Chapitre IX. Perception liquide
p. 265-284
Extrait
« L’image-mouvement et la matière-écoulement sont strictement la même chose1. »
1On a vu tout au long de cet ouvrage dans quelle mesure les images de l’eau ont été, dans le cinéma français des années 20, non seulement des formes qui portent témoignage d’un contexte – géographique, socioculturel, économique –, mais aussi un levier conceptuel pour penser l’évolution de l’art du film. La recherche du « visuel » cinématographique, les expériences sur le rythme et l’approfondissement de la syntaxe sont des horizons souvent partagés par les cinéastes, qui recourent à l’eau comme un modèle de fluidité et de mouvement qu’ils revendiquent dans leur travail.
2Mais dans cette vaste circulation, qui entrecroise une multiplicité de registres, l’élément intervient encore sur un autre « front » : en radicalisant le propos, on peut soutenir en effet, avec Gilles Deleuze, que les images de l’eau mettent en œuvre « un “langage” différent du langage de la terre2 », dont le cinéma français de l’apr
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