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Le répertoire de Scribe à Lyon au XIXe siècle : toujours une pièce à l’affiche et une énigmatique statue équestre de Napoléon

p. 179-188


Extrait

1À Lyon, comme dans l’ensemble du pays, la question du répertoire de Scribe pendant la période du privilège – qui couvre toute sa carrière – se pose différemment qu’à Paris. Par les décrets impériaux de 1806 et 1807, Lyon, comme Bordeaux, Nantes ou Marseille, dispose du droit de posséder deux théâtres : un Grand-Théâtre (actuel Opéra, à quelques centaines de mètres de la place de la Comédie), ouvert en 1756, et un théâtre secondaire des Variétés dit des Célestins, ouvert en 1791. Les décrets napoléoniens subordonnent les théâtres de province aux salles parisiennes, et grands-théâtres comme théâtres secondaires n’ont désormais le droit de faire représenter que les pièces déjà jouées à Paris. Ces dernières sont elles-mêmes hiérarchisées et placées sous le contrôle – théorique – de l’autorité préfectorale. Ainsi les répertoires du Théâtre-Français ou Théâtre de S. M. l’Empereur (tragédie et comédie), du Théâtre de l’Opéra ou Académie impériale de musique (chant et danse) et du Thé

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