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Le son féerique de Méliès

p. 73-83


Extrait

1Quels sons accompagnaient les films de Georges Méliès ? L’affiche du Décapité récalcitrant, créé au Théâtre Robert-Houdin en 1891, prouve que les cris, bruits et sons variés faisaient partie de cette « bouffonnerie spirite ». Sur le dessin, on voit que, lors de ce sketch magique, une cavalcade des personnages s’enchaînait avec des chutes, des combats à l’épée, etc. Le remue-ménage sur scène était amplifié par des bruitages venant des coulisses. Dans les films de Méliès, les gags sont du même type que dans ses représentations scéniques. Ce lien entre scène et écran nous semble très fort concernant ces spectacles. Un bruitage des vues cinématographiques proche de celui des jeux sur la scène serait donc logique. Le directeur du théâtre du 8 boulevard des Italiens a-t-il continué dans cette veine sonore ? Effectivement, Méliès crée des films destinés à être intégrés dans des féeries. Dans ce cadre, où le lien entre scène et écran est obligatoire, ses vues sont accompagnées de musi

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