1 Honoré de Balzac, Illusions perdues, dans La Comédie humaine, t. V, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », P. G. Castex (éd.), 1977, p. 459. Toutes les références à La Comédie humaine seront données dans cette édition.
2 Stendhal, « La comédie est impossible en 1836 », dans Du Rire, Paris, Payot & Rivages, coll. « Petite Bibliothèque », 2005 [1836], p. 159 sq.
3 Sur ce point, voir Jean-Claude Yon, Eugène Scribe, la fortune et la liberté, Saint Genouph, A. G. Nizet, 2000, p. 90.
4 Alexandre Dumas, Le Capitaine Paul, La Bibliothèque électronique du Québec, coll. « À tous vents », [édition de référence pour la préface, Alteredit, 2007], p. 51.
5 Honoré de Balzac, Illusions perdues, op. cit., p. 299.
6 Lettres à Madame Hanska, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1990, t. II, p. 786.
7 Même les succès de Hugo, Sand ou Dumas ne peuvent être comparés à la faveur dont jouit Scribe.
8 Stendhal, Armance, dans Œuvres romanesques complètes, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2005, t. I, p. 110.
9 Stendhal, Féder, ou le Mari d’argent, Paris, Gallimard, coll. « Folio Classique », 1982, p. 46.
10 Stendhal, Le Rouge et le Noir, éd. Anne-Marie Méninger, Paris, Gallimard, coll. « Folio Classique », 2000, p. 375.
11 Dans la préface d’Illusions perdues (op. cit., t. V, p. 113), dans la dédicace d’Un épisode sous la terreur (t. VIII, p. 433), dans la préface du Lys dans la vallée (op. cit., t. IX, p. 960) ou encore dans celle de La Muse du département (op. cit., t. IV, p. 759).
12 Gambara, op. cit., t. X, p. 499 sq.
13 Splendeurs et misères des courtisanes, t. VI, op. cit., p. 603.
14 La Muse du département, op. cit., t. IV, p. 673.
15 Illusions perdues, op. cit., t. V, p. 366.
16 Sur ce point, voir l’étude de Jean-Claude Yon, « Balzac et Scribe. “Scène de la vie théâtrale” », L’Année balzacienne, no 20, 1999, p. 439-450.
17 Sand écrit à Meyerbeer : « Je n’eus ni le loisir ni le sang-froid d’examiner le poème. J’ai un peu ri du style en le lisant plus tard ; mais je comprends la difficulté d’écrire pour le chant, et d’ailleurs je sais le meilleur gré du monde à M. Scribe (si toutefois ce n’est pas vous qui lui avez fourni le sujet et les principales situations), de vous avoir jeté brusquement dans une arène nouvelle, dans d’autres temps, dans un autre pays, dans une autre religion surtout » (Lettres d’un voyageur, Paris, Garnier-Flammarion, 1971, p. 303).
18 Sand cite Le Verre d’eau et Adrienne Lecouvreur. Pierre qui roule, suivi de Le Beau Laurence, éd. Olivier Bara, Orléans, Paradigme, coll. « Hologrammes », 2007, p. 156.
19 Honoré de Balzac, Lettres à Mme Hanska, op. cit., t. I, p. 476 (1er avril 1848).
20 Prosper Mérimée, Correspondance générale, Toulouse, Le Divan, 1941-1964, vol. 13, p. 25.
21 Ibid., vol. 13, p. 464.
22 Jean-Claude Yon, Eugène Scribe, op. cit., p. 219.
23 Alexandre Dumas, Le Corricolo, Paris, Boulé, 1846, p. 44.
24 Ibid., p. 378-379.
25 Stendhal, Paris-Londres. Chroniques, Paris, Stock, 1997, p. 773.
26 Prosper Mérimée, Correspondance générale, op. cit., vol. 1, p. 145. En 1845 encore, Mérimée, qui s’informe auprès d’une de ses correspondantes de ce que devient la littérature espagnole, demande : « En êtes-vous toujours réduits aux traductions de Scribe pour le théâtre et aux traductions d’Eugène Sue pour les romans ? » (ibid., t. IV, p. 226).
27 Edmond et Jules de Goncourt, Correspondance générale, vol. 1, Paris, Champion, 2004, p. 256.
28 Émile Zola, Le Naturalisme au théâtre, « Les Jeunes », Bruxelles, Complexe, coll. « Le théâtre en question », 2003, [1881], p. 54.
29 Jules Barbey d’Aurevilly, Le Théâtre contemporain, Paris, Stock, 1908, [1868], p. 74 (entre autres).
30 Émile Zola, Le Naturalisme au théâtre, op. cit., p. 52. Cette imprégnation inconsciente est sans doute la raison pour laquelle Flaubert – dont les premiers contacts avec les planches se font justement à travers des pièces de Scribe (au début des années 1830, il va voir jouer Simple Histoire et Le Cheval de bronze à Nogent et à Rouen, puis il monte une pièce de Scribe avec des amis) – s’indigne que l’on fasse lire du Scribe à sa nièce, et fulmine plus encore à l’idée que cette lecture risque fort de lui plaire : « Je suis indigné contre ton cousin Bonenfant, qui vous lisait du Scribe et du Casimir Delavigne. Voilà de belles lectures ! et un joli style ! Sérieusement, j’ai envie de lui écrire une lettre d’injures. Tu me dis que tu oublies ton histoire. Mais je vous avais recommandé, jeune fille, de repasser vos cahiers. Il me semble que tu te lâches un peu. Au fait, M. Scribe est plus amusant. Très bien ! Ah ! c’est une jolie conduite » (Gustave Flaubert, Correspondance, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1992, t. III, p. 147-148).
31 Jules et Edmond de Goncourt, Correspondance générale, op. cit., p. 289.
32 Auguste Villiers de l’Isle-adam, « La Machine à gloire », dans Contes cruels, Paris, Flammarion, coll. « GF », 1980 [1883], p. 94-95.
33 Pascal Brissette, La Malédiction littéraire. Du poète crotté au génie malheureux, Montréal, Presses universitaires de Montréal, « Socius », 2005.
34 Sur ce point, voir Jean-Claude Yon, Eugène Scribe, op. cit., p. 137-175.
35 Stendhal, Paris-Londres, op. cit., p. 251. Le vrai sous-titre de Coraly est La Sœur et le Frère.
36 Ibid., p. 414.
37 Stendhal, Molière, Shakespeare, la comédie et le rire, Paris, Le Divan, 1930, p. 217.
38 Auguste Villiers de l’Isle-adam, « La Machine à gloire », op. cit., p. 95.
39 Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1er avril 1860, op. cit., t. II, p. 385.
40 Honoré de Balzac, Lettres à Mme Hanska, op. cit., t. I, p. 43.
41 Théophile Gautier, Histoire de l’art dramatique en France depuis vingt-cinq ans, t. III, Genève, Slatkine, 1968 [1859], p. 135.
42 Gustave Flaubert, Correspondance, op. cit., t. II, p. 239.
43 Honoré de Balzac, Lettres à Mme Hanska, op. cit., t. I, p. 35.
44 Stendhal, Paris-Londres, op. cit., p. 773.
45 Jean-Claude Yon, Eugène Scribe, op. cit., p. 249-261.
46 Théophile Gautier, Histoire de l’art dramatique en France depuis vingt-cinq ans, op. cit., t. II, p. 67.
47 Ibid., t. II, p. 236-237.
48 Edmond et Jules de Goncourt, Journal, op. cit., t. II, p. 381-382.
49 Théophile Gautier, Histoire de l’art dramatique, op. cit., t. VI, p. 226.
50 Ibid., t. II, p. 247.
51 Ibid., p. 67.