1 Je tiens à remercier ici M. Burt Feintuch, directeur de l’Humanities Center à l’université du New Hampshire de son soutien et Mlle Molly Driscoll qui a montré tant d’enthousiasme et d’efficacité dans le travail qu’elle a effectué pour moi dans le cadre d’un apprentissage de recherche sponsorisé par l’Undergraduate Research Opportunities Program de mon université.
2 Sur ce point, voir, par exemple, les remarques faites par P. B. [Ph. Busoni ?], « De M. Scribe et de son théâtre », L’Artiste, t. II, livr. 11 (1831), p. 118.
3 Alphonse Karr écrit dans « M. Scribe », Le Mercure de France, no 1 (15 févr. 1835), p. 2 : « M. Scribe fait les rôles pour les acteurs. Il les a étudiés, il connaît leur figure, leurs gestes, leur voix, leur caractère. » Voir aussi cette phrase extraite du compte rendu de Théophile Gautier de La Protégée sans le savoir dans le feuilleton de La Presse en date du 7 décembre 1846 : « Ce vaudeville, destiné à faire ressortir les grâces ingénues de Mlle Rose Chéri, appartient au genre anodin et pourrait faire partie du Berquin de l’adolescence » (p. 1). Arnaud Berquin (1747-1791) a publié L’Ami de l’adolescence en 1784-1785. Voir enfin la note 21, infra.
4 Voir cette observation publiée par un critique anonyme lors de la reprise du Mariage de raison en 1827 : « Quel dommage pour M. Scribe qu’il ne soit pas né cent ans plutôt [sic] ! […] le Mariage de raison, enfanté pendant le siècle précédent, serait non seulement un ouvrage adroitement fait, mais encore une peinture exacte des mœurs de la vieille France. […] Mais qu’un général de la révolution et de l’empire […] se persuade avoir fait un mariage de raison quand il unit de force un homme mutilé, blanchi dans les camps et sans éducation, avec une jeune personne bien élevée et qui n’a d’autre tort que celui de s’être mise au-dessus de son état par la noblesse de ses sentiments ; voilà ce qui ne pouvait venir que dans l’imagination d’un auteur accoutumé à tout oser et à étourdir à coups d’esprit les spectateurs sur l’extravagance de ses données » (« Théâtre du Gymnase. Reprise du Mariage de raison », Le Figaro, 2e année, no 259 [4 oct. 1827], p. 630). Voir aussi le compte rendu de Dix ans de la vie d’une femme par Jules Janin, où il critique Scribe de ne pas avoir bien rendu la différence des mœurs des XVIIIe et XIXe siècles. « Théâtre de la Porte-Saint-Martin », Journal des débats (19 mars 1832), p. 2-3, feuilleton. Enfin, dans sa « Chronique littéraire » publiée dans la Revue des Deux Mondes, t. VIII (1er déc. 1836), p. 636, Gustave Planche estime que « le monde de veuves et de colonels, de banquiers et de grisettes, sur lequel [Scribe] a vécu pendant la Restauration, […] n’a jamais existé hors du théâtre dédié par lui à ses collaborateurs ».
5 Voir Jean-Claude Yon, Eugène Scribe, la fortune et la liberté, Saint-Genouph, A. G. Nizet, 2000, passim.
6 En dépit du fait que l’action de ce roman se passe au XVIIIe siècle, il véhicule des valeurs toujours en vigueur au XIXe. L’extrait du texte de Marie de G *** qui suit semblerait le prouver.
7 Marie de G ***, « De la condition sociale des femmes au dix-neuvième siècle », Revue encyclopédique, t. LVI (déc. 1832), p. 603.
8 Eugène Scribe et Mélesville [Anne-Honoré-Joseph Duveyrier] La Bohémienne ou l’Amérique en 1775, drame historique en cinq actes et en prose, Paris, Pollet, 1829, acte II, scène 6, p. 37. Voir aussi Fanny Mongellaz, De l’influence des femmes sur les mœurs et les destinées des nations, sur leurs familles et la sociéte, Paris, Michaud, 1828, 2e vol., livre 2e où il est question de la jeune fille, l’épouse, la mère et la veuve.
9 L’autre texte source de cette pièce est Lionel Lincoln, roman de James Fenimore Cooper publié en 1825. À notre connaissance, le portrait de la mère dans ce roman ne correspond pas à l’éloge qui figure dans la pièce de Scribe.
10 Cette pièce est inspirée par un roman de Marie-Jeanne Riccoboni intitulée Histoire d’Ernestine (1765). Dans son compte rendu dans Le Moniteur universel, no 341 (7 déc. 1846), p. 2718, Thomas Sauvage fait une comparaison entre les deux textes (attentes et conventions des genres romanesques vs dramatiques). Nous renvoyons, pour toutes les citations tirées de cette pièce dans les paragraphes qui suivent, à Eugène Scribe, La Protégée sans le savoir, comédie-vaudeville en un acte, Paris, Beck, 1846. Les citations seront suivies, dans notre texte même, de la seule mention de la scène où elles se trouvent puisque l’œuvre ne comporte qu’un acte.
11 Nous renvoyons, pour toutes les citations tirées de cette pièce dans les paragraphes qui suivent, à Eugène Scribe et Antoine-François Varner, Le Mariage de raison, comédie-vaudeville en deux actes, seconde édition, Paris, Pollet, 1826. Toutes les citations seront suivies, dans notre texte même, de la mention de l’acte et la scène où elles se trouvent.
12 Il est estropié et porte une jambe en bois.
13 Est-ce pour se moquer de Scribe en particulier – ou de toute une littérature qui place une femme « sage » aux côtés des jeunes filles – que Casimir Delavigne met dans la bouche d’un Anglais amoureux dans Les Comédiens (Théâtre de l’Odéon, 6 janv. 1820) cette description de la femme qu’il aime : « De ses parents très jeune elle a pleuré la perte,/Et n’a plus qu’une tante, aimable à cinquante ans,/Qui fut par sa vertu l’exemple de son temps » (I. 1) ?
14 Voir cette réplique dans Une répétition générale, pièce de Scribe publiée pour la première fois dans Théâtres du XIXe siècle : Scribe, Labiche, Dumas-Sartre (Bron [France], Centre d’études et de recherches théâtrales et cinématographiques, 1982), p. 48 : « Le Docteur. […] imagine-toi qu’au Gymnase on ne voit que des veuves… c’est un reproche qu’on leur fait très judicieusement… parce qu’il est impossible en effet qu’une pièce soit bonne dès qu’il y a une jeune veuve… […]. Dumont. Je comprends… Je ne savais pas que ce théâtre fût voué au veuvage… c’est pour cela peut-être qu’il est protégé par les femmes. (S’adressant au public) Ceci est une plaisanterie. »
15 Nous renvoyons, pour toutes les citations tirées de cette pièce dans les paragraphes qui suivent, à Eugène Scribe et Mélesville (pseud., Anne-Honoré-Joseph Duveyrier), Coraly ou la Sœur et le Frère, comédie-vaudeville en un acte, Paris, Pollet, 1824. Toutes les citations seront suivies, dans notre texte même, de la mention de l’acte et la scène où elles se trouvent.
16 Pour bien comprendre le sens de ce titre, voir l’article non signé, « A Modern French Comedy », Blackwood’s Edinburgh Magazine, vol. 74, no 450 (avr. 1853), p. 431. Ce texte, disponible sur Google Books, analyse et traduit en partie la pièce Lady Tartuffe, de Mme Émile de Girardin. Nous renvoyons, pour toutes les citations tirées de Bataille… dans les paragraphes qui suivent, à Eugène Scribe et Ernest Legouvé, Bataille de dames, Paris, Michel Lévy frères, coll. « Théâtre contemporain illustré », 1852. Toutes les citations seront suivies, dans notre texte même, de la mention de l’acte et la scène où elles se trouvent.
17 « La Comtesse. Eh bien ! méchant enfant, vous ne serez donc jamais raisonnable ? Henri. Grondez-moi, vous grondez si bien ! La Comtesse. Vous ne me désarmerez pas par vos cajoleries ! Vous exposer sans cesse à être découvert […] aller chanter un air de Cimarosa dans le parc ; et bien le chanter encore… Henri. Ce n’est pas ma faute ; je me rappelais toutes vos inflexions. La Comtesse. Taisez-vous !… vos flatteries me sont insupportables… ingrat !… je ne vous parle pas seulement pour moi qui vous aime en sœur… mais pour votre pauvre mère… » (I. 5 ; nous soulignons).
18 « Léonie. (Se mettant à genoux près du canapé à droite où est assise la Comtesse.) Aussi jugez de ma joie quand ma mère m’a permis de venir passer un mois ici, auprès de vous… Il me semblait que rien qu’en vous regardant, j’allais devenir parfaite… Vous souriez… est-ce que j’ai mal parlé ?… La Comtesse. Non, chère fille, car c’est ton cœur qui parle… Si je souris, c’est de tes illusions ! c’est de ta candeur à me dire : Je vous admire ! Léonie. C’est si vrai ! À la maison l’on me raille parfois […]. On dit même, vous ne savez pas, ma tante ? on dit que j’imite votre démarche et vos gestes… c’est bien sans le savoir. Et quand vous m’embrassez en m’appelant : Ma chère fille ! je suis presque aussi heureuse que si j’entendais ma mère ! […] La Comtesse. Eh bien ! voyons mon élève, car j’ai promis à ta mère de te faire travailler… as-tu dessiné ce matin ? » (I. 3 ; nous soulignons).
19 « La Comtesse, seule. Elle l’aime ! Pourquoi ne l’aimerait-elle pas ? N’est-elle pas jeune comme lui ? riche et noble comme lui ?… Pourquoi donc souffré-je tant de cette pensée ? Pourquoi, pendant qu’elle me parlait… ressentais-je contre elle un sentiment de colère… d’aversion, de… Non, ce n’est pas possible ! depuis quinze jours ne veillais-je pas sur lui comme une amie… ne lui parlais-je pas comme une mère ?… ce matin, ne l’ai-je pas remercié de ce qu’il m’appelait ma sœur ?… Ah ! malgré moi le voile tombe !… ce langage maternel n’était qu’une ruse de mon cœur pour se tromper lui-même… je ne cherchais dans ces titres menteurs de sœur ou de mère qu’un prétexte, que le droit de ne lui rien cacher de ma tendresse. Ce n’est pas de l’intérêt… de l’amitié… du dévouement… c’est de l’amour !… J’aime !… (Avec effroi.) J’aime !… moi ! et ma rivale, c’est l’enfant de mon cœur, c’est un ange de grâce, de bonté… Ah ! tu n’as qu’une résolution à prendre ! renferme, renferme ta folle passion dans ton cœur comme une honte, cache-la, étouffe-la… » (I. 12 ; nous soulignons).
20 Le mariage n’est pas conclu à la fin de la pièce, mais on croit comprendre qu’il pourrait se réaliser, comme c’était aussi le cas à la fin de Coraly.
21 Il est intéressant de lire, dans Édmond-Denis de Manne et Charles Ménétrier, Galerie historique de la Comédie-Française, Lyon, N. Scheuring, 1876, p. 141-142, que « dans l’emploi des jeunes mères, qu’elle prit alors, Mme Allan-Despréaux [née Louise-Rosalie Ross] créa, de 1847 à 1855, nombre de rôles importants, tels que la duchesse de Bouillon, d’Adrienne Lecouvreur, [… et] la comtesse d’Autreval, dans Bataille de Dames, où son jeu fin & [sic] spirituel luttait à armes égales contre la grâce & [sic] le naturel exquis de la charmante Delphine Fix ». Ce sont les auteurs qui soulignent. On sait par ailleurs que Mme Allan avait aussi créé le rôle de Mme de Léris, dans Un caprice, d’Alfred de Musset, en 1847.
22 Voir Eugène Scribe et Thomas Terrier, Dix ans de la vie d’une femme, drame en cinq actes et neuf tableaux, Paris, Didot, 1832.
23 Jules Janin, art. cité, p. 1, feuilleton. L’ennui, l’insatisfaction, les infidélités d’Adèle semblent annoncer Emma Bovary.
24 « Spectacles », Le Constitutionnel, no 86, 26 mars 1832, p. 2 ; nous soulignons.
25 Le mari d’Adèle s’explique ainsi au début de la pièce : « Darcey. À la bonne heure, voilà du positif ; et puisque tu crains de m’accuser, je me charge moi-même de ce soin… Je veux avouer tous mes torts devant ta sœur… Depuis quelque temps tu reçois chez toi une foule de jeunes coquettes dont la vie n’est qu’une déplorable erreur ; tu n’aimes que leur société… tu ne suis que leurs conseils ; et ce n’est jamais par elle-même qu’une femme se perd, c’est par ses amies intimes ; c’est par celles qui l’entourent. Les mauvais exemples commencent sa ruine en la décourageant, en la dégoûtant de ce qui est bien ; puis viennent les mauvais conseils qui la conduisent à ce qui est mal… Déjà elles ont détruit chez toi le bonheur intérieur… Tu jettes un regard d’envie sur leur folle existence… Tu voudrais les imiter… Tu brûles de briller et de t’afficher comme elles ; et moi qui suis ton ami, moi qui suis chargé de veiller sur ton honneur, qui m’appartient, qui est le mien, je dois d’une main sévère t’arrêter au bord de l’abîme et t’empêcher d’y tomber… » (I. 2. 6 ; nous soulignons).
26 « Porte Saint-Martin. Dix ans de la vie d’une femme, par M. Terrier », Le Figaro, 7e année, no 79 (19 mars 1832), p. 4.
27 Térésa a été créée en février 1832, donc un mois avant Dix ans. Dumas lui-même fait une étude de Dix ans dans ses Souvenirs dramatiques (Paris, Michel Lévy frères, 1868), t. II, p. 229-264 dans le but de prouver que « son » Adèle à lui (dans Antony) est moins immorale que celle de Scribe.
28 En rendant compte de Marino Faliero (1829), de C. Delavigne, où Marie Dorval jouait déjà le rôle d’une femme infidèle, Charles Nodier avait écrit : « Quand une femme perdue n’est pas entraînée vers son crime par la violence d’une passion qui se développe sous les yeux du spectateur, elle n’est qu’une femme perdue, et cela n’est pas dramatique. Le crime est beau, comme disait Diderot, mais il faut le voir passer à travers les péripéties d’une action bien conduite. Rejeté dans l’avant-scène, il est sale et hideux » (Revue de Paris, t. III [juin 1829], p. 63) ; c’est l’auteur qui souligne.
29 « Voir quelle vertu que celle de M. Scribe ! Le mari est un homme dur, absolu, impitoyable ; la famille, sauf une jeune sœur, ne pense qu’à son honneur compromis ; elle est aussi implacable qu’égoïste. L’ami ! ah, c’est là la vraie création ; c’est l’homme vertueux par excellence, de l’avis de tous les personnages du drame […]. Or, ce Valdeja est un être haïssable, égoïste, sans pitié, vindicatif, haineux, brutal » (« Théâtre de la Porte-Saint-Martin. Dix Ans… », L’Européen, journal des sciences morales, t. I, no 17 [24 mars 1832], p. 266-267).
30 Nous renvoyons, pour toutes les citations tirées de cette pièce dans les paragraphes qui suivent, à Eugène Scribe et Ernest Legouvé, Adrienne Lecouvreur, drame en cinq actes, en prose, Paris, Beck, 1850. Toutes les citations seront suivies, dans notre texte même, de la mention de l’acte et la scène où elles se trouvent.
31 Toutefois, on lit dans le compte rendu de la pièce dans Le Constitutionnel du 16 avril 1849, no 106, p. 1 feuilleton (texte signé R.) : « Ce drame ou cette comédie, car la pièce de MM. Scribe et Legouvé est l’une et l’autre chose. » Notons qu’Antony-Béraud [Antoine Nicolas Béraud] et Valory [Jean-Joseph-Charles Mourier] avaient déjà fait jouer à l’Odéon, le 12 mars 1830, une comédie en trois actes intitulée Adrienne Lecouvreur, Paris, Barba, 1830.
32 La désignation du rang de Mme de Bouillon varie chez les critiques : Gautier emploiera et duchesse et princesse dans son compte rendu publié dans La Presse, 14e année, no 4675 (16 avr. 1849), p. 1-2 feuilleton.
33 Voir le compte rendu de la pièce dans Le Constitutionnel du 16 avr. 1849, art. cité, p. 2, feuilleton. Le critique Jamet, écrivant dans le Moniteur universel, no 108 (18 avr. 1849), p. 1422, dit de la princesse que « l’infernale créature a la ruse du serpent, comme elle en a le silence et le venin ».
34 Nous renvoyons, pour toutes les citations tirées de cette pièce dans les paragraphes qui suivent, à Eugène Scribe, Le Verre d’eau ou les Effets et les causes, comédie en cinq actes et en prose, Paris, N. Tresse, coll. « France dramatique illustrée », s. d. Toutes les citations seront suivies, dans notre texte même, de la mention de l’acte et la scène où elles se trouvent.
35 Le critique du Constitutionnel, qui signe son compte rendu de la pièce des initiales A. F., félicite Scribe d’avoir « su rendre une reine faible, ennuyée, sans volonté propre, intéressante et dramatique » (« Théâtre-Français », Le Constitutionnel, no 308 [21 nov. 1840], p. 2, feuilleton).
36 « La Reine. Oui, Abigaïl, oui, tu seras tout pour moi… ma confidente, mon amie. Oh ! ce sera ainsi ! car d’aujourd’hui je commande, je règne !… Achève ton récit… Tu crois donc que la duchesse est furieuse ? Abigail. J’en suis sûre ! car en descendant le grand escalier, elle a dit à la duchesse de Norfolk qui lui donnait le bras… (C’est miss Price qui l’a entendu, et miss Price est une personne en qui l’on peut avoir confiance.) Elle a dit : “Quand je devrais me perdre, je déshonorerai la reine !…” » (V. 6 ; nous soulignons).
37 Voir II. 10, où il est question tout à la fois de dettes que Bolingbroke arrive à rembourser et de la lettre de la Duchesse à Masham que Bolingbroke possède.
38 Voir Virginie Ancelot, Marie ou les Trois Époques, Paris, Au Magasin théâtral, 1836, p. 27 : « la situation des femmes est telle que le dévouement est une des lois de leur destinée, comme fille, comme femme et comme mère » (III. 5). Sur la représentation des femmes chez Mme Ancelot et d’autres femmes dramaturges de l’époque, voir Perry Gethner, « Images of Women in Women’s Comedies from the Nineteenth Century » dans Keith Busby (dir.), Correspondances : Studies in Literature, History and the Arts in Nineteenth-Century France, Atlanta/Amsterdam, Rodopi, 1992, p. 59-70.
39 Voir, par exemple, ce que Jules Janin écrit au sujet de Dumas : « dans ses drames, il croit à la beauté, à l’amour, à la vengeance, à la vertu, aux faiblesses des femmes, et les femmes lui en savent gré ; il a rendu les femmes au théâtre, il les a faites tendres, cruelles, hardies, peureuses, mourantes, échevelées ; il les a mises toutes nues, il les a prostituées tant qu’il a pu, et les femmes se sont intéressées, et elles ont pleuré à ses drames » (J. Janin, Histoire de la littérature dramatique, Paris, Michel Lévy frères, 1858, t. VI, p. 314).
40 Voir sa contribution dans le présent volume, p. 439-450.