1 Karel Yon, Retour sur les rapports entre syndicalisme et politique : le cas de la CGT-FO. Éléments pour la sociologie d’un « monde de pensée », thèse de science politique, Université de Paris I, 2008, 852 p.

2 Albert Gazier, « De la Charte d’Amiens à l’Assemblée constituante », Résistance ouvrière, n^o 31, 21 juin 1945.

3 Michel Dreyfus, Histoire de la CGT : cent ans de syndicalisme en France, Bruxelles, Complexe, 1995.

4 Denis Lefebvre, « Le Parti socialiste et Force Ouvrière », dans Michel Dreyfus, Gérard Gautron, Jean-Louis Robert (dir.), La naissance de Force Ouvrière : autour de Robert Bothereau, Rennes, PUR, 2003, p. 43-59.

5 Michel Branciard, Syndicats et partis. Autonomie ou dépendance. Tome 2 : 1948-1981, Paris, Syros, p. 42-43.

6 Jeanne Siwek-pouydesseau, « Les cols blancs, fonctionnaires et employés, dans la CGT-FO », dans Michel Dreyfus, Gérard Gautron, Jean-Louis Robert (dir.), op. cit., p. 117-133.

7 Michel Dreyfus, « Les responsables départementaux de Force ouvrière durant l’ère Bothereau », dans ibid., p. 82. Voir aussi Stéphane Paquelin, « Les syndicalistes FO dans leur rapport au politique. Élément révélateur d’une culture d’organisation et de pratiques militantes », communication au colloque « Force ouvrière, acteur de la vie contractuelle et du paritarisme : fin des années 1950-début des années 1980 », Centre d’histoire sociale de Paris 1/CGT-Force ouvrière, Paris, déc. 2008.

8 Jacques Lagroye, Société et politique. J. Chaban-Delmas à Bordeaux, Paris, Pedone, 1973, p. 224-225.

9 Alain Bergounioux, Force Ouvrière, Paris, PUF, 1982, p. 21-23.

10 Karel Yon, « FO en congrès : un observatoire de “l’indépendance syndicale” ? En tre valorisation du pluralisme et sélectivité des engagements », Socio-Logos. Revue de l’Association française de sociologie (en ligne), 5, 2015.

11 Roland Cayrol, « L’univers politique des militants socialistes : une enquête sur les orientations, courants, et tendances du Parti socialiste », Revue française de science politique, 25-1, 1975, p. 47.

12 Jacques Girault, Frank Georgi, « Syndicalisme et socialisme : jalons pour une étude de la place des relations avec le syndicalisme dans l’implantation du socialisme », dans Jacques Girault (dir.), L’implantation du socialisme en France au XX^e siècle. Partis, réseaux, mobilisation, Paris, Publications de la Sorbonne, 2001, p. 221.

13 Ibid., p. 222.

14 Contre 25 % à la CFDT, 16 % à la FEN, et 7 % à la CGT. Henri Rey, Françoise Subileau, Les militants socialistes à l’épreuve du pouvoir, Paris, Presses de la FNSP, 1991, p. 270.

15 Dominique Andolfatto, Dominique Labbé, « La transformation des syndicats français. Vers un nouveau “modèle social” ? », Revue française de science politique, 56, 2, 2006, p. 281-297.

16 Frédéric Sawicki, Les réseaux du Parti socialiste. Sociologie d’un milieu partisan, Paris, Belin, 1997, p. 24-26.

17 Frédéric Sawicki, « Les socialistes », dans Jean-Jacques Becker, Gilles Candar (dir.), Histoire des gauches en France. Volume 2 : XX^e siècle : à l’épreuve de l’histoire, Paris, La Découverte, 2004, p. 31.

18 Propos de Jean-Pierre Peyrat, rapporteur de la motion dite « socialiste » au congrès confédéral de 1977, cité dans Joanine Roy, « La fermeté des propos de M. Bergeron ne modifie pas l’orientation de Force Ouvrière », Le Monde, 15-16 mai 1977.

19 Karel Yon, « La CGT-FO aux marges du mouvement ouvrier : Recomposition et isolement d’un milieu syndical dans les années 1970 » dans Michel Pigenet, Michel Dreyfus (dir.), Les meuniers du social : Force Ouvrière, acteur de la vie contractuelle et de paritarisme, Paris, Presses universitaires de la Sorbonne, 2011, p. 73-85.

20 Frédéric Sawicki souligne l’importance de ces relations entre FO et la SFIO dans le cas des départements du Var et du Pas-de-Calais (Les réseaux du Parti socialiste…, op. cit.).

21 Rémi Lefebvre, Le socialisme saisi par l’institution municipale (des années 1880 aux années 1980). Jeux d’échelles, Thèse de science politique, Lille II, 2001, p. 588, 599. Voir aussi le témoignage d’un ancien responsable du syndicat FO des employés communaux de Marseille : François Moscati, Une passion de militant. Trente ans de combat syndical, Marseille, Autres Temps, 2000, 214 p.

22 Le Monde, 9 mai 1973.

23 Jean-Yves Nevers, « Syndicat hégémonique, parti dominant et bureaucratie municipale. Le “triangle de fer” du gouvernement municipal dans une ville française, Toulouse, 1910-1970 », 1999, mis en ligne sur HAL-SHS le 29 sept. 2008.

24 Michel Peraldi, Michel Samson, Gouverner Marseille. Enquête sur les mondes politiques marseillais, Paris, La Découverte, (2005) 2006.

25 Cette distinction entre un socialisme « humaniste » et un socialisme « économiste » peut être comparée à la distinction des deux formes de critique, l’une « artiste » centrée sur l’aliénation, l’autre « sociale » focalisée sur l’exploitation, cf. Luc Boltanski, Ève Chiapello, Le Nouvel esprit du capitalisme, Paris, Gallimard, 1999.

26 Karel Yon, « FO en congrès : un observatoire de “l’indépendance syndicale”… », op. cit.

27 Pour reprendre l’expression du journaliste Jospeh Macé-scaron, « FO, l’autre courant du PS », Le Figaro, 3 octobre 1990.