1 F. Marcot « Pour une histoire sociale (et culturelle) de la Résistance », p. 813 du Dictionnaire historique de la Résistance qu’il a codirigé (Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2006).
2 Cette contribution a été présentée avant la parution de l’ouvrage d’Olivier Wieviorka, Histoire de la résistance 1940-1945, Paris, Perrin, 2013, qui limite la Résistance à la Résistance organisée.
3 Cf. les travaux pionniers de Jacqueline Sainclivier sur la sociologie de la Résistance avec sa thèse sur La Résistance en Ille-et-Vilaine 1940-1944, université de Rennes-2, 1978 (éditée sous une forme abrégée en 1993 aux PUR) et son article de la Revue d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale no 117/janvier 1980, « La Bretagne pendant la guerre », « Sociologie de la Résistance. Quelques aspects de méthode et leur application en Ille-et-Vilaine », p. 7 sq., de Pierre Laborie, Résistants, vichyssois et autres. L’évolution de l’opinion et des comportements dans le Lot de 1939 à 1944, Paris, Éditions du CNRS, 1980 et de H. R. Kedward dans sa Naissance de la Résistance dans la France de Vichy. Idées et motivations 1940-1942 (Paris, Champ vallon, 1989, avec une préface de Jean-Pierre Azéma, mais l’ouvrage a été publié au Royaume-Uni en 1978).
4 Sans armes face à Hitler, Paris, Payot, 1989.
5 Colloque tenu en 1989 et publié en 1992 (Jean-Pierre Azéma et François Bédarida (dir.), Vichy et les Français, Paris, Fayard). Nous regrettions que le chantier Résistance(s) si prometteur ait été freiné par « l’obsession Vichy », alors que François Bédarida avait indiqué les pistes à suivre en 1985 dans l’important article, « L’histoire de la Résistance, lectures d’hier, chantiers de demain », qu’il avait publié dans Vingtième siècle, revue d’Histoire no 11, 1986, p. 75-90.
6 Colloques de Toulouse 20-22 décembre 1993, Rennes 29 septembre-1er octobre 1994, Bruxelles 23-25 novembre 1994, Besançon 14-17 juin 1995, Paris 16-18 novembre 1995 et Aix-en-Provence en 1997. Voir les publications qui en ont découlé : Jean-Marie Guillon et Pierre Laborie (dir.), Mémoire et Histoire : la Résistance, Toulouse, Privat, 1995, Christian Bougeard et Jacqueline Sainclivier (dir.), La Résistance et les Français. Enjeux stratégiques et environnement social, Rennes, PUR, 1995, Robert Frank et José Gotovitch dir., La Résistance et les Européens du Nord, Bruxelles, CREHSGM/IHTP, 1994 et 1996, Laurent Douzou, Robert Frank, Denis Peschanski, Dominique Veillon (dir.), La Résistance et les Français : villes, centres et logiques de décision, Cachan, IHTP, 1995, François Marcot (dir.), La Résistance et les Français. Lutte armée et maquis, Besançon, Annales littéraires de l’Université de Franche-Comté, 1996, Jean-Marie Guillon et Robert Mencherini (dir.), La Résistance et les Européens du Sud, Paris, L’Harmattan, 1999) et le numéro de synthèse des Cahiers de l’IHTP no 37, 1997, « La Résistance et les Français. Nouvelles approches ».
7 Le Mouvement social, no 180, juillet-septembre 1997, « Pour une histoire sociale de la Résistance » (édité sous le titre La Résistance, une histoire sociale, sous la dir. d’Antoine Prost, Paris, Les Éditions de l’Atelier, 1997).
8 « La Résistance un phénomène interclassiste », in François Marcot et Didier Musiedlak (dir.), Les Résistances, miroirs des régimes d’oppression. Allemagne, France, Italie, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2006, actes du colloque international de Besançon, 24-26 septembre 2003, p. 207-220.
9 « Les cheminots face à la lutte armée. Les différenciations sociologiques de l’engagement résistant », in François Marcot (dir.), Lutte armée et maquis..., op. cit., p. 74-75.
10 Voir Anna Bravo et R. Farina, La Resistenza taciuta, Milan, La Pietra, 1976 et avec Anna Maria Bruzzone, In guerra senza armi. Storie di donne 1940-1945, Rome-Bari, Laterza, 1995. D’Anna Bravo également, « Résistance civile, résistance des femmes en Italie 1943-1945 », in Jean-Marie Guillon et Robert Mencherini (dir.), op. cit., p. 37-48.
11 « Une échappée dans l’Histoire : paysans italiens et prisonniers de guerre alliés dans la Résistance (1943-1944) », in Jean-Marie Guillon et Robert Mencherini (dir.), La Résistance et les Européens du Sud, op. cit., p. 85-95, contribution issue de son ouvrage La strana alleanza : prigioneri alleati e contadini dopo l’8 settembre 1943, Florence, Olschki, 1991.
12 « Les manifestations de ménagères : protestation populaire et résistance féminine spécifique », in Mechtild Gilzmer, Christine Lévisse-Touzé, Stefan Martens (dir.), Les femmes dans la Résistance en France, Paris, Tallandier, 2003, p. 107 sq.
13 Christian Bougeard et Jacqueline Sainclivier (dir.), La Résistance et les Français, op. cit., p. 233-243.
14 Sylvain Gregori, « Forti saremu se saremu uniti ». Entre continuité et rupture, Résistance(s) et société corse, juillet 1940-septembre 1943, Aix-en-Provence, université de Provence, 2008. On en trouvera une synthèse dans son article « Résistance(s) et société corse : cas singulier ou variante régionale ? Juillet 1940-septembre 1943 », Guerres et conflits contemporains no 242, avril 2011, « Histoire de la Résistance : nouveaux chercheurs, nouveaux apports », p. 141-171.
15 Sylvain Gregori, « Résistance(s) et société corse... », article cité, p. 148.
16 En Corse comme ailleurs – je pense par exemple à l’Ardèche –, comme le montre bien Sylvain Gregori, le creuset que constitue l’École normale dans l’engagement politique des instituteurs est essentiel.
17 Sylvain Gregori, « Forti saremu se saremu uniti »... op. cit., p. 760.
18 Première édition, Paris, Le Seuil, 1973.
19 Voir, pour le premier, outre sa Naissance de la Résistance... op. cit., à la recherche du maquis. La Résistance dans la France du Sud 1942-1944, Paris, Cerf, 1999, pour le second, Clermont-Ferrand à l’heure allemande, Paris, Plon, 1996 (édité aux États-Unis en 1986) et pour le troisième, La France sous l’occupation 1940-1944, Paris, Flammarion, 2004.
20 Sur la fabrication de cette catégorie, Sarah Gensburger, Les Justes de France. Politiques publiques de la mémoire, Paris, Presses de Sciences Po, 2010.
21 Ou les membres de groupements homologués. Voir sur ce sujet encore trop peu étudié, Serge Barcellini, « Les résistants dans l’œil de l’administration ou histoire du statut de combattant volontaire de la Résistance », Guerres mondiales et conflits contemporains no 178, 1995, p. 141-165.
22 Notamment, François Marcot, « La Résistance et la population. Jura 1944 : relations d’une avant-garde et des masses », Guerres mondiales et conflits contemporains no 146, 1987, p. 3-22 : « Environ 500 avant le débarquement, les maquisards jurassiens se retrouvent un millier une semaine plus tard ; le flot ne tarit pas, ils sont 8 000 à la Libération. Certains sont membres de la résistance avant cette date, mais ils ne sont qu’une minorité » (p. 9).
23 On me permettra de renvoyer à ma thèse (en particulier l’introduction et la conclusion), La Résistance dans le Var. Essai d’histoire politique, Aix-en-Provence, université de Provence, 1989, désormais accessible en ligne sur le site var39-45.fr.
24 Blanche et Marie, film de Jacques Renard, 1984, avec, notamment, Miou-Miou et Sandrine Bonnaire.
25 Voir en particulier « Pour une sociologie de la Résistance : intentionnalité et fonctionnalité », in Antoine Prost (dir.), La Résistance, une histoire sociale, op. cit., p. 21 sq.
26 Jacqueline Sainclivier et Dominique Veillon, « Quelles différences sociales entre réseaux, mouvements et maquis ? », in Antoine Prost (dir.), La Résistance, une histoire sociale, op. cit., p. 54.
27 L’opinion française sous Vichy, Paris, Seuil, 1989.
28 Voir notamment son excellente analyse dans Le chagrin et le venin, Paris, Bayard, 2011, p. 248 sq.
29 On trouve trace de cette position de nomade « au milieu des sédentaires » dans les souvenirs de Philippe Viannay, Du bon usage de la France. Résistance, journalisme, Glénans, Paris, Ramsay, 1988, p. 105.