1 L’association « Les Amis de Charlotte Delbo » (www.charlottedelbo.org) s’est chargée d’initier, d’organiser, de suivre et de coordonner de nombreux événements du centenaire.
2 Ayant droits et légataire universelle de Charlotte Delbo, elle a été membre fondateur et première présidente de l’Association « Les Amis de Charlotte Delbo », et initiatrice du colloque international organisé à la BnF et à la Comédie-Française en mars 2103, elle est décédée le 4 janvier 2014.
3 Stupar M., « À travers les archives de Charlotte Delbo », p. 25 du présent ouvrage.
4 Le colloque, soutenu par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah (FMS), était organisé par la Bibliothèque nationale de France, l’université Rennes 2, l’Institut de la Résistance de Bergame (Italie), l’association « Les Amis de Charlotte Delbo » en partenariat avec la Comédie-Française, dans le cadre des manifestations du centenaire de la naissance de l’auteure.
5 « Madame Delbo a eu l’extrême gentillesse de venir voir le spectacle – et ce fut le début d’une merveilleuse amitié, brutalement interrompue par sa mort. Après La Sentence, j’ai monté Qui rapportera ces paroles ? (1978), Une scène jouée dans la mémoire (1980, inédit [publié en 2010]) et Kalavrita des mille Antigone (1982). » Claude Schumacher, auteur d’articles sur Charlotte Delbo a aussi publié le premier livre traitant des mises en scène de l’Holocauste : Staging The Holocaust, The Shoah in Drama and Performance, Cambridge, Cambridge University Press, 1998.
6 Chapsal M., « Rien que des femmes », entretien avec Charlotte Delbo, L’Express, 14-20 février 1966, no 765, p. 74-76.
7 Chaillou M., Éloge du démodé, Paris, La différence, 2012, p. 30.
8 Interview donnée au monde le 11 septembre 2013, http ://www.zeit.de/kultur/literatur/2013-09/Imre-Kertesz-Vorab.
9 Message filmé de Rithy Panh (président d’honneur du colloque), à Phnom Penh, le 21 février 2013 en conclusion du premier jour du colloque, consultable à la BnF.
10 Bott F., « Souvenirs », p. 113 du présent ouvrage.
11 Bott F., « Entretien avec Charlotte Delbo », Le Monde des livres, 20 juin 1975, p. 15.
12 Prévost C., « Entretien avec Charlotte Delbo : La déportation dans la littérature et l’art », La Nouvelle Critique, n o 167, juin 1965, p. 41 et 42.
13 Bott F., « Une si bouleversante douceur », L’Express, no 715, mars 1965. Il a aussi écrit : « Une connaissance inutile de Charlotte Delbo », Le Monde, 25 avril 1970, et « La mémoire d’Auschwitz », Le Monde, 5 mars 1985.
14 Chapsal M., « Rien que des femmes », op. cit.
15 Delbo C., « Entretien avec Jacques Chancel », Radioscopie (France Inter), 2 avril 1974, http ://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/audio/PHF06046320/charlotte-delbo.fr.html.
16 Charlotte Delbo-Appel à la mémoire (Les Revenantes et Spectres, mes compagnons), France Culture, deux émissions proposées par Claude-Alice Peyrottes, réalisées par Jean-Jacques Vierne. France Culture © 1995, Inathèque (BnF).
17 Les documents relatifs à cette manifestation radiophonique sont accessibles à la BnF, la compagnie « Bagages de sable » (fondée en 1989) ayant fait don des ses archives au département Arts du spectacle en 2013.
18 Notons tout spécialement ceux de Nicole Thatcher qui lui a consacré une dizaine d’articles en français et en anglais (dont les deux suivants en forte résonnance avec la présente publication : « La présence de Jean Giraudoux dans le témoignage littéraire de Charlotte Delbo », Cahiers Jean Giraudoux, no 28, Paris, Grasset, 2000, et « La mémoire de la Deuxième Guerre mondiale et la voix contestataire de Charlotte Delbo », French Forum, vol. 26, no 2, 2001), deux ouvrages (Charlotte Delbo : une voix singulière, et A Literary Analysis of Charlotte Delbo Concentration Camp Re-Presentation), celui de David Caron et Sharon Marquart (Les Revenantes, La voix d’une communauté à jamais déportée), la biographie écrite par Paul Gradvhol et Violaine Gelly (Charlotte Delbo, Paris, Fayard, 2013). Citons aussi l’exposition « Charlotte Delbo, une mémoire à mille voix » produite par l’Institut de la Résistance de Bergame et le CHRD de Lyon ( www.delboexpo.eu).
19 Qui rapportera ces paroles ? et autres écrits inédits de Charlotte Delbo, Paris, Fayard, 2013.
20 Rivière J. -L., Comment est la nuit ? Essai sur l’amour du théâtre, Paris, L’Arche, 2002, p. 81.
21 Pour l’année 2013, on peut noter celles de la compagnie « Bagages de Sable » par Claude-Alice Peyrottes, entre autres au CDR de Haute-Normandie/théâtre des deux rives de Rouen, (Rue de l’arrivée, rue du départ et Mesure de nos jours, Les Éditions de Minuit), celle de Yves Thouvenel, en région Lorraine (Auschwitz et après, et Le Convoi du 24 janvier, Les Éditions de Minuit), celle de Muriel Mayette, administratrice générale de la Comédie-Française au Vieux-Colombier (Qui rapportera ces paroles ?, éd. Fayard), celle du Conservatoire national supérieur d’art dramatique par les élèves de Daniel Mesguich. Citons aussi plusieurs mises en scène : Je reviens de la vérité de Charlotte Delbo, à partir de Qui rapportera ces paroles ?, mise en scène par Agnès Braunschweig (compagnie « Prospero Miranda »), Une minute encore, (textes de la trilogie Auschwitz et après) mis en scène et interprété par Thomas Germaine, Qui rapportera ces paroles ? (éd. Fayard) mis en scène par Fabienne Margarita, compagnie de la Pierre Blanche, ainsi que le spectacle Et jamais je n’invente, mis en scène par Elisabetta Ruffini, Rossanna Sfragara et Nicoletta Zabini.
22 Le Bourdonnec V., « La trilogie de Charlotte Delbo au regard du mythe d’Orphée », p. 123 du présent ouvrage.
23 Prévost C., « Entretien avec Charlotte Delbo », op. cit., p. 42.
24 Brunetaux A., « Monstration et Images-déchirures : L’écriture Photographique de Charlotte Delbo », p. 179 du présent ouvrage.
25 Marteau F., « Regarder, voir, savoir – Enjeux du regard et poétique de la lecture dans l’œuvre de Charlotte Delbo », p. 165 du présent ouvrage.
26 Chapsal M., « Rien que des femmes », op. cit.
27 Veilhan F., « Souvenirs », p. 113 du présent ouvrage
28 Body J. et voir aussi Thatcher N., « La présence de Jean Giraudoux dans le témoignage littéraire de Charlotte Delbo », op. cit.
29 Henri Lefebvre est un universitaire marxiste français, sociologue, géographe et philosophe sur lequel elle a écrit une pièce de théâtre.
30 Koretzky C., « Fictions cauchemardesques », p. 193 du présent ouvrage.
31 Bonnefoy Y., Le Siècle où la parole a été victime, Paris, Mercure de France, 2010, p. 187.
32 Ibid.
33 Page C. (dir.), « Introduction », Écritures théâtrales du traumatisme, Esthétiques de la résistance, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013.
34 Bonnefoy Y., op. cit.
35 Caron D., « Vie et mort de la famille dans la trilogie de Charlotte Delbo », p. 53 du présent ouvrage.
36 Delbo C., Auschwitz et après III. Mesure de nos jours [1971], Paris, Éditions de Minuit, 1995, p. 50-51.
37 Tsvetaeva M., Vivre dans le feu, Confessions, Paris, Robert Laffont, 2005, p. 258.
38 Pour des raisons éditoriales, il n’a pas été possible de faire figurer les transcriptions qui en avait été faites dans leur intégralité ; elles sont néanmoins consultables à la BnF. Marianne Closson et Nicole Thatcher, du comité éditorial, ont pris en charge, en lien avec les intervenants, la composition de ces trois chapitres.
39 Delbo, C., Les Belles Lettres, Paris, Éditions de Minuit, 1961/2012.
40 Conty J. -M., Faire des vivants, ouvrage collectif, Paris, Nouvelle France, 1947, p. 75.
41 Parrau A., « Charlotte Delbo, Hanna Lévy-Hass : l’expérience des camps et la question de la communauté », p. 67 du présent ouvrage.
42 Caron D. « Vie et mort de la famille dans la trilogie de Charlotte Delbo », p. 53 du présent ouvrage.
43 Corbel L., « Le Statut du témoignage dans Auschwitz et après : vérité, véridicité et fiction », p. 101 du présent ouvrage.
44 Gradvhol P., « Charlotte Delbo et le communisme, Charlotte Delbo et les communistes », p. 39 du présent ouvrage.
45 Delbo C., « Chronique », Le Monde, 11 septembre 1981.
46 Bott F., Le Monde, 20 juin 1975, op. cit.
47 Bernard-nouraud P., « Parler du passé comme s’il était présent : déploiements de l’espacetemps du témoignage chez Charlotte Delbo au travers de ses hypotyposes », p. 149 du présent ouvrage.
48 Thatcher N., « Dialogue autour de La Sentence » : « La littérature au service de la mémoire », p. 240 du présent ouvrage.
49 Brodziak S., « Florilège épistolaire et engagement pendant la guerre d’Algérie, Les Belles Lettres de Charlotte Delbo », p. 89 du présent ouvrage.
50 Gracq J., La Littérature à l’estomac, Paris, José Corti, 1950.
51 Bott F., « Entretien avec Charlotte Delbo », Le Monde des livres, op. cit.
52 Souriau É., Clefs pour l’esthétique, Paris, Seghers, 1970, chapitre 1.
53 Delbo, C., La Mémoire et les jours, [1985], Paris, Berg International, 1995, p. 138.
54 F. Bott, op. cit.
55 Chapsal M., « Rien que des femmes », op. cit.
56 Lyon-caen J., « Interpréter l’histoire », p. 217 du présent ouvrage.
57 Thatcher N. et Veilhan F., « Dialogue autour de La Sentence », p. 237 du présent ouvrage.
58 Brodziak S., « Florilège épistolaire et engagement pendant la guerre d’Algérie, Les Belles Lettres de Charlotte Delbo », op. cit.
59 Appel à communication du colloque de mars 2013.
60 Froloff N., « Ce poète qui nous avait promis des roses… (Sur une situation de la poésie de Delbo) », p. 137 du présent ouvrage.
61 Citation de Louis Jouvet en exergue à Qui rapportera ces paroles ?, HB Éditions, 2001.
62 Corbel L., « Le Statut du témoignage dans Auschwitz et après : vérité, véridicité et fiction », p. 101 du présent ouvrage.
63 Body J., « L’Empreinte de Giraudoux dans la vie, l’œuvre et la pensée de Charlotte Delbo », p. 253 du présent ouvrage.
64 Augereau F., « Charlotte Delbo et la voix de Louis Jouvet comme lien à la vie », p. 263 du présent ouvrage.
65 Chiappone-lucchesi M., « La respiration de Charlotte Delbo et le souffle de Louis Jouvet », p. 271 du présent ouvrage.
66 Delbo C., « Entretien avec Jacques Chancel », Radioscopie, op. cit.
67 Closson M., « Qui rapportera ces paroles ? de Charlotte Delbo, le théâtre peut-il “re-présenter” Auschwitz ? », in Page C. (dir.), Écritures théâtrales du traumatisme, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2012 p 33-45.
68 Cette publication internationale permet de souligner des spécificités qui peuvent nous échapper, par exemple, la fonction particulière des expressions idiomatiques du français qui contribuent à faire de l’écriture de Charlotte Delbo une écriture du corps et des sens. Mok J. -W., « Charlotte Delbo, l’écriture du corps », p. 281 du présent ouvrage.
69 Thatcher N., « Dialogue autour de La Sentence : La littérature au service de la mémoire », p. 240 du présent ouvrage.
70 Closson M., op. cit., p. 44.
71 Comme le montre François Heulot-Petit (voir Heulot-Petit, F., « Le Monologue théâtral face au dédoublement de la mémoire dans Une scène jouée dans la mémoire, Les Hommes et Qui rapportera ces paroles ? de Charlotte Delbo », ibid., p. 69-84).
72 Closson M., « Représenter pour penser : le théâtre politique de Charlotte Delbo », p. 225 du présent ouvrage.
73 Gracq J., Lettrines, Paris, José Corti, 1967, p. 55.
74 Celan P., Le Méridien & autres proses, édition bilingue, Paris, Le Seuil, p. 76.