1 Voir Maurizio Melai, Les Derniers Feux de la tragédie classique au temps du romantisme, Paris, PUPS, coll. « Theatrum mundi », 2015.
2 Eugène Scribe, Mélesville et Delestre-Poirson, Le Songe ou la Chapelle de Glenthorn, Paris, Fages, 1818, I, 13, p. 17.
3 Ibid., II, 1, p. 18.
4 Ibid., I, 11, p. 15.
5 Eugène Scribe et Mélesville, Les Frères invisibles, Paris, Quoy, 1819, I, 6, p. 10.
6 Ibid., I, 15, p. 20-21. Une note au bas de la page 21 explicite : « Ce signe est une S, première lettre du nom de Salvator. »
7 L’expression est de Charles Maurice, Courrier des théâtres, 21 novembre 1823. Le drame, écrit en collaboration avec Mélesville, est créé le 20 novembre.
8 Ibid., 22 novembre 1823.
9 Eugène Scribe, Rodolphe ou Frère et Sœur, Paris, Pollet, 1823, scène 3, p. 9-10.
10 Ibid., scène 5, p. 14.
11 La Pandore, 22 novembre 1823.
12 Drame en un acte, co-écrit avec Camille [Pillet], Théâtre de Madame, 16 juillet 1825.
13 Le père « est mort des chagrins que lui a donnés son fils aîné, Robert le diable, comme on l’appelait ici » (Le Mauvais Sujet, Paris, Pollet, 1825, scène 5, p. 16). Ceci témoigne dès 1825 de l’intérêt pour la légende médiévale adaptée par Scribe : Robert-le-diable (le livret, écrit pour l’Opéra-Comique en 1829, est modifié en grand opéra, et créé en 1831).
14 Drame en trois actes mêlé de vaudevilles, par Scribe et Mélesville, Gymnase, 21 août 1832.
15 Eugène Scribe, Le Premier Président, dans Œuvres complètes, deuxième série, vol. 24 : Comédies, vaudevilles, Paris, E. Dentu, 1883, I, 2, p. 8.
16 Ibid., I, 4, p. 17.
17 Le Figaro, 22 août 1832. La pièce fut mal accueillie par le public du Gymnase. Le feuilletoniste signale que l’acteur Ferville dut attendre dix minutes avant de pouvoir lancer aux spectateurs le nom des auteurs de ce mélodrame « antique et pur ».
18 Drame en deux actes mêlé de couplets, par Scribe et Mélesville, 4 janvier 1836.
19 Olivier Bara, « Balzac en vaudeville : manipulations et appropriations du roman par la scène parisienne (1830-1840) », dans Philippe Bourdin et Gérard Loubinoux (dir.), La Scène bâtarde entre Lumières et romantisme, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2004, p. 100-101.
20 Eugène Scribe, Valentine, Paris, Marchant, Le Magasin théâtral, 1836, II, 9, p. 22.
21 Gazette des salons, 15 janvier 1836.
22 Jean-Claude Yon, Eugène Scribe, la fortune et la liberté, Saint-Genouph, A. G. Nizet, 2000, p. 80-81.
23 Le genre indiqué pour la trilogie est : « esquisses historiques ».
24 Drame historique en cinq actes, par Scribe et Mélesville, Gymnase-Dramatique, 1er juin 1829.
25 Eugène Scribe et Mélesville, La Bohémienne ou l’Amérique en 1775, Paris, Pollet, 1829, II, 2, p. 26.
26 Ibid., I, 8, p. 20.
27 Ibid., I, 2, p. 7.
28 Ibid., I, 3, p. 9.
29 Ibid., IV, 4, p. 73.
30 Ibid., V, 6, p. 88.
31 Courrier des théâtres, mardi 2 juin 1829.
32 Sur les relations de Scribe avec le pouvoir en place, voir Jean-Claude Yon, Eugène Scribe, op. cit., p. 249 et suivantes.
33 D’où le « grand intérêt de curiosité » drainant une foule de spectateurs désireux « de voir représenter, par des acteurs habitués à jouer le vaudeville, un grand ouvrage destiné à la Comédie-Française » (Le Figaro, 2 juin 1829).
34 La collaboration entre d’Épagny et Scribe n’aboutit pas ; au terme d’un procès intenté par Harel, chaque auteur reprend sa part. Les démêlés de Scribe avec Harel et d’Épagny sont retracés par Alexandre Dumas, dans Mes Mémoires, Paris, Michel Lévy, 1863-1884, t. VIII, p. 278 et suivantes. Le drame de d’Épagny, Jacques Clément ou le Bachelier et le théologien, est créé le 17 août 1831 à la Comédie-Française avec Beauvallet, Joanny et mademoiselle Anaïs. Le texte est imprimé chez Barba.
35 Drame en cinq actes, par Scribe et Terrier, Théâtre de la Porte Saint-Martin, 17 mars 1832. Sur cette pièce, voir la contribution de Barbara T. Cooper au présent volume, p. 115-130.
36 Eugène Scribe, Dix Ans de la vie d’une femme ou les Mauvais Conseils, Paris, Barba, 1832, I, 5, p. 13.
37 Ibid., IV, 7, p. 79.
38 Courrier des théâtres, dimanche 18 mars 1832. Scribe a en effet gardé l’anonymat.
39 Compte rendu d’Adrienne Lecouvreur par Louis Ganderax, à l’occasion de la reprise à la Comédie-Française, avec Julia Bartet dans le rôle-titre, Revue des Deux Mondes, 15 mai 1888.
40 Compte rendu d’Adrienne Lecouvreur, 16 avril 1849, Théophile Gautier, Histoire de l’art dramatique en France depuis vingt-cinq ans, sixième série, Bruxelles, Hetzel, 1859, p. 74.
41 Revue des Deux Mondes, 15 mai 1888, « revue dramatique » de Louis Gonderax.
42 Expressément réclamé par Hugo, en 1835, pour jouer Angelo, il a aussi incarné Job dans Les Burgraves, en 1843.
43 Albéric Second, dans L’Artiste (Bibliothèque nationale de France, département des arts du spectacle, Fonds Rondel, Rec. fac. d’articles de presse, Rf 35021).
44 Sylvie Chevalley, Rachel. « J’ai porté mon nom aussi loin que j’ai pu… », Paris, Calmann-Lévy, 1989, p. 332.
45 Hernani, IV, 4 : « Ah ! tu vas être heureux ; – moi, je suis empereur. »
46 Eugène Scribe, La Czarine, Paris, Michel Lévy, 1855, V, 7, p. 117.
47 Sur ce point, voir Jean-Claude Yon, Eugène Scribe, op. cit., p. 286. Sur les pièces de Scribe jouées à la Comédie-Française, voir la contribution de Jacqueline Razgonnikoff au présent volume, p. 69-86.
48 Victor Hugo, Préface de Cromwell, dans Jacques Seebacher et Guy Rosa (éd.), Œuvres complètes, volume « Critique », Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1985, p. 14.
49 Théophile Gautier, L’Art dramatique en France depuis vingt-cinq ans (2e série), op. cit., p. 15, à propos du Drapier, janvier 1840.
50 Eugène de Mirecourt, Scribe, Paris, G. Havard, coll. « Les contemporains », 1855, 3e éd., p. 87.
51 Voir la contribution d’Olivier Bara au présent volume, p. 159-176.
52 Revue des Deux Mondes, 15 mai 1888, article cité.
53 On trouvera une analyse de cette pièce dans Shih-Lung Lo, La Chine dans le théâtre français du XIXe siècle, thèse de doctorat en études théâtrales, université de la Sorbonne Nouvelle, Paris, 2012, t. I, p. 103-108.
54 Eugène Scribe, La Bohémienne ou l’Amérique en 1775, op. cit., I, 2.
55 Voir la contribution de Claudine Grossir au présent volume, p. 131-144.
56 Eugène de Mirecourt, Scribe, op. cit., p. 61.
57 Le Figaro, 21 janvier 1855.
58 Ibid.
59 Archives nationales, F18 679.
60 Il s’agit de la dernière paperolle manuscrite, rédigée à la première personne, collée p. 113 du texte de la pièce (scène 5). Dans la première version du drame, le crime de Mentzikoffétait explicite.
61 Le Courrier des théâtres, 22 novembre 1823.
62 Le Figaro, 2 juin 1829.
63 Eugène Scribe, Dix Ans de la vie d’une femme ou les Mauvais Conseils, op. cit., acte I, scène 7, p. 17.
64 Eugène Scribe, Koulikan ou les Tartares, op. cit., acte III, scène 8.
65 Eugène Scribe, Dix Ans de la vie d’une femme, op. cit., acte I, scène 1, p. 1.
66 Ibid., acte V, scène 6, p. 123.
67 Le Courrier des théâtres, 19 mars 1832. Térésa est créé le 6 février 1832.
68 Alexandre Dumas, Mes Mémoires, op. cit., t. IX, p. 117.
69 Ibid., t. III, p. 244.
70 John-Davis Batchelder, Un détail de technique dans un drame d’Eugène Scribe, Paris, Société française d’imprimerie et de librairie, 1909, p. 18.
71 Ibid., p. 19.
72 Chanson comique sur l’air de Nicodème dans la lune, paroles de Charles Delange, Paris, Meissonnier fils, conservée à la Bibliothèque nationale de France, département des Arts du spectacle, cote Rt 8665.
73 L’œuvre est de Marc Le Prévost, Bibliothèque nationale de France, département des Arts du spectacle, Fonds Rondel, Manuscrit 692.
74 Jean-Pierre Davoine, « Une répétition générale, parodie polémique », dans Théâtres du XIXe siècle. Scribe, Labiche, Dumas-Sartre, Organon, université Lyon II, CERTC, 1982, p. 71-95.
75 Eugène Scribe, Varin et Desvergers, Une répétition générale ou les Drames à la mode, « à propos vaudeville en deux parties avec prologue », Gymnase-Dramatique, 16 février 1833, dans Théâtres du XIXe siècle, ibid., scène 1, p. 12.
76 Ibid., scène 3, p. 27.
77 Sur ce dernier point, voir la contribution d’Arnold Jacobshagen au présent volume, p. 87-102.