Les formes du montage dans le cinéma d’avant-garde
Aux antipodes du montage transparent élaboré par le cinéma traditionnel, se sont développées dans le champ du cinéma d’avant-garde des formes de montage qui affirment au contraire leur faculté à dissocier plutôt qu’à assembler, se dotant ainsi de vertus critiques à l’égard des totalités classiques.
Nourrie notamment par la réflexion de Theodor W. Adorno sur les concepts de dislocation et de dissonance en art, cette étude se propose d’interroger ces formes en termes de passage d’une esthétiqu...
Éditeur : Presses universitaires de Rennes
Lieu d’édition : Rennes
Publication sur OpenEdition Books : 8 juillet 2019
ISBN numérique : 978-2-7535-6155-7
DOI : 10.4000/books.pur.76956
Collection : Spectaculaire | Cinéma
Année d’édition : 2014
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7535-2900-7
Nombre de pages : 350
Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques qui l’ont acquis dans le cadre de l’offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.
Nicole Brenez
Préface. L’évolution se produit à partir des exceptions1. Qu’est-ce que le montage ?
2. Démontages/dislocations
3. Remontages/dissonances
Aux antipodes du montage transparent élaboré par le cinéma traditionnel, se sont développées dans le champ du cinéma d’avant-garde des formes de montage qui affirment au contraire leur faculté à dissocier plutôt qu’à assembler, se dotant ainsi de vertus critiques à l’égard des totalités classiques.
Nourrie notamment par la réflexion de Theodor W. Adorno sur les concepts de dislocation et de dissonance en art, cette étude se propose d’interroger ces formes en termes de passage d’une esthétique positiviste à une esthétique de la négativité, soit le renversement de la totalité, de l’unité et de la continuité en leur exact contraire : le fragment, l’hétérogène et la discontinuité.
Nous verrons comment les conceptions du montage mises au point dans les années 1920 par Sergueï M. Eisenstein et Dziga Vertov sont repensées et prolongées par les cinéastes d’après 1945 (Stan Brakhage, Jonas Mekas, Paul Sharits, Peter Kubelka, Kurt Kren…) et comment se poursuit leur évolution jusqu’aux années 2000, chez des cinéastes et artistes aux approches aussi riches et variées que celles de Rose Lowder, Cécile Fontaine, Augustin Gimel, Philippe Grandrieux, Ange Leccia ou Peter Tscherkassky.
Avec leurs films, le (dé)montage se propage à toutes les dimensions du cinéma (récit, figuration, structure, dispositif), illimitant les formes pour les ouvrir ainsi aux principes de non-fini et d’infini.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
L'acteur de cinéma: approches plurielles
Vincent Amiel, Jacqueline Nacache, Geneviève Sellier et al. (dir.)
2007
Comédie musicale : les jeux du désir
De l'âge d'or aux réminiscences
Sylvie Chalaye et Gilles Mouëllic (dir.)
2008