Les auteurs
p. 359-363
Texte intégral
1Mathias Auclair est archiviste paléographe et conservateur en chef à la Bibliothèque-musée de l’Opéra (Bibliothèque nationale de France). Commissaire et membre du conseil scientifique de plusieurs expositions, il est l’auteur de nombreux articles sur la formation des collections de la Bibliothèque-musée de l’Opéra, sur l’histoire de l’Opéra de Paris, sur les relations entre la danse et les arts ainsi que sur la scénographie aux XIXe et XXe siècles.
2Nicolas Bancel est historien, professeur à l’université de Lausanne, spécialiste de l’histoire coloniale, postcoloniale et des pratiques corporelles. Directeur du laboratoire Grissul (université de Lausanne), directeur-adjoint de l’ISSUL (université de Lausanne), co-directeur du groupe de recherche ACHAC (Paris), il a écrit ou co-écrit de nombreux ouvrages dont récemment, avec T. David et D. Thomas, The Invention of Race : Scientific and Popular Representations (Routledge, 2014), et avec P. Blanchard, S. Lemaire et D. Thomas, Colonial Culture in France since the Revolution (Indiana University Press, 2014).
3Olivier Bara est professeur de littérature française du XIXe siècle et d’arts de la scène à l’université Lyon 2, membre de l’UMR LIRE (CNRS-Lyon 2). Ses travaux, relevant de la poétique historique des formes et de la sociocritique, concernent le théâtre et l’opéra au XIXe siècle, ainsi que les liens entre littérature romantique et spectacle. Il a notamment publié Le Théâtre de l’Opéra-Comique sous la Restauration : enquête autour d’un genre moyen (Olms, 2001), Le sanctuaire des illusions. George Sand et le théâtre (PUPS, 2010) ; a dirigé Boulevard du Crime : le temps des spectacles oculaires (Orages, 2005), Lectures sociocritiques du théâtre (Études littéraires, 2013) ; et dirige la revue Orages. Littérature et culture (1760-1830) et les Cahiers George Sand.
4Sylvie Chalaye est historienne des arts du spectacle, anthropologue des représentations coloniales et spécialiste des dramaturgies contemporaines afro-diasporiques. Professeur à l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, responsable du laboratoire de recherche « Scènes francophones et écritures de l’altérité » au sein de l’IRET, elle a co-publié La France noire (P. Blanchard et alii, La Découverte, 2012) et a participé à Exhibitions, l’invention du sauvage (Actes Sud, 2012). Elle s’intéresse aux jeux de théâtralité exotique au cinéma et a publié avec G. Mouëllic La Comédie musicale : les jeux du désir (PUR, 2008). Auteur d’ouvrages consacrés aux scènes et dramaturgies contemporaines d’Afrique francophone et des diasporas, elle a dirigé Cultures noires : la scène et les images (Africultures, no 92-93, 2013).
5Nathalie Coutelet est maître de conférences au département théâtre de l’université Paris 8, où elle enseigne l’histoire des spectacles. Ses recherches portent notamment sur la démocratisation du spectacle (Démocratisation du spectacle et idéal républicain, L’Harmattan, 2012) et la spectacularisation de l’Autre (Histoire des artistes noirs du spectacle français. Une démocratisation multiculturaliste, L’Harmattan, 2012). Elle mène actuellement une réflexion sur l’histoire du music-hall, ses liens avec l’altérité et le théâtre (Étranges artistes sur la scène des Folies-Bergère, PUV, 2015).
6Laurent Dornel est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Pau et des Pays de l’Adour (ITEM, EA 3002). Ses recherches s’articulent autour de trois axes : la socio-histoire de la xénophobie dans la France du XIXe siècle et les figures de l’altérité (aspects sociaux du nationalisme, violences ouvrières et populaires, discours social sur l’étranger) ; l’émigration d’élites et les transferts culturels (notamment à partir du cas de l’émigration d’élites pyrénéennes vers l’Argentine dans les années 1840-1900). Il travaille actuellement à une socio-histoire de la main-d’œuvre étrangère, coloniale et chinoise en France pendant la première guerre mondiale. Il a notamment publié La France hostile. Socio-histoire de la xénophobie 1870-1914 (Hachette, 2004) et Des Pyrénées à la Pampa. Une histoire de l’émigration d’élites (XIXe-XXe siècles) (Presses de l’UPPA, 2013).
7Florence Filippi est maître de conférences en études théâtrales à l’université de Poitiers. Ses recherches portent principalement sur les mythographies d’acteurs au XIXe siècle, et s’intéressent également à la contribution des interprètes au processus d’écriture dramatique sous la Révolution et l’Empire. Elle a réalisé avec Martial Poirson l’édition critique d’Abufar ou la famille arabe de Jean-François Ducis (L’Harmattan, 2014).
8Pauline Girard est archiviste paléographe et conservateur à la Bibliothèque historique de la ville de Paris depuis 2011, après avoir passé de nombreuses années à la BnF (Bibliothèque-musée de l’Opéra et département de la musique). Elle est l’auteur d’articles sur l’opéra et le ballet au XIXe siècle et prépare une biographie de Léo Delibes avec B. de L’Épine et M.-L. Ragot. Elle a publié deux dossiers de presse sur l’œuvre du compositeur, dont un sur Lakmé. Ses fonctions l’ont amenée également à s’intéresser à l’histoire de la mise en scène et à la musique de scène au XIXe siècle.
9Olivier Goetz est maître de conférences HDR au département arts de l’université de Lorraine. Spécialiste de l’histoire et de l’esthétique du théâtre à la Belle Époque, il développe une recherche transversale et pluridisciplinaire sur les arts du spectacle. Il a participé à la conception du volume Le Spectaculaire dans les arts de la scène du romantisme à la Belle-Époque (I. Moindrot [dir.], CNRS Éditions, 2006) et est l’auteur d’une édition critique du Gant rouge, pièce inédite d’Edmond Rostand (éditions Nicolas Malais, 2009).
10Rae Beth Gordon est professeur émerite de littérature française et de Cultural Studies à l’université du Connecticut. Elle est l’auteur de De Charcot à Charlot : mises en scène du corps pathologique (PUR, 2013), de Dances with Darwin, 1875-1910 : Vernacular Modernity in France (Ashgate Press, 2009), de Why the French love Jerry Lewis : From Cabaret to Early Cinema (Stanford University Press, 2001), et d’Ornament, Fantasy and Desire in 19th century French Literature (Princeton University Press, 1992). Elle a écrit de nombreux articles sur les croisements entre la médecine, le comique, et les arts du spectacle.
11Karen Henson est maître de conférences à la Frost School of Music (université de Miami). Ses recherches portent sur l’opéra du XIXe siècle, les chanteurs d’opéra et les relations entre l’opéra et la technologie. Elle est l’auteur de Opera Acts : Singers and Performance in the Late Nineteenth Century (Cambridge University Press, 2014) et prépare actuellement un livre sur les premières années de l’enregistrement sonore de l’opéra.
12Violaine Heyraud est maître de conférences en littérature française à l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 et membre du Centre de recherche sur les poétiques du XIXe siècle (CRP19). Spécialiste de Feydeau, elle a publié Feydeau, la machine à vertiges (Classiques Garnier, 2012). Elle poursuit ses travaux sur la poétique de la comédie, la dramaturgie et la mise en scène du vaudeville et du boulevard du XIXe et du XXe siècle, les liens entre théâtre et psychiatrie.
13Hervé Lacombe est professeur de musicologie à l’université Rennes 2, spécialiste de la musique aux XIXe et XXe siècles. Il est membre du comité des publications de la Société française de musicologie, du comité consultatif de Nineteenth-Century Music Review et du comité éditorial de « L’Opéra français » chez Bärenreiter-Verlag. Il a dirigé plusieurs ouvrages collectifs, notamment avec Timothée Picard (Opéra et fantastique, PUR, 2011) et a publié plusieurs livres, dont Les Voies de l’opéra français au XIXe siècle (Fayard, 1997), Bizet (Fayard, 2000), Géographie de l’opéra au XXe siècle (Fayard, 2007), Francis Poulenc (Fayard, 2013).
14Mireille Losco-Lena, professeur d’études théâtrales à l’ENSATT (École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre) et rattachée à l’équipe d’accueil 4160 Passages XX-XXI de l’université Lyon 2, travaille sur l’esthétique théâtrale et la dramaturgie depuis la fin du XIXe siècle. Elle est l’auteur de La Scène symboliste, 1890-1896 (ELLUG, 2010) et d’un essai sur les écritures dramatiques comiques dans le théâtre contemporain (Rien n’est plus drôle que le malheur, PUR, 2011) ; ses recherches actuelles portent sur les formes du modèle expérimental dans les pratiques théâtrales modernes.
15Ariane Martinez est maître de conférences à l’université Grenoble III-Stendhal. Ses recherches portent sur les interférences entre théâtre et autres arts du spectacle (mime et cirque), de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui et sur les relations entre texte et scène dans le théâtre contemporain. Elle est l’auteur de La Pantomime, théâtre en mineur (1880-1945) (PSN, 2008) et, avec B. Boisson et A. Folco, La Mise en scène théâtrale, de 1800 à nos jours (PUF, 2010).
16Chantal Meyer-Plantureux, professeur en arts du spectacle à l’université de Caen Basse-Normandie, membre du laboratoire CRHQ/CNRS (équipe « Cultures et politiques »), travaille, entre autres, sur l’articulation entre théâtre et cinéma au tournant du XXe siècle et sur les images de l’altérité sur la scène et à l’écran (particulièrement autour de la représentation des juifs et des homosexuels). Dernier ouvrage paru : Romain Rolland, théâtre et engagement (PUC, 2012).
17Isabelle Moindrot est professeur d’études théâtrales à l’université Paris 8, membre de l’équipe « Scènes du monde, création, savoirs critiques », et directrice du Laboratoire des arts et médiations humaines (Labex Arts-H2H). Ses recherches portent sur le spectaculaire scénique du XIXe siècle et la mise en scène d’opéra contemporaine. Elle a notamment dirigé Le Spectaculaire dans les arts de la scène du romantisme à la Belle Époque (CNRS Éditions, 2006) et est responsable scientifique de l’édition critique du Théâtre complet de Victorien Sardou (Classiques Garnier, à paraître).
18Sylvie Perault est docteur en ethnologie. Elle applique la méthode de l’ethnologie des techniques aux savoir faire des arts du spectacle et rédige deux rapports commandés par le ministère de la Culture. Elle axe ensuite son travail en anthropologie du costume de scène et d’écran. À ce titre elle collabore avec des établissements supérieurs comme l’université Paris 8, l’université Paris 3 et l’ENSATT (département costume). Elle participe à différents projets du Centre national du costume de scène de Moulins, et de la Bibliothèque nationale de France (département des arts du spectacle et Maison Jean Vilar). Elle dirige le groupe de recherches CERPCOS qui réunit des chercheurs de différents horizons passionnés par le costume.
19Romain Piana est maître de conférences à l’Institut d’études théâtrales de l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Ses travaux portent sur la réception et l’histoire de la mise en scène du théâtre grec antique, et sur l’histoire du théâtre français du XIXe et du premier XXe siècles, notamment sur les formes de spectacles satiriques, populaires et médiatiques comme la revue de fin d’année.
20Martial Poirson est professeur d’études théâtrales à l’université Paris 8, membre de l’équipe « Scènes du monde, création, savoirs critiques ». Spécialiste d’histoire et d’esthétique théâtrale, ses travaux portent sur l’articulation entre théâtre et politique depuis l’âge classique jusqu’au monde contemporain. Il a notamment publié Spectacle et économie (Classiques Garnier, 2013), Les Audiences de Thalie (Garnier, 2013), Politique de la représentation (Champion, 2014) et avec I. Barbéris, L’Économie du spectacle (PUF, 2013). Il prépare actuellement un essai sur les enjeux politiques et esthétiques des « spectacles exotiques ».
21Carole Reynaud-Paligot est chercheuse associée au Centre d’histoire du XIXe siècle (université Paris 1 – université Paris 4) et enseigne à l’université New York in France et à Science-Po Paris. Diplômée de l’Institut d’études politiques de Grenoble, docteur de l’EHESS, elle est spécialiste de l’histoire des intellectuels et de l’histoire des pensées raciales. Parmi ses publications : Parcours politique des surréalistes 1919-1969 (Éditions du CNRS, 1995, réimp. 2001), La République raciale 1860-1930. Paradigme racial et idéologie républicaine (PUF, 2006), Races, racisme et antiracisme dans les années 1930 (PUF, 2007), De l’Identité nationale. Science, race et politique. Europe-États-Unis. XIXe-XXe siècles (PUF, 2011).
22Isabelle Scaviner est docteur en arts du spectacle, ATER au département des arts du spectacle de l’université de Caen Basse-Normandie, et membre de l’axe « Cultures et politiques » de l’équipe de recherche du CRHQ (Centre de recherche en histoire quantitative), université de Caen/CNRS. Ses travaux portent sur l’histoire culturelle de la France (théâtre et cinéma), principalement entre 1900 et 1950.
23Julien Schuh, maître de conférences à l’université de Reims Champagne-Ardenne, est spécialiste d’Alfred Jarry et de la littérature fin-de-siècle (Alfred Jarry, le colin-maillard cérébral, Champion, 2014). Il travaille actuellement au projet PRELIA (Petites revues de littérature et d’art), destiné à produire une base de données des sommaires des revues d’avant-garde entre 1870 et 1940 (http://prelia.fr).
24Enrique Seknadje est maître de conférences à l’université Paris 8. Auteur de nombreux articles, il a publié entre autres Roberto Rossellini et la Seconde Guerre mondiale. Un cinéaste entre propagande et réalisme (L’Harmattan, 2000) et David Lynch. Un cinéma du maléfique (Camion Noir, 2010).
25Emmanuelle Sibeud est maîtresse de conférences en histoire à l’université Paris 8, membre de l’UMR 8533, Institutions et dynamiques historiques de l’économie. Ses domaines de recherche sont l’histoire des colonisations et des Empires, l’historiographie du fait colonial, l’histoire des sciences humaines. Elle est notamment l’auteur d’Une science impériale pour l’Afrique ? La construction des savoirs africanistes en France, 1878-1930 (Éditions de l’EHESS, 2002) et a dirigé en 2011 le numéro 24 de la Revue d’histoire des sciences humaines consacré à « Décolonisation et sciences humaines ».
26Jean-Claude Yon est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Spécialiste d’histoire des spectacles du XIXe siècle, il est directeur adjoint du Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines. Il a notamment publié des biographies d’Offenbach (Gallimard, 2000, réédition 2010) et de Scribe (Nizet, 2000). Il a dirigé le volume Les Spectacles sous le Second Empire (Armand Colin, 2010) et a publié en 2012 chez Aubier Une histoire du théâtre à Paris de la Révolution à la Grande Guerre.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Shakespeare au XXe siècle
Mises en scène, mises en perspective de King Richard II
Pascale Drouet (dir.)
2007
Eugène Scribe
Un maître de la scène théâtrale et lyrique au XIXe siècle
Olivier Bara et Jean-Claude Yon (dir.)
2016
Galions engloutis
Anne Ubersfeld
Anne Ubersfeld Pierre Frantz, Isabelle Moindrot et Florence Naugrette (dir.)
2011