Chapitre III. Les années soixante
p. 93-98
Extrait
Le Songe d’une nuit d’été par Jacques Fabbri, grandeur et décadence
« À la scène, Le Songe au lieu d’être une délicate fiction devient une ennuyeuse pantomime. […] L’esprit s’évapore, le génie disparaît. Tout ce qui était forme aérienne, rêve, pensée fugitive, devient lourde et gauche réalité1. »
Le Songe ou l’illusion d’un rêve
1Il ne faudrait pas lire cette épigraphe de Hazlitt telle l’exacte définition de la version du Songe proposée par Jacques Fabbri en 1965 dans une adaptation de Charles Charras. Car c’est véritablement une tentative inverse qu’ont souhaité mettre en œuvre les deux hommes pour créer une féerie, un rêve en scène. Avant de préciser quelle en fut la teneur, il convient de rappeler qu’entre-temps, un ouvrage prépondérant a été publié : Shakespeare notre contemporain de l’auteur polonais Ian Kott. Il est paru en 1962 dans sa version française2. Un chapitre intitulé « Titania et la tête de l’âne » est consacré au Songe et en souligne le sous-texte afin d’affirmer
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