1 Braudel, 1976, I, p. 141.
2 Horden et Purcell, 2000, p. 76.
3 Pour cette analyse, voir Brun, 1996a, p. 9-17.
4 Malamut, 2001, p. 26-27.
5 Horden et Purcell, 2000, p. 123, pour une définition du concept de connectivity.
6 Prost, 2014, p. 46. C’est dans cette optique que Chr. Constantakopoulou (2007) a récemment analysé la domination athénienne dans les îles au Ve siècle av. J.-C., en faisant des Cyclades des îles dansant autour d’Athènes.
7 Reger, 1994.
8 Étienne et Sablé, 1995, p. 555-560 ; Feyel, 2006, p. 341-368 ; Oliver, 2006, p. 220-222.
9 Dans plusieurs articles postérieurs, G. Reger (2007 et 2011) revient sur cette question de définition.
10 Brunet, 2001, p. 120 ; voir aussi Girard, 2004, p. 108. Pour les différentes manières de définir une région dans l’Antiquité et sur le débat entre les géographes, voir Oliver, 2006, p. 215-218 ; Müller, 2006, p. 148 (avec bibliographie afférente).
11 Feyel, 2006, p. 357, citant É. Juillard (1974, p. 50). Voir aussi Reger, 2011, p. 370-371.
12 Voir l’analyse historiographique de Fr. Hurlet (2011, p. 110-120) et d’A. Dalla Rosa (2012).
13 Voir par exemple les différents travaux de F. Millar, W. Eck ou encore R. Haensch.
14 Guerber et Hurlet, 2008, p. 88.
15 Sur l’évolution du sens du terme provincia, voir Bertrand, 1989a, p. 191-215.
16 Ibid., p. 203.
17 Cette vision est encore en grande partie véhiculée par F. Lätsch (2005) dans sa conception de l’insularité : selon lui, le pouvoir impérial romain aurait supprimé l’expression des identités locales insulaires.
18 Horace, Epist., II, 1, 156. Sur la notion de « Grèce romaine », voir Alcock, 1993, p. 1-3 ; Rousset, 2004, p. 378-383.
19 Strabon, X, 5, 3 ; Plutarque, De exil., 602c. Sur les Cyclades comme lieu d’exil, voir Nigdelis, 1990, p. 221, n. 99 (avec la bibliographie antérieure) ; Lätsch, 2005, p. 218-220 ; Mendoni et Zoumbaki, 2008, p. 29-31. La grande figure de l’exil dans les Cyclades est celle d’Avilius Flaccus, condamné par Caligula, et qui obtint la faveur d’être déporté à Andros plutôt qu’à Gyaros (Philon d’Alexandrie, Flacc., XVIII, 151) : Baslez, 2008 ; Mendoni et Zoumbaki, 2008, AND 18.
20 Brun, 1993 ; 1996a, p. 196-209 ; 1996b, p. 295-300 ; 2000, p. 234-237.
21 Pour l’Orient romain, voir en particulier les différents travaux de J.-L. Ferrary pour la fin de l’époque hellénistique et l’époque républicaine, et ceux de M. Sartre pour l’époque impériale. Pour la Grèce continentale et insulaire, voir l’ouvrage de S. Alcock (1993), présentant une approche totalement renouvelée de la question, et les différents ouvrages publiés dans la collection ΜΕΛΕΤΗΜΑΤΑ, sous la direction de Fr. Camia, C. Lepenioti, L. Mendoni, A. Rizakis et S. Zoumbaki.
22 Parmi les premiers ouvrages faisant référence à cette renaissance, on peut citer celui de S. Walker et A. Cameron (1989), rappelant l’historiographie et la bibliographie antérieures. Pour les Cyclades, citons le chapitre de R. Étienne (1990, p. 151-168) et les remarques de P. Brun (1996a, p. 22-23).
23 Roussel, 1987, p. 338-339 avec bibliographie antérieure. Cette hypothèse a été notamment critiquée par F. Durrbach (Choix, p. 268-269) et par Ph. Bruneau (1968, p. 693-694, n. 2).
24 Voir la mise au point éclairante de P. Le Roux (2004, p. 287-311), avec bibliographie afférente.
25 Voir par exemple Mattingly (éd.), 1997 ; Alcock, 1997, p. 1-7.
26 Alcock, 2001, p. 227.
27 Le Roux, 2004, p. 311.
28 Nigdelis, 1990 ; cf. infra, n. 45. Pour une bibliographie exhaustive des études historiques et archéologiques consacrées aux Cyclades antiques, voir Bonnin et Le Quéré, 2014, p. 11-14.
29 Sur cette distinction, voir Horden et Purcell, 2000, p. 2-3 et p. 43 ; et plus récemment Horden et Purcell, 2005, p. 357-358. Pour une critique de cette vision, voir Harris, 2005, p. 7.
30 Même critique dans Morris, 2005, p. 20. Pour la définition de ces diverses notions, voir Goldstone et Haldon, 2009, p. 18-19.
31 Le Roux, 2004, p. 311.
32 Voir les analyses de Bagiakakos, 1993, p. 235 ; Counillon, 2001, p. 21 ; Rutishauser, 2012, p. 19 ; Étienne, 2014.
33 Voir en particulier Strabon, X, 5, 3 ; Pline l’Ancien, HN, IV, 22 ; Ptolémée, Geog., III, 15, 26-30 et V, 2, 31 ; Stadiasme de la Grande Mer, § 284.
34 Counillon, 2001, p. 22.
35 Denys d’Alexandrie, v. 525-529.
36 Rainbird, 2007, p. 44-45.
37 Sur le nombre de cités à Mykonos à l’époque hellénistique et le phénomène de synoecisme, voir Nigdelis, 1990, p. 227, n. 121 ; Reger, 1997, p. 452 et n. 10-12, avec bibliographie antérieure.
38 Voir entre autres Nigdelis, 1990, p. 225-227 ; Reger, 1997 et 1998, avec bibliographie afférente.
39 Oliaros (actuelle Antiparos), Prépésinthos (actuelle Despotiko) et Thérasia ont peut-être accueilli chacune une polis indépendante au cours de l’Antiquité classique (Constantakopoulou, 2007, p. 221), mais nous ne possédons aucun témoignage, ni archéologique ni épigraphique, prouvant l’existence ne serait-ce que d’une communauté vivant sur ces îles à l’époque impériale.
40 IG XII 6.1, 470 = IG XII Suppl., p. 117 (ca. 150-100 av. J.-C. ?) ; BMC 1, p. 100 (IIe-Ier siècles av. J.-C. ?). Sur la présence d’une cité hellénistique à Gyaros, voir Reger, 2004, p. 733.
41 Strabon, X, 5, 3 : κώμιον ὑπὸ ἁλιέων συνοικούμενον.
42 ATL, p. 392-393 ; Reger, 2004, p. 769, avec références épigraphiues.
43 ID 374, 399, 1510, 2595, 2598. Pour la disparition de la cité de Rhénée, sous domination délienne pendant la période de l’Indépendance (314-167 av. J.-C.), voir Vial, 1984, p. 318 et p. 388.
44 Sur ce point, voir infra, p. 34-41 et 67-69.
45 Broodbank, 2000 et Ekschmitt, 1993 : de l’Âge du Bronze à l’époque archaïque ; Constantakopoulou, 2007 et Rutishauser, 2012 : époque archaïque et classique ; Brun, 1996a : époque classique et hellénistique ; Kiourtzian, 2000 : époque protobyzantine (IIIe-VIIe siècles) ; Malamut, 1988 : sous l’Empire byzantin (VIIIe-XIIe siècles) ; Slot, 1982 : entre colonisation latine et occupation ottomane (ca. 1500-1718) ; Kolodny, 1974 : époque contemporaine.
46 Kolodny, 1974, p. 37.
47 Sur la difficulté à définir une date de rupture à cette époque dans les îles, voir Malamut, 2001, p. 26.
48 Nigdelis, 1990, p. 223 et n. 108.
49 À Ténos par exemple, le sanctuaire et la cité-port sont abandonnés à cette époque et l’habitat se replie à l’intérieur des terres (Étienne et Braun, 1986, p. 321 et Étienne, 1990, p. 168).
50 Kiourtzian, 2000, p. 15.
51 Lemerle, 1986, p. 130 ; Malamut, 2001, p. 29 et p. 33.