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De la performance scénique à la ciné-chorégraphie. Les avatars de la danse chez Georges Méliès

p. 63-72


Extrait

1La danse apparaît d’emblée comme un motif récurrent au sein de l’œuvre de Georges Méliès. Elle revient en effet régulièrement parmi les premiers titres du catalogue Star Film, tournés à partir de 1896 : Danse serpentine (no 44), Danseuses au Jardin de Paris (no 92), Danse au sérail (no 132)1. À cette topique chorégraphique se rattache aussi la « gigue anglaise » qu’interprète Miss de Vère (no 45), titre qui signale la volonté de convoquer, par le biais du nouveau dispositif cinématographique, le prestige déjà bien établi de certains artistes de scène. Cette stratégie explique assurément la présence du célèbre chanteur Paulus (no 88-90), pour des vues destinées à être accompagnées par l’orchestre du Ba-ta-clan2, ainsi que celle des deux clowns Auguste et Bibb (no 124), ou encore celle de Tom Old Boot (no 75), un « nain américain » qui se produisait à la même époque au Théâtre Robert-Houdin3. Tous ces films s’inscrivent clairement dans la continuité du répertoiretype popularisé,

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