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Georges Méliès et la série culturelle de la féerie

p. 117-127


Extrait

« La bonne grâce est le vrai don des Fées ;
Sans elle on ne peut rien, avec elle, on peut tout. »
Charles Perrault, « Cendrillon1 »

1Dans l’œuvre cinématographique de Georges Méliès, les films de féerie tiennent sans doute une place particulière. D’un point de vue économique d’abord, il s’agit de productions très élaborées, coûteuses, relativement longues, souvent proposées en versions coloriées. Elles ont par conséquent une valeur marchande supérieure à celle d’autres types de vues et peuvent donc rapporter des revenus plus importants à la fois au producteur et aux exploitants. Dans les catalogues, y compris chez les concurrents de Méliès tels que Gaumont et Pathé, elles sont souvent vantées comme des productions de prestige pouvant devenir l’attraction principale d’un programme2. Sous un angle formel ou esthétique ensuite, le genre de la féerie permet à Méliès de déployer ses talents artistiques personnels : la création de décors somptueux, l’enchaînement de tableaux et surtout

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