1 Recherche effectuée dans le cadre des travaux du GRAFICS (Groupe de recherche sur l’avènement et la formation des institutions cinématographique et scénique). Le GRAFICS est membre du partenariat international TECHNÈS, qui unit depuis 2012 les efforts de trois groupes de recherche universitaires de l’espace francophone, dont chacun est associé à une cinémathèque et à une école de cinéma : en France, le laboratoire de cinéma de l’équipe « Arts : pratiques et poétiques » de l’université Rennes 2 (sous la direction de Laurent Le Forestier), l’équipe « Histoire et critique des arts » de cette même université, la Cinémathèque française et la Fémis (École nationale supérieure des métiers de l’image et du son) ; en Suisse, le groupe « Dispositifs » de l’université de Lausanne (sous la responsabilité de Maria Tortajada), la Cinémathèque suisse et l’École cantonale d’art de Lausanne ; au Canada, le GRAFICS de l’université de Montréal (sous la direction d’André Gaudreault), la Cinémathèque québécoise et l’INIS (Institut national de l’image et du son). L’équipe québécoise a également comme partenaires la Faculté des arts et des sciences de l’université de Montréal, l’Observatoire du cinéma au Québec et le Canal Savoir. Le GRAFICS est subventionné par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et le Fonds de recherche du Québec – Société et culture. L’auteur remercie Emmanuel Jory, auxiliaire de recherche du GRAFICS, pour son assistance à la documentation.
2 « Le Gala Méliès », Le Nouvel Art cinématographique, no 5, janvier 1930, p. 71-90 (le passage cité se trouve à la page 84).
3 Voir André Gaudreault, Cinéma et attraction. Pour une nouvelle histoire du cinématographe, Paris, CNRS Éditions, 2008.
4 La mienne et aussi, bien sûr, celle de mon « complice » depuis de nombreuses années, Philippe Marion, puisque la présente recherche se situe dans le prolongement de notre modèle de la double naissance du cinéma (voir notre article intitulé « Un média naît toujours deux fois… », Sociétés & Représentations, no 9, 2000, p. 21-36), de notre hypothèse des packages attractionnels (voir « The Mysterious Affair of Styles in the Age of Kine-Attractography », Early Popular Visual Culture, vol. 8, no 1, février 2010, p. 17-30) et de notre réflexion sur les facultés « archivisantes » du cinématographe (voir « Du filmage au tournage : débrayer l’effet-archives de l’enregistrement cinématographique », Cinémas, vol. 23, no 1, 2012, p. 93-111, ainsi que le chapitre iv, « Du filmage au tournage : l’effet Aufhebung », de notre livre La fin du cinéma ? Un média en crise à l’ère du numérique, Paris, Armand Colin, 2013).
5 « Le Gala Méliès », op. cit., p. 85.
6 Jacques Malthête (courrier électronique à Stéphane Tralongo, en copie à André Gaudreault) : « Avec Méliès et Noverre, Ducom partageait la même détestation du cinéma des années 20. D’où, probablement, la reprise de son chapitre “Les scènes à trucs” (p. 286-315) dans la réédition de son ouvrage en… 1924. »
7 Je paraphrase ici un passage du même texte (« Le Gala Méliès », op. cit., p. 72) qui se lit comme suit : « Toutes les vues obtinrent un vif succès […] chaque pièce laissant le public […] charmé par des actions rapides, amusantes, intelligibles sans effort, sans sous-titres et sans gros plans, bref d’un art absolument différent de la technique américaine, d’une dramatique purement française dont Geo Méliès aura été le créateur. »
8 Le lecteur est prié de ne pas rigoler, puisque dans le monde merveilleux de Georges Méliès, un éléphant peut très bien réussir à se cacher derrière une souris !
9 « Le Gala Méliès », op. cit., p. 84-85.
10 Ricciotto Canudo, « Lettere d’arte. Trionfo del cinematografo », Il Nuove giornale, Florence, 25 novembre 1908 ; paru en français dans L’usine aux images, éd. intégrale établie par Jean-Paul Morel, Paris, Séguier/Arte, 1995, p. 23-31 (le passage cité se trouve à la page 27). C’est l’auteur qui souligne.
11 Voir A. Gaudreault et P. Marion, « Du filmage au tournage : débrayer l’effet-archives de l’enregistrement cinématographique », op. cit.
12 Voir A. Gaudreault et P. Marion, « The Mysterious Affair of Styles in the Age of Kine-Attractography », op. cit.
13 Les citations de « G. Ménard » sont tirées d’un programme du Théâtre Robert-Houdin (Théâtre Robert-Houdin. Grandes Matinées de Prestidigitation, programme, s. d., Bibliothèque nationale de France, département des Arts du spectacle, 8-RO-17411). L’expression Compositions personnelles est soulignée dans le texte. Pour en savoir plus à ce sujet, voir A. Gaudreault et P. Marion, La fin du cinéma ? Un média en crise à l’ère du numérique, p. 128 ; voir également l’échange de courriels entre Jacques Malthête et André Gaudreault à l’adresse suivante : <http://finducinema. com/p-128>.
14 Voir A. Gaudreault et P. Marion, « The Mysterious Affair of Styles in the Age of Kine-Attractography », op. cit.
15 A. Gaudreault et P. Marion, La fin du cinéma ? Un média en crise à l’ère du numérique, op. cit., p. 133.
16 Voir A. Gaudreault, « Les vues cinématographiques selon Georges Méliès, ou : comment Mitry et Sadoul avaient peut-être raison d’avoir tort (même si c’est surtout Deslandes qu’il faut lire et relire)… », in Jacques Malthête et Michel Marie (dir.), Georges Méliès, l’illusionniste fin de siècle ?, Paris, Colloque de Cerisy/Presses de la Sorbonne Nouvelle, 1997,
17 Jacques Deslandes, Le boulevard du cinéma à l’époque de Georges Méliès, Paris, Éditions du Cerf, 1963, p. 33.
18 Ibid., p. 29-30.
19 Lettre à Carl Vincent datée du 16 janvier 1937, reproduite dans la correspondance de Georges Méliès publiée ici même. C’est Méliès qui souligne.
20 Cité par J. Deslandes, op. cit., p. 30-31.
21 Georges Méliès, « Les vues cinématographiques », éd. établie par J. Malthête, in A. Gaudreault, Cinéma et attraction. Pour une nouvelle histoire du cinématographe, op. cit., p. 186-222 (le passage cité se trouve à la page 204).
22 Loc. cit.
23 Ibid., p. 196.
24 Christophe Huss, « Metropolitan Opera – Votre cinéma n’est pas un cinéma… Retransmissions en direct des représentations : le directeur général a fait entrer le Met dans une nouvelle ère », Le Devoir, 17 décembre 2007.
25 Ibid.
26 C. Huss, « Metropolitan Opera – La Damnation de Lepage : un échec affligeant », Le Devoir, 24 novembre 2008.