1 Païni D. et Jousse T., « Cézanne à Orsay. Entretien avec Virginie Herbin », Cahiers du cinéma, no 430, avril 1990, p. 53.
2 Ibid.
3 Ibid.
4 Ibid.
5 Raymond J.-L. (dir.), Rencontres avec Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, Paris/Le Mans, Beaux-Arts de Paris, les éditions/École supérieure des beaux-arts du Mans, coll. « D’art en questions », 2008 (orig. 1995 ; rééd. complétée), p. 33-34.
6 Document reproduit en fac-similé dans Décadrages, no 1-2, automne 2003, p. 144.
7 La version cinématographique allemande, Paul Cézanne im Gespräch mit Joachim Gasquet, réalisée la même année avec un découpage identique, dure 63 minutes – la différence étant liée aux différences rythmiques de diction entre les deux langues. Toutes les données présentées ici concernent la version française en DVD (donc à 25 images par seconde).
8 Cette bobine dure 7’28” (à 25 images par seconde), et comporte 24 plans (d’où une durée moyenne des plans d’un peu plus de 18”). Outre le noir et blanc, la texture sonore et le style renoirien, cette partie est encore singularisée par un télécinéma réalisé d’après une copie positive, laissant voir poussières, rayures, et marques de changement de bobine réalisées par un projectionniste – laissant voir finalement le décalage historique inscrit dans la matière même du film.
9 Si l’on inclut l’extrait de Renoir dans le décompte, la durée moyenne des plans reste supérieure à 59”.
10 Aumont J., « La Terre qui flambe », in Païni D. et Tesson C. (dir.), Jean-Marie Straub, Danièle Huillet. Hölderlin, Cézanne, Lédignan, Antigone, LASA et D. Païni, coll. « Antigone-Cinéma », 1990, p. 98.
11 Ibid., p. 99.
12 Catherine est interprétée par Michèle Morgan dans ce film scénarisé par Prévert, et réalisé par Jean Grémillon en 1939-1941.
13 Présentation de Une visite au Louvre, 19 mars 2004, in Lafosse P. (dir.), L’Étrange cas de Mme Huillet et M. Straub. Comédie policière avec Danièle Huillet, Jean-Marie Straub et le public, Toulouse/Ivry-sur-Seine, Ombres/À Propos, 2000, p. 164 et 165.
14 Ibid., p. 164.
15 Ibid.
16 Un objectif donné peut présenter des rendus colorés sensiblement différents à pleine ouverture ou avec un diaphragme plus fermé, en raison notamment des aberrations introduites par les rayons frappant les lentilles en leurs bords.
17 Une lumière est caractérisée par sa « température de couleur », donnée en degrés Kelvin (K). Les émulsions négatives sont conçues soit pour une lumière à 3 200 K, température de couleur des lampes à incandescence, soit pour une lumière à 5 000 K, température établie comme moyenne de la lumière du jour.
18 Lafosse p., op. cit., p. 165.
19 Lors du tirage des copies positives, l’étalonneur homogénéise le rendu coloré de l’ensemble du film.
20 Pour un développement de ces questions, nous nous permettons de renvoyer à notre ouvrage, Danièle Huillet et Jean-Marie Straub, « objectivistes » en cinéma, Lausanne, L’Âge d’Homme, 2009, p. 356-361.
21 Chion M., Un art sonore, le cinéma. Histoire, esthétique, poétique, Paris, Cahiers du Cinéma, coll. « Essais », 2003, p. 367.
22 Ibid., p. 366. Cette même tension se retrouve dans l’article de Françoise Maunier, « L’Algue et le champignon ou le discours de la limite » (in Chevrefils Desbiolles Y. [dir.], Le Film sur l’art et ses frontières, Aix-en-Provence, Les Publications de l’université de Provence/L’Institut de l’image/Les Ateliers du livre, 1998), où l’auteure écrit par exemple : « Il est évident que la rareté des changements de plans et leur durée vertigineuse déclenchent un véritable malaise », « lorsque le seuil tolérable de visionnage est largement dépassé » (p. 104), dans un texte semblant par ailleurs plutôt élogieux.
23 Chion M., op. cit., p. 367.
24 Albera F., « Une visite au Louvre de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet : “un abîme où l’œil s’enfonce” », Décadrages, no 3, printemps 2004, p. 82.
25 16 mm, couleur, sonore, 20 min.
26 Snow M., « Michael Snow : une filmographie, par Max Knowles » (1971/1999), trad. Pierre Rusch, in Snow M., Des écrits. 1958-2001, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts, Centre Pompidou, 2001, p. 62.