1 Maurice Noverre, « L’œuvre de Georges Méliès. Étude rétrospective sur le premier “studio cinématographique” machiné pour la prise de vues théâtrales », Le Nouvel Art cinématographique (2e série), no 3, juillet 1929, p. 77.
2 Georges Sadoul, Histoire générale du cinéma, t. II : Les pionniers du cinéma (de Méliès à Pathé) 1897-1909, 3e éd., Paris, Denoël, 1978, p. 82.
3 Voir notamment John Frazer, Artificially Arranged Scenes. The Films of Georges Méliès, Boston, G. K. Hall & Co., 1980, p. 37 ; Madeleine Malthête-Méliès (dir.), Méliès et la naissance du spectacle cinématographique, Paris, Klincksieck, 1984, p. 59 ; Pierre Guibert (dir.), Les premiers ans du cinéma français, Perpignan, Institut Jean-Vigo, 1985, p. 274 ; Emmanuelle Toulet, Cinématographe, invention du siècle, Paris, Gallimard/Réunion des musées nationaux, coll. « Découvertes Gallimard », no 35, 1988, p. 88 ; Jacques Malthête, Méliès, images et illusions, Paris, Exporégie, 1996, p. 52 (fig. 64) ; J. Malthête, « Les deux studios de Georges Méliès », in J. Malthête et Laurent Mannoni (dir.), Méliès, magie et cinéma, Paris, Paris-Musées, 2002, p. 143. Pour plus de détails sur le premier studio de Méliès, on pourra se reporter à ce dernier ouvrage (p. 134-169).
4 Voir L’Écran français, no 28, 9 janvier 1946, p. 4.
5 Cette photographie a été publiée dans le catalogue de 1903 de Charles Urban, qui était le distributeur des films de Méliès pour le Royaume-Uni : « Choicest “Star” Films (copyrighted) », p. 127 (coll. « British Film Institute », Londres). On la retrouve notamment dans Georges Méliès, « Les vues cinématographiques. Causerie par Geo. Méliès », Annuaire général et international de la photographie, Paris, Plon, 1907, p. 364 ; G. Sadoul, Histoire générale du cinéma, t. II : Les pionniers du cinéma (de Méliès à Pathé) 1897-1909, Paris, Denoël, 1947, p. 89 ; Paul Hammond, Marvellous Méliès, Londres, Gordon Fraser, 1974, p. 32 ; David Robinson, Georges Méliès, Father of Film Fantasy, Londres, British Film Institute/Museum of the Moving Image, 1993, p. 24 ; J. Malthête, Méliès, images et illusions, op. cit., p. 58 (fig. 73).
6 Cette photographie est reproduite dans Jacques Deslandes et Jacques Richard, Histoire comparée du cinéma, t. II : Du cinématographe au cinéma, 1896-1906, Tournai, Casterman, 1968, p. 433. On aperçoit derrière la scène le décor du film Fatale Méprise qu’on peut dater de la fin 1899 ou du début de 1900 (voir une photo de plateau conservée de ce film dans J. Malthête et Michel Marie [dir.], Georges Méliès, l’illusionniste fin de siècle ?, Paris, Colloque de Cerisy/Presses de la Sorbonne Nouvelle, 1997, p. 203). Ce film n’a pas été retrouvé à ce jour, mais après vérification sur des films sauvegardés et les photos de plateau qui leur correspondent, ces dernières sont, à très peu de chose près, le reflet de ce que l’on voit sur l’écran.
7 L. Mannoni (dir.), Georges Méliès, la magia del cinema, Barcelone, Obra Social « la Caixa », 2013, p. 111.
8 Ce plan est reproduit dans J. Malthête et L. Mannoni (dir.), Méliès, magie et cinéma, op. cit., p. 137.
9 Voir une vue cavalière et le plan du studio A dans son état primitif, établis par moi-même (J. Malthête, Méliès, images et illusions, op. cit., p. 56).
10 Voir à ce propos cette note parue dans L’Orchestre du 14 avril 1896 et citée par J. Deslandes dans Le boulevard du cinéma à l’époque de Georges Méliès, Paris, Éditions du Cerf, coll. « 7e Art », no 36, 1963, p. 26 : « Le Théâtre Robert-Houdin a ajouté à son spectacle si intéressant le Kinétograph, appareil américain perfectionné, les photographies animées grandeur naturelle, sans aucune trépidation. » C’est moi qui souligne.
11 L’astérisque indique que le film film complet ou fragment(s) subsiste.
12 Voir J. Malthête, Méliès, images et illusions, op. cit., p. 94 (fig. 126) ; J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, Paris, La Cinémathèque française/La Martinière, 2008, p. 91 (bas).
13 Voir J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 92 (haut).
14 Malthête, Méliès, images et illusions, op. cit., p. 210 (fig. 237) ; J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 92 (bas).
15 Voir J. Malthête, Méliès, images et illusions, op. cit., p. 48 ; J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 174.
16 Voir le plan du studio A après les agrandissements (hiver 1899-1900), établi par moi-même (J. Malthête, Méliès, images et illusions, op. cit., p. 57).
17 Voir J. Malthête et L. Mannoni (dir.), Méliès, magie et cinéma, op. cit., p. 199 (haut) ; J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 131.
18 Voir J. Malthête, « La fosse de scène de l’atelier A : quand ? », Bulletin de l’association « Les Amis de Georges Méliès Cinémathèque Méliès », no 26, 2e semestre 1995, p. 31-34.
19 J. Malthête, Méliès, images et illusions, op. cit., p. 109 (fig. 157) ; J. Malthête et L. Mannoni (dir.), Méliès, magie et cinéma, op. cit., p. 263 ; J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 142. Cette photo, prise sous un angle malencontreux, laisse apparaître, entre deux éléments de décor, la végétation qui court sur le mur du jardin de Méliès. Il convient de préciser ici que le terme couramment employé de « photo de plateau » n’est peut-être pas tout à fait approprié lorsqu’il s’agit des premières années des vues animées. En effet, ces photos n’avaient pas encore le statut qu’elles connaîtront dans le cinéma institutionnalisé. Elles étaient alors prises à part, c’est-à-dire hors tournage, mais sous le même angle et avec le même cadrage que ceux de la caméra, et évidemment dans les décors et avec les acteurs du film, pour offrir à l’acheteur éventuel un bon aperçu du film tel qu’il apparaissait sur l’écran (il existe cependant quelques exemples très intéressants de cadrage large laissant apparaître les structures du studio – voir, par exemple, J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 128 et 174). Ces « photos de plateau » étant destinées à illustrer les catalogues des éditeurs de films et à décorer les vitrines de leurs magasins, il serait sans doute plus juste de parler de « photos de promotion ».
20 Voir J. Malthête et L. Mannoni (dir.), Méliès, magie et cinéma, op. cit., p. 252 ; J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 156 (bas).
21 Voir J. Malthête, Méliès, images et illusions, op. cit., p. 96 (fig. 130) ; J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 135. On aperçoit une partie du mur de la propriété de Méliès, recouverte de végétation, et quelques arbres.
22 Ciné-Journal Le Journal du Film, no 888, 3 septembre 1926, p. 11.
23 M. Noverre, op. cit., p. 73 (plan p. 74).
24 Maurice Bessy et Giuseppe Maria Lo Duca, Georges Méliès, mage, 2e éd., Paris, J.-J. Pauvert, 1961, p. 61.
25 G. Sadoul, Histoire générale du cinéma, op. cit., 1re éd., 1947, p. 89 ; ibid., 3e éd., 1978, p. 82.
26 Contrat d’auteur du 26 septembre 1961, passé entre André Méliès et la Cinémathèque française qui, finalement, ne publiera pas le manuscrit.
27 À la demande d’Henri Langlois, André Méliès avait également dressé le plan de la propriété de Montreuil pour l’Exposition commémorative du centenaire de Georges Méliès, organisée par la Cinémathèque française Musée du Cinéma et l’Union centrale des arts décoratifs (Paris, palais du Louvre, pavillon de Marsan, 1961). Sur ce plan (CF. D095-095), le studio A est représenté avec son « télescope » (voir J. Malthête et L. Mannoni [dir.], Méliès, magie et cinéma, op. cit., p. 158).
28 18e feuillet d’un tapuscrit de 70 feuillets, dont 5 manuscrits, illustrés à l’origine de 32 dessins numérotés. L’illustration représentant le studio A vu en plongée depuis le sud-ouest (fig. 3) porte le no 12.
29 Le « télescope » a, en effet, disparu sur les photos prises juste avant la destruction du studio (voir, par exemple, M. Bessy et Lo Duca, op. cit., p. 58 ; J. Malthête et L. Mannoni [dir.], Méliès, magie et cinéma, op. cit., p. 162).
30 G. Méliès, « Les vues cinématographiques. Causerie par Geo. Méliès », op. cit., p. 388 (voir également J. Malthête, Méliès, images et illusions, op. cit., p. 58, fig. 70).
31 Voir J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 149.
32 Voir J. Malthête et L. Mannoni (dir.), Méliès, magie et cinéma, op. cit., p. 159 ; J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 150.
33 Voir J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 152 (bas).
34 Voir ibid., p. 159.
35 Voir ibid., p. 171.
36 Voir J. Malthête et L. Mannoni (dir.), Méliès, magie et cinéma, op. cit., p. 256 ; J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 176.
37 Voir J. Malthête et L. Mannoni (dir.), Méliès, magie et cinéma, op. cit., p. 259 (bas) ; J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 279 (haut).
38 Voir ibid, p. 282.
39 Voir ibid., p. 105 (haut).
40 G. Sadoul, Georges Méliès, 3e éd., Paris, Seghers, coll. « Cinéma d’aujourd’hui », no 1, 1970, p. 17-18.
41 Voir J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 203 (bas).
42 Voir J. Malthête, Méliès, images et illusions, op. cit., p. 62 (fig. 78).
43 Voir ibid., p. 94 (fig. 128) ; J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 236 (bas).
44 Voir J. Malthête, Méliès, images et illusions, op. cit., p. 143 ; J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 238 (haut).
45 Voir J. Malthête, Méliès, images et illusions, op. cit., p. 62 (fig. 79) ; J. Malthête et L. Mannoni (dir.), Méliès, magie et cinéma, op. cit., p. 152 ; J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 250 (haut).
46 Voir J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 252 (milieu et bas).
47 Voir J. Malthête, Méliès, images et illusions, op. cit., p. 146 (fig. 187) ; J. Malthête et L. Mannoni, L’œuvre de Georges Méliès, op. cit., p. 254 (haut).
48 Ibid., p. 259 (bas).
49 Voir ibid., p. 197 (bas).
50 Voir ibid., p. 196.
51 G. Sadoul, Georges Méliès, op. cit., p. 83.