1 Voir les remarques de J.-M. Bertrand (1989b, p. 840-841). Pour les Cyclades, voir aussi Savo, 2008.
2 Pour les références épigraphiques, voir Robert L., Hellenica, VI, 1948, p. 38-42 et Ant. Class., 1966, p. 401-432.
3 IG XII 5, 917. Sur l’interprétation des verbes restituit/ ἀποκατέστησεν, dans le sens de « restituer » plutôt que dans celui, plus traditionnel, de « réparer », voir Étienne et Braun, 1986, p. 197 ; Mendoni et Zoumbaki, 2008, TEN 60.
4 Graindor P., Musée Belge, 12, 1908, p. 5-7 ; Étienne, 1990, p. 144-145, no 11.
5 Voir le dossier sur Isauricus réuni par L. Robert (Hellenica, VI, 1948, p. 32-42).
6 Appien, Civ., V, 7. Ikos est l’actuelle Alonissos et Péparèthos est l’actuelle Skopélos.
7 Plutarque, Ant., 23, 2-3 ; Sénèque, Suasoriae, I, 6-7. Sur les inscriptions athéniennes, voir Raubitschek, 1946, p. 146-150 ; Magie, 1950, II, p. 1278, n. 1.
8 IG XII 5, 626 : ὁ δῆμος ὁ Ἰουλιητῶν | τὸν δῆμον τῶν Ἀθηναίων. Les auteurs des IG ne donnent aucune indication de date. Quelques temps auparavant, la cité de Ioulis avait également fait une dédicace à la déesse Rome (IG XII 5, 622).
9 Sur ces émissions, voir Papageorgiadou-Banis, 1997, nos 150-165. L’auteur les date (p. 32) vers 38-37 av. J.-C., sur la base de comparaisons avec les émissions athéniennes où figure Dionysos. Toutefois J. H. Kroll (1993, p. 252) date certaines des monnaies concernées des IVe -IIe siècles av. J.-C.
10 Sur l’hégémonie rhodienne et le Koinon des Nèsiôtes, voir Fraser et Bean, 1954, p. 154-172, avec les compléments de R. Étienne (1990, p. 101-124) et de N. Badoud (2014, p. 115-129).
11 L. Robert (1929, p. 24 et n. 4) a démontré que l’inscription IG XII 5, 38, trouvée à Naxos, provient en réalité de Minôa d’Amorgos. S. Accame (1946, p. 235) et D. Magie (1950, p. 428 et n. 3) continuent de penser que l’inscription témoigne de la domination rhodienne à Naxos pendant au moins quatre ans.
12 SEG 29, 752. Voir aussi Lambrinoudakis, 1979, p. 1-10.
13 Tout comme Mithridate quelques années auparavant, Antoine prenait plaisir à se faire appeler le « Nouveau Dionysos » (Nέος Διόνυσος) et se faisait le défenseur des associations dionysiaques et des technites, comme en témoignent plusieurs bases de statues à Éphèse et à Athènes (cf. Jacottet, 2003, qui reprend toutes les inscriptions). Pour Mithridate Eupatôr Dionysos à Délos, voir GD 94 et Bruneau, 1970, p. 577.
14 Lambrinoudakis, 1989, p. 342-347 ; Lambrinoudakis et Gruben, 1990, p. 169-170. Voir en particulier la scène illustrant la « Punition de Dircé » sur le plastron de la cuirasse, ainsi que la représentation, sur le lambrequin central, de Dionysos avec sa panthère, tenant son thyrse de la main gauche. La statue de Marc Antoine tenait vraisemblablement dans la main gauche la statuette d’une Ménade.
15 IG XII 5, 38 ; IG XII 7, 235, 237 et 245. Sur ces inscriptions, voir Robert, 1929, p. 20-32. Voir aussi les compléments de J. Vanseveren (« Inscriptions d’Amorgos et de Chios », Rev. Phil., 63, 1937, p. 314) et IG XII Suppl., p. 144. Sur l’influence rhodienne à Amorgos, aux IIe et Ier siècles av. J.-C., voir Fraser et Bean, 1954, p. 163-164 et p. 172 ; Nigdelis, 1990, p. 15-16, n. 14 et p. 218 : ces auteurs pensent qu’Amorgos est peut-être entrée dans la sphère rhodienne à l’époque de Sylla, en 83 av. J.-C.
16 Robert, 1929, p. 31-32 (sur critères paléographiques), contra Fr. Hiller dans les IG (IIe siècle av. J.-C.).
17 IG XII 7, 493b, l. 1 : [ἱερέω] ς δὲ τοῦ Ἡλίου καὶ τῆς Ῥόδου. Cette prêtrise d’Hèlios ne peut pas être considérée comme une preuve de la soumission politique de Minôa à Rhodes, car on trouve également mention de cette éponymie à Cos (SIG3, 1000), qui a toujours été une cité libre (Fraser et Bean, 1954, p. 135).
18 Pour les références historiques, voir Robert, 1929, p. 31, n. 2.
19 Pour la situation de Ténos au Ier siècle av. J.-C., voir Étienne, 1990, p. 135-149.
20 Ibid., p. 119.
21 Strabon, X, 5, 11; Anth. Pal., IX, 550. Voir les commentaires de ces textes dans Étienne et Braun, 1986, p. 7-9 et Étienne, 1990, p. 148-149.
22 Appien, Civ., V, 7.
23 Nigdelis, 1990, p. 220 ; Petrochilos, 2010a, p. 266.
24 Il pourrait s’agir d’une damnatio memoriae de Marc Antoine. Voir infra, p. 123.
25 Bowersock, 1965, p. 14 ; Cabanes, 1998, p. 305.
26 IG XII 5, 740.
27 Voir les remarques de Cl. Nicolet (1980a, p. 81, n. 8 et p. 100) : l’attributio d’un revenu ou d’un territoire à une cité, faite par Rome, est révocable.
28 IG XII 5, 940.
29 Graindor, 1927, p. 59, n. 3; John W., s.v. « Quinctilius », RE, 24.1, 1963, p. 908-909; Bowersock, 1965, p. 22-23. Sur ce personnage, voir aussi Étienne, 1990, App. II, no 32 ; Mendoni et Zoumbaki, 2008, TEN 52.
30 IG XII 5, 941. Sur ce personnage, voir PIR² I 437 ; Étienne, 1990, App. II, no 33 ; Mendoni et Zoumbaki, 2008, TEN 35.
31 Starr, 1960, p. 200 ; Casson, 1971, p. 135, n. 131.
32 Dion Cassius, LIV, 7, 2.
33 IG XII 5, 631 (= SIG3, 855), 634 et 635 ; cf. Manthos et Mendoni, 1991, p. 34, n. 142 et p. 54, no 58.
34 Wilhelm, 1944 ; Mendoni, 2007, p. 61. Voir aussi Nigdelis, 1990, p. 219-220, n. 95.
35 Graindor, 1927, p. 96-97 et 1931, p. 61 ; Traill, 1975, p. 109-112. De Tibère à Trajan, la situation resta la même, à l’exception du dème de Kolônos qui appartint désormais à la tribu Ptolémaïs.
36 IG XII 5, 636= IG II² 3925. Voir Mendoni, 2007, p. 60-61, no 11 (Ier siècle av. J.-C.-Ier siècle apr. J.-C.).
37 Restitution des IG : [- - -] ἐκ Τρικορύ[θου]. Restitution de Manthos et Mendoni, 1991, p. 119, n. 176 : [- - -] ἐκ Τρικορυ[σίων].
38 Voir infra, p. 68-69.
39 Voir Annexe 2, nos 3-4.
40 Christiansen, 1993, p. 74-77 ; Papageorgiadou-Banis, 1997, p. 49-50.
41 Cabanes, 1998, p. 304.
42 Strabon, XVII, 3, 25 ; Dion Cassius, LIII, 12, 4.
43 Contra M. Sartre (1997, p. 18), qui affirme que l’Achaïe d’Auguste couvrait aussi « les îles de l’Égée (Sporades du Nord, Cyclades) et de la mer Ionienne ».
44 Jacques et Scheid, 1990, p. 228. Sur cette question, voir Ferrary, 1991, p. 557-577.
45 Tacite, Ann., III, 60-63 et IV, 14 ; Suétone, Tib., 37, 6.
46 Tacite, Ann., III, 63 : ceteros obscuris ob uetustatem initiis niti.
47 Sur l’asylie du sanctuaire, voir Étienne, 1990, p. 93-97.
48 Ibid., p. 156. Iunius Silanus fut exilé par Tibère à Kythnos (Tacite, Ann., III, 68-69).
49 Tacite, Ann., III, 69, 23 : priscae sanctimoniae virginem.
50 IG XII 5, 920 : ὁ δῆμος | [Ἰουν] ίαν Τορκουᾶταν [τὴν σ] τρατηγ[οῦ] | [Γαΐου Ἰουνίου Σιλανοῦ ἀδελφὴν - - -]. Pour davantage de cohérence avec les autres inscriptions connues, il faut probablement restituer à la ligne 2 [σ] τρατηγ[οῦ ἀνθυπάτου], à la place du simple [σ] τρατηγ[οῦ] (cf. Mason, 1974, p. 160).
51 Étienne, 1990, p. 152.
52 Andros : P. Vinicius (PIR1 V 446), proconsul d’Asie, honoré en tant que patron et évergète de la cité entre 7 et 12 apr. J.-C. (IG XII 5, 756) ; A. Avillius Flaccus (PIR1 A 1175), préfet d’Égypte en 38 apr. J.-C. (Philon, Flacc., XVIII, 151 et XIX, 157) ; P. Glitius Gallus (PIR² G 184), tribun militaire et questeur, honoré en tant que patron et évergète de la cité après 65 apr. J.-C. (IG XII 5, 757). Kéos : Sextus Pompeius, proconsul d’Asie en 24/25 ou en 25/26 apr. J.-C., qui assista au suicide à la ciguë d’une vieille femme de Ioulis (Valère Maxime, Facta, II, 6, 7-8) ; c’est peut-être le passage de ce proconsul qui est rappelé dans l’inscription gravée sur une colonne, trouvée dans les ruines de Karthaia et mentionnant un certain Pompeius (CIL III, 1, 20*). Ténos : Iunia Torquata, sœur de C. Iunius Silanus, proconsul d’Asie en 20/21 apr. J.-C. (cf. supra, n. 50). Sur tous ces personnages, voir Mendoni et Zoumbaki, 2008.
53 Voir par exemple Tacite, Ann., II, 54 : Pison, après avoir fait une entrée fracassante à Athènes, rejoignit Germanicus à Rhodes « en naviguant rapidement à travers les Cyclades et en prenant les routes les plus courtes ». Sur les nouveaux réseaux maritimes en Égée sous l’Empire, voir Bouras, 2008.
54 À Théra, [Luciu ?]s [G] ellius [- - f.] Tromentina Carus (IG XII 3, 519), probablement magistrat romain (fin IIe -début IIIe siècles apr. J.-C.). À Naxos, Cassianus (IG XII 5, 58), proconsul (d’Asie ?), honoré en tant que patron et évergète de la cité (après 161 apr. J.-C.). À Andros, [Aur ( ?)] Metel[lus] (IG XII 5, 758), gouverneur de la province des îles (après 294 apr. J.-C.).
55 Sur ces personnages et leurs fonctions, voir Étienne, 1990, p. 153, nos 2 et 3 ; Nigdelis, 1990, p. 122, n. 102 ; Fournier, 2010, p. 482, nos 13 et 14, avec bibliographie antérieure.
56 I. Eph., 3037 (Éphèse) ; Bosh E., Quellen zur Geschichte der Stadt Ankara im Altertum, Ankara, 1967, p. 257, no 197 (Ancyre). Dans cette dernière inscription, les deux fonctions semblent être confondues.
57 ILAfr., 281.
58 Pline le Jeune, Ep., VIII, 24, 2. Voir aussi CIL X, 5178 et 5398, où C. Octavius Suetrius Sabinus est electus ad corrigendum statum Italiae.
59 Épictète, d’après Arrien, Epict., III, 7.
60 Sur la fonction de corrector, voir Fournier, 2010, p. 479-487. Pour la traduction de corrector par διορθωτής ou ἐπανορθωτής, voir Mason, 1974, p. 39 et p. 44-45.
61 Bérenger, 2012, p. 179-198.
62 Voir infra, p. 218-219.
63 IG XII 7, 262 : [- - - Μο( ?)]υσικοῦ Ἐφέσιος ὁ καὶ Ἀμόργιος υἱὸς Σεπτικίας Ἀττικίλλης | [καὶ( ?) Γαΐου( ?) Ο] ὐεττίου Σαβεινιανοῦ, ἐφ’οὗ παρόντος καθιερώθη. On ne connaît pas la longueur de la lacune à gauche de la pierre. Il est ainsi possible que la fonction de Vettius ait été mentionnée et que l’on ait eu une formule du type : [- - - τοῦ πρεσβευτοῦ (αὐτοκράτορος) Γ. Ο] ὐεττίου Σαβεινιανοῦ.
64 Aelius Aristide, Or., L, 85 (152/3 apr. J.-C.) ; I. Eph., 282 (139/140 apr. J.-C.) ; I. Eph., 735 (fin du règne d’Antonin le Pieux ou début de celui de Marc Aurèle) : cf. Fournier, 2010, p. 22-23 et n. 36.
65 Ibid., p. 44-45.
66 IG XII 5, post 674. Un Tib. Claudius Secundus est connu dans les inscriptions d’Éphèse comme viator tribunicius, accensus velatus et lictor curiatus (I. Eph., 646, 857, 1544 et 1545). Voir aussi Içten et Engelmann, 1988, p. 83-84. Il s’agit très certainement du même personnage que l’Éphésien Claudius Secundus, à qui la cité de Delphes accorda la citoyenneté, l’asylie et l’immunité complète (FD III 4, 117).
67 Purcell, 1983, p. 125-173.
68 Jacques et Scheid, 1990, p. 177.
69 Voir aussi Savo, à paraître (non vidi).
70 IG XII 5, 659 à 668 et IG XII Suppl., 238. Sur ces distributions publiques, voir infra, p. 257-262.
71 Jacques et Scheid, 1990, p. 194.
72 SEG 33, 1575 (Hadrien) ; IG XII 5, 658 I (Septime Sévère et Caracalla) et 658 II (Caracalla) : cf. Oliver, 1989, nos 257-258. Ces documents sont malheureusement beaucoup trop lacunaires pour permettre d’en comprendre la teneur exacte. D’autres lettres impériales ont été adressées à la cité d’Astypalaia par Hadrien (IG XII 3, 175-177 et 206).
73 Voir infra, p. 98-100 et Annexe 2.
74 Brun, 1996a, p. 75-76 et n. 50. Voir aussi Savo, 2004b, p. 34-37.
75 IG XII 5, 658 I, l. 15 : τὰ ἐκ τοῦ μακροῦ ἀ[γῶ]ν[ο]ς [ἕ]νε[κ]α [τῶν τοῦ] σ [εί]το[υ....]ν ; l. 19 : ἐφαρμόσαι ταῖς Ἀσί[α] ς...ι ἐπι[- - -].
76 IG XII 5, 658 II, l. 3 et l. 10-11.
77 Oliver, 1989, p. 492. Hypothèse reprise par Savo, 2004b, p. 33.
78 Guey J., « Inscription du second siècle relative à l’annone militaire », Mélanges d’archéologie et d’histoire, 55, 1938, p. 56-77.
79 Remesal Rodriguez, 2002, p. 84-85.
80 Voir infra, p. 237-238 et p. 257-262.
81 Pour les mentions littéraires, chez les géographes et les historiens, en tant que réalité géographique, voir supra, p. 20.
82 OGIS 54, l. 7-8 : τῶν Κυκλάδων νήσων.
83 Sur les dominations lagide et antigonide dans les Cyclades, voir Étienne, 1990, p. 89-100 ; Badoud, 2014, p. 116-120 ; Petrochilos, 2014, p. 101-114.
84 I. Eph., 1847 : [- - - νήσων Κυ] κòλòάδων [- -] εὐεργέ[τ- - -].
85 Couilloud, 1974a, no 480, l. 3 : με θανόντα ἱερῇ ἐνὶ Κυκλάδι Δήλῳ.
86 IG XII 5, 663 est datée du règne de Commode car l’empereur y est honoré au début ; le début de IG XII 5, 665 manque, mais l’écriture et les formulations sont presque identiques à celles du texte précédent.
87 Voir aussi Savo, 2004b, p. 35.
88 IG XII 3, 325, l. 7-9 (Annexe 1, no 3b).
89 IG XII 3, 326, l. 31-33 (Annexe 1, no 3c).
90 IG XII 5, 658 I, l. 16-17, avec relectures et corrections de J. H. Oliver (1989, no 257); cf. SEG 48, 2159.
91 IG XII 7, 267. Il faut corriger la restitution de Fr. Hiller, l. 8 : [Ἀσ]ίννιοι au lieu de [Λικ]ίννιοι. Sur ce personnage, voir Nigdelis, 1990, p. 65-66, n. 201.
92 Fr. Hiller restitue ainsi la fonction de Cassianus, l. 2 : τὸν [- 3/5-ἀν] θ [ύπ] ατον Κασιανὸ[ν]. Or, dans sa transcription de l’inscription, on distingue TONΛòΓò + 2-3 lettres + [AN]ΘΥòΠòΑΤΟΝ. En apparat critique, Fr. Hiller signale que les lettres ΛΓ( ?)ΙΑ vues à cet emplacement par B. Keil sont douteuses et renonce à sa restitution τὸν [ἄγαν( ?)] ἀνθύπατον. Le premier éditeur A. de Ridder (« Inscriptions de Paros et de Naxos », BCH, 21, 1897, p. 22, no 4) avait quant à lui vu un A après TON. En prenant en compte toutes ces informations, l’une des restitutions possibles serait : TONΑò[CIACAN] ΘΥΠΑΤΟΝ, soit τὸν Ἀò[σίας ἀν] - θ [ύπ] ατον Κασιανὸ[ν], ce qui conviendrait tout à fait au contexte de l’inscription. Pour des parallèles de cette même formule, voir I. Tral., 54 ; I. Eph., 3436 ; McCabe, Aphrodisias, 311.
93 IG XII 3, 1117, l. 10-14 (IIe -IIIe siècles apr. J.-C) : καὶ ἐν τῇ [πρώτῃ καὶ] μεγίστῃ [μητροπό] λει τῆς [Ἀσίας Ἐφεσί] ων πόλε[ι, τῇ λαμπρο] τάτῃ π [ασῶν πόλεων] (cf. Accame, 1946, p. 234-235).
94 En dehors de la province d’Asie, seule une inscription fait référence à Éphèse en ces termes : IG II² 3297 ( = SEG 33, 179), dédicace à Hadrien dans l’Olympieion par la cité d’Éphèse elle-même.
95 Sur Frontonianus orateur, voir Puech, 2002, p. 248-259 ; sur Kratèros, voir ibid., p. 182-186.
96 Philostrate, V. Soph., II, 18, 1 : πρόσοικος δὲ ὢν τῆς Ἀσίας, τῆς Ἰωνικῆς ἰδέας οἷον ὀφθαλμίας ἔσπασε, σπουδαζομένης μάλιστα τῇ Ἐφέσῳ : « et, habitant tout près de l’Asie, il contracta, comme on contracte une ophtalmie, la manière ionienne de discourir, qui était très appréciée en particulier à Éphèse ».
97 Philostrate, V. Soph., I, 23. Dans la mythologie, Délos était auparavant une île « flottante » ; c’est Poséidon qui l’aurait immobilisée et fixée au milieu de l’Égée (Ovide, Met., VI, 191).
98 Dion Cassius, LXIX, 16, 2.
99 Graindor, 1934, p. 136.
100 IG XII 5, 631, l. 6-8, avec restitutions, relectures et commentaires de Mendoni et Zoumbaki, 2008, KE 1 : ἐπιμελητεύοντος Δεξικλέους τοῦ Τειμοκλείδου Παλληνέως. Fr. Hiller, J. Kirchner et A. Wilhelm considéraient que Déxiklès, fils de Teimokleidès, n’était pas épimélète de la cité, mais celui qui s’était occupé de l’érection de la statue. Or, la pierre, relocalisée en 2007, n’est pas une base de statue mais une stèle commémorative, qui n’implique aucunement la présence d’une statue à élever.
101 SEG 14, 542 (cf. Ameling, 1983, II, p. 93, no 67).
102 IG XII 5, 1097, l. 9-10 (Annexe 1, no 2). L’époque de l’inscription, datée du règne conjoint de Marc Aurèle et de Lucius Verus (avant 169 apr. J.-C.), a fait douter de l’identification du personnage car, d’une part, la rareté des documents qui le concernent a fait supposer qu’il mourut encore jeune, et, d’autre part, le texte de Philostrate relatif au testament d’Atticus a fait penser que ce dernier ne laissa pas d’autre héritier qu’Hérode (Graindor, 1930, p. 37 ; Ameling, 1983, II, p. 92). Or, Philostrate ne dit rien de tel explicitement, et peut-être faut-il simplement supposer que le frère aîné était le seul à hériter de la fortune paternelle. En outre, la richesse du personnage, le fait qu’il soit grand-prêtre du culte impérial, sa relation avec Apollon Pythien, tout invite à l’identifier avec Tib. Claudius Atticus Hérodianos. Pour la restitution du nom, voir Annexe 1, no 2.
103 Dunant et Thomopoulos, 1954, p. 335-336.
104 Dion Chrysostome, Or., XXXI, 116.
105 Voir infra, p. 112-113.
106 IG XII 8, 645. Imbros, Lemnos et Skyros quant à elles constituaient le domaine insulaire athénien depuis la victoire romaine sur Persée (Accame, 1946, p. 239).
107 Voir par exemple ID 1597, 1622 (Choix, no 168) et 1630.
108 Hist. Aug., Sev. III, 7.
109 Sur les réformes de l’administration et la centralisation sous le Bas-Empire, voir Chastagnol, 1979, p. 127-128.
110 IG XII 5, 758 (Petrochilos, 2010a, no 71; Mendoni et Zoumbaki, 2008, AND 45): [Aur. (?)] Metel[lus] est désigné comme [δι] ασημότατος ἡγε[μῶν ἐπαρχίας νήσων]. Voir aussi CIL III, 1, 450 (Lesbos), où Aur. Agathos Gennadius est praes(es) prov(inciae) insul(arum); A. Chaniotis (« Plutarchos, praeses Insularum [PLRE I Plutarchus 4] », ZPE, 68, 1987, p. 227-231), où Plutarchos (Samos) est décrit comme Νήσων ἡγῖσιθαι.
111 Étienne, 1990, p. 154. Voir aussi Malavolta, 2004, p. 207-208.
112 Orlandos, 1936, p. 69-70.
113 Hiéroklès, Synekdèmos, 643, 2-4 ; 648, 9 et 11 (Achaïe) ; 686, 10-13 et 687, 1-6 (îles).
114 Malamut, 1988, I, p. 296-334.