 ; SEG 31, 108).
30 ID 1595.
31 Sur la Dodécaïde délienne, voir Bruneau, 1970, p. 139-141. Plus généralement, sur les Pythaïdes et les Dodécaïdes, voir Colin, 1905, p. 140-160 ; Follet, 1976, p. 149-160 ; Kantiréa, 2007, p. 45-48.
32 ID 2538-2545 : ὁ ἱερεὺς διὰ βίου τοῦ Δηλίου Ἀπόλλωνος [- X -] ἤγαγεν τὴν δωδεκηΐδα ἐν τῷ ἐπὶ [- X -] ἄρχοντος ἐνιαυτῷ καὶ ἔθυσε τὰς πατρίους θυσίας πάσας.
33 La nouvelle datation de ces stèles proposée par S. Follet (1976, p. 149-160 et p. 168-179) place la première Dodécaïde sous le règne de Domitien ou de Nerva (entre 92/3 et 97/8 apr. J.-C.). Elle met définitivement fin à la prétendue renaissance du culte d’Apollon à Délos sous l’influence d’Hadrien, que Ph. Bruneau (1970, p. 140), à la suite de F. Durrbach, avait déjà mise en doute.
34 Kantiréa, 2007, p. 48.
35 ID 2539. Voir en particulier Choix, no 183 ; Bruneau, 1970, p. 141-142 ; Follet, 1976, p. 158-160.
36 Choix, no 183 (ode) ; Hérodote, IV, 35 (édifice sans doute identifiable à GD 48).
37 Bruneau, 1970, p. 142.
38 Notons également qu’à Kéos, Domitien est le seul empereur, après Auguste, en l’honneur de qui l’une des cités de Kéos éleva une statue (IG XII 5, 630).
39 IG XII 5, 1097 (Annexe 1, no 2). Sur ce personnage, voir supra, p. 68-69.
40 Follet, 1976, p. 159 et p. 277-278.
41 Musée de Délos, no A 7770 ; Marcadé, 1969, p. 35, p. 145, p. 336 et pl. I. Il s’agit d’un buste cuirassé acéphale d’empereur romain, dont l’épaulière droite est ornée d’un Géant ou d’un Triton anguipède. Au milieu de la poitrine, un Gorgoneion est à moitié caché par le paludamentum qui recouvre l’armure. L’identification de l’empereur a été proposée par J. Marcadé, d’après le motif anguipède, jugé comme caractéristique de Marc Aurèle par O. Deubner (1937, p. 73).
42 Deubner, 1937, pl. 42 ; Charbonneaux, 1963, p. 164-165, no 1161.
43 Marchetti, 2001a, p. 137-138 ; Marchetti, 2012, p. 207-209.
44 L’amphictionie delphique en particulier était devenue un rouage très important de l’administration provinciale (Sartre, 1991, p. 208-209 ; Lefèvre, 1998, p. 124-134 et p. 307-310).
45 Voir les nombreuses références dans Marchetti, 2001b, p. 455-471.
46 IG XII 5, 741-746 et IG XII Suppl., 273 (Petrochilos, 2010a, nos 74-84). Ce type d’autels consacrés à Hadrien est très courant en Grèce comme en Asie Mineure (Benjamin, 1963, p. 57-86 ; Camia, 2001, p. 252-253).
47 IG XII 3, 469 et 471.
48 IG XII 5, 1013 (Ios) ; IG XII 5, 267 (Paros).
49 IG XII 7, 268 (Minôa) ; IG XII 3, 265 (Anaphè).
50 Les chiffres sont éloquents : sur les huit seules inscriptions datant de l’époque impériale à Siphnos, trois mentionnent un prêtre du culte impérial ; à Kythnos, une inscription en rapport avec un prêtre du culte impérial sur deux au total datant de l’époque impériale ; à Pholégandros, une sur cinq inscriptions. Voir aussi Frija, 2012, p. 223-231.
51 Outre les inscriptions en l’honneur des empereurs, sont répertoriées aussi celles concernant les membres de la domus Augusta, ainsi que les grands généraux et imperatores de la fin de la République. Seules les inscriptions appartenant avec certitude à des bases de statues ont été ici prises en compte.
52 Voir infra, p. 209-211.
53 IG XII 3, 470 (inscription honorifique à l’accusatif) ; IG XII 3, 469 (autel, avec formule au génitif).
54 Suétone, Aug., 52 ; Tacite, Ann., IV, 37.
55 IG II² 3173 et 3179. Sur ce temple et ce culte, voir Kantiréa, 2007, p. 125-127, avec bibliographie afférente.
56 IG XII 5, 1013.
57 Pour la province d’Achaïe, voir la liste de Kantiréa, 2007, tableau I ; pour les provinces anatoliennes, voir la liste de Magie, 1950, II, p. 1614.
58 IG XII 5, 267 (Paros). Pour Naxos, voir infra, p. 123.
59 Il subsiste un doute pour Corinthe, où un autel fut peut-être érigé sur le forum à Octave. Mais l’inscription est trop lacunaire pour le déterminer avec certitude (Corinth VIII, 1, 97).
60 IG XII 3, 339, 341 et 471. Voir aussi Witschel, 1997, p. 45.
61 IG XII 3, 517 : αὐτοκράτορος Τιβερίου Καίσαρος ἱερεύς.
62 Magie, 1950, I, p. 502 et II, p. 1360-1361, n. 27-28.
63 Bowersock, 1965, p. 118, n. 4.
64 Witschel, 1997, p. 35-36.
65 Sur le culte royal hellénistique à Théra, voir ibid., p. 42-45.
66 L’autel et la base (IG XII 3, 469 et 470) ont été retrouvés dans des déblais (éboulis ?), au pied de la terrasse du temple de Dionysos, devant le mur de soutènement. Sur le Kaisaréion, voir infra, p. 124-125.
67 P. Marchetti (2012, p. 217) fait la même constatation pour l’agora d’Athènes.
68 Kantiréa, 2007, p. 59-60.
69 Rawson, 1973 et 1977. Voir en particulier les exemples de Cos et de Chios, deux îles de l’Égée où le patronage de la gens Claudia fut très sensible.
70 IG II² 3318.
71 Pour une liste de ces dédicaces, voir Graindor, 1934, p. 50-51, n. 2.
72 IG XII 5, 937. Sur cette base de statue, voir Étienne et Braun, 1986, p. 300.
73 IG XII 3, 478. Pour cette identification, voir Witschel, 1997, p. 45-46.
74 IG XII 5, 267 ; SEG 26, 958.
75 Ferrary, 2005, p. 56 : un Caius Iulius peut avoir obtenu la citoyenneté de César ou d’Octave-Auguste.
76 Lambrinoudakis, 1989, p. 343 ; 1992, p. 206-208.
77 Lambrinoudakis et Gruben, 1990, p. 162-163 et p. 191.
78 Pour une description complète de cet édifice, voir Étienne et Braun, 1986, p. 32-37 et pl. 3-4 ; Étienne et al., 2013, p. 152-154. D’après les données de la fouille, le bothros constituait le noyau ancien de ce petit sanctuaire (IVe siècle av. J.-C. ?), autour duquel on construisit le Bâtiment D pas avant la fin du IIe siècle av. J.-C. (date à laquelle les édifices dont les blocs ont été remployés furent détruits), et qui aurait été réutilisé à l’époque impériale comme chapelle du culte des empereurs.
79 Pour un inventaire complet des statues et fragments de sculpture qui y ont été retrouvés, voir l’étude de Fr. Queyrel dans Étienne et Braun, 1986, p. 287-302, avec bibliographie antérieure.
80 Dubosson, 2010, p. 236-237. Pour d’autres parallèles de ce type d’édifice, voir le Monument de Mithridate à Délos (GD 94), ou encore les naïskoi de Théra (cf. infra, p. 151-152).
81 IG XII 3, 326, l. 26 (Annexe 1, no 3c).
82 Sur cet édifice, voir infra, P. 147-149 et fig. 4.
83 Sur ces portraits (Musée archéologique de Théra, nos 13-15 et 22), voir entre autres Hiller, 1899, p. 223-227, nos 5-8 ; Vermeule, 1968, p. 450-451 ; Stavridi, 2001, p. 241-243.
84 Voir aussi le portique basilical de l’agora de Iasos, qui accueillait un Caesareum à son extrémité orientale, ainsi que des exemples analogues, mais plus tardifs, à Smyrne, Cremna, Aspendos et Xanthos (Gros, 1996b, p. 117 ; 2012, p. 16-22).
85 Ibid., p. 15.
86 Ce sont ces observations qui autorisèrent J. Giese et A. Kose (2006, p. 99) à proposer une nouvelle interprétation pour le terme de δρύφακτος qui apparaît dans l’une des inscriptions de la Basilikè Stoa (IG XII 3, 326, l. 24-27). Les auteurs pensent qu’il désigne ici la barrière en bois placée entre les entrecolonnements (cf. aussi LSJ, s. v. « δρύφακτ-ος, ὁ, later τρύφακτος », p. 451). Cependant, si l’on s’en tient à l’inscription grecque, le dryphaktos renvoie plutôt à un monument, du même type que le temple de Tychè ou que le Kaisaréion, car mis sur le même plan grammaticalement. Il aurait alors subi le même type de travaux : la restauration de ses charpentes.
87 IG XII 3, 325, l. 35-37 et 326, l. 19-20 (Annexe 1, nos 3b-3c).
88 Les termes Kaisaréion et Sébastéion sont interchangeables. Ils ont pu être appliqués indifféremment à des sanctuaires, des enclos sacrés, des temples, des basiliques, des portiques ou des autels consacrés au culte impérial (Tuchelt, 1981, p. 167-186 ; Price, 1984, p. 133-169 ; Hänlein-Schäfer, 1985, p. 10-11).
89 IG XII 5, 629, avec les relectures de Zoumbaki et Mendoni, 1998, p. 669-671 : Ὑπὲρ τῆς τοῦ θεοῦ Καίσαρος Σεβαστοῦ σωτηρίας | θεοῖς Ὀλυμπίοις καὶ θεοῖς Σεβαστοῖς ὁ ἀρχιερεὺς | [θεῶν] Σε[βαστῶν] Θεοτέ[λ] ης (>) φιλόκαισαρ.
90 Ibid., p. 670.
91 Kantiréa, 2007, p. 76. Sur ce type de titulature impériale, voir Meyer, 1975, p. 393-402.
92 IG II² 3274.
93 IG II² 3183 (lecture révisée SEG 44, 161). Sur le problème d’identification du monument, agoraion ou Kaisaréion, voir Hoff, 1994 et 1996.
94 Sur le lieu de trouvaille de ces statues, voir Mackenzie, 1897b, p. 124. Sur l’agora de Mélos, voir infra, p. 146.
95 Pour d’autres exemples de temples à podium construits pour le culte impérial dans les provinces orientales, voir Hänlein-Schäfer, 1985, p. 53-55 et p. 59-64.
96 IG XII 3, 1104 : ὁ δῆμος ἐκ τῶν ὑπὸ τοῦ | Σεβαστοῦ θεοῦ Καίσαρος | δεδωρημένων ἐπεσκεύασεν τὸ ἱερὸν… Voir aussi Nigdelis, 1990, p. 283-284.
97 IG XII Suppl., 165 : […] Μᾶρκος Ἀντώνιος Γλαῦκος | ἱερεὺς Διὸς Κεραυνίου καὶ θε| ῶν Οὐρανίων ὑπηρέτης περιοι| κοδόμηκα Διὶ καὶ θεοῖς Οὐρανίοις | ἰδίαις δαπάναις ἱερὸν καὶ ἄσυ| λον Σεβαστῆον. Sur cette inscription, voir Nigdelis, 1990, p. 290, p. 302 et p. 305 ; Mendoni et Zoumbaki, 2008, MEL 2.
98 L’inscription reste toutefois difficile à comprendre, car on attendrait des génitifs (περιοικοδόμηκα […] τοῦ ἱεροῦ και ἄσυλου), plutôt qu’une accumulation d’accusatifs. À moins qu’il ne faille comprendre καὶ ἱερὸν καὶ ἄσυλον. Dans ce cas, M. Antonius aurait construit le téménos, le sanctuaire et le Sébastéion. L’inscription a été lue au XIXe siècle et n’a jamais été retrouvée depuis, ce qui n’a pas permis aux éditeurs des IG de vérifier la lecture du texte.
99 IG XII 3, 1080 : a. [Αὐτοκράτορι Καίσαρι θεοῦ Νέρουα υἱῷ Νέρουᾳ Τραϊανῷ Γερμα] νικῷ Δακικῷ καὶ - - -] | b. vac. Ἀθηνᾷ vac. | c. [ὁ δᾶμος ἐκ τῶν δοθέντ] ων ὑπὸ [- - -] | d. [- - - σὺν τῶι κ] όσμωι ἐ [πεσκεύασεν].
100 Les quatre fragments mesurent respectivement (d’après le lemme des IG) 1,08 m ; ca. 1 m ; 0,62 m ; 0,89 m. Il faut y rajouter au moins quatre fragments de longueur similaire pour compléter les lacunes.
101 On pourrait en effet restituer une formule identique à celle de IG XII 3, 1104 sur le fragment c. : [ὁ δῆμος ἐκ τ] ῶν ὑπὸ [τοῦ {nom d’un individu ou d’un empereur} δεδωρημένων] ou [ὁ δῆμος ἐκ τῶν δεδωρημέν] ων ὑπὸ [τοῦ {nom d’un individu ou d’un empereur}].
102 Respectivement IG XII 3, 1110 et 1077.
103 Price, 1984, p. 133-169. Voir aussi von Hesberg, 1978, p. 911-975.
104 Kantiréa, 2007, p. 104-119.