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Voir double. Le fondu enchaîné et le regard sidéré du spectateur

p. 265-277


Extrait

« De ce cinématographe français d’avant-guerre, il faut retenir un nom méconnu, celui de Méliès. […] Il mêla l’avenir et le passé, ce qui est et ce qui n’est pas. […] Il comprit qu’il faut hésiter entre le visible et l’invisible, l’un pouvant s’effacer, l’autre apparaître, tous deux étant. »
Jean Epstein, Bilan de fin de muet, 1930.

1Dans les instruments d’optique et les spectacles qui leur sont liés, le relief et le mouvement constituent deux des trois effets les plus courus au XIXe siècle ; le troisième est le fondu enchaîné. Je situerai la technique méliésienne du fondu enchaîné dans deux contextes historiques : les fantômes stéréoscopiques de Sir David Brewster et les illusions d’optique en rapport avec la psychologie et les études médicales sur l’illusion et l’hallucination. Voir double, comme dans les fondus enchaînés de Méliès : expérience amusante ou troublante ?

*

2L’histoire de la recherche continue d’effets optiques inédits susceptibles d’émerveiller et ainsi d’intensifi

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