1 Creton L., « Retour sur les origines du système d’aide à la production cinématographique en France », Quaderni, no 54, printemps 2004, p. 112.
2 Les problèmes seront en partie réglés dans le courant de l’année 1947 par une commission interministérielle en charge du cinéma, laquelle permet la mise en place de deux mesures : d’une part le classement de l’exploitation en six catégories avec instauration d’une échelle de quatre niveaux de prix de billet d’entrée ; d’autre part la possibilité laissée aux directeurs de salle de procéder au reclassement de leur exploitation, ce qui laissait espérer aux syndicats un retour prochain à une liberté totale des tarifs d’entrée.
3 Voir à ce propos les efforts menés par les syndicalistes pour la révision de la loi d’aide temporaire de 1948 dans Weil-Lorac R., Histoire de la Confédération nationale du cinéma français : les fruits d’une tentative, ms. dact., Service des Archives du film, 1983. Weil-Lorac confirme ailleurs dans ses mémoires que « dès cet instant, Adrien Remaugé et moi-même furent chargés de réclamer la révision de la loi qui s’imposait à nous, quelle que fut notre opposition » (Weil-Lorac R., Cinquante ans de cinéma actif, Paris, Dujarric, 1977, p. 110).
4 Ibid., p. 52.
5 Bulletin d’information du Centre national de la cinématographie, no 3, janvier-février 1948, p. 10.
6 Porcile F., Défense du court métrage français, Paris, Les éditions du Cerf, 1965, p. 18.
7 Loi no 53-684 du 6 août 1953 portant création d’un « Fonds de développement de l’Industrie Cinématographique ». JORF du 7 août 1953, page 6949.
8 Décret no 53-759 du 21 août 1953 modifiant la réglementation de l’industrie cinématographique ; décret no 53-760 du 22 août 1953 portant création de commissaires du Gouvernement auprès des organismes subventionnés par le Centre national de la cinématographie et par le Fonds de développement de l’industrie cinématographique ; décret no 53-761 du 22 août 1953 modifiant les conditions de fonctionnement du Centre national de la cinématographie.
9 Arts, no 501, 2 février 1955.
10 Porcile F., Défense du court métrage français, op. cit., p. 21.
11 Truffaut F., Compte rendu de la conférence de presse tenue par le syndicat Cuny, le 28 janvier 1955, Arts, no 501, 2 février 1955.
12 Ibid.
13 Avant-propos, dans Thomas F. (dir.), Le Court métrage français de 1945 à 1968, Rennes, PUR, 2003, p. 15.
14 Il réalise notamment la photo pour Le Dessin de perspective de Georges Régnier en 1949, Les Statues meurent aussi d’Alain Resnais en 1953, Le Cubisme et L’École de Paris de Robert Hessens en 1953, et Pantomimes de Paul Paviot en 1954, et terminera sa carrière couronné par un Oscar pour son travail de directeur photo sur le film Tess de Roman Polanski (1981). On retrouve aussi sa facture esthétique dans la photo qu’il donne à quelques courts métrages industriels comme Les Musiciens de la mine, réalisé en Lorraine en 1950 par Jean-Jacques Méhu pour le compte de Charbonnages de France.
15 Cf. Ghiyati K., « La Carrière de Fred Orain », 1895, no 23, décembre 1997, p. 43-62.
16 Entre 1955 et 1965 on notera en particulier « Le film et la télévision au service de l’opéra, du ballet et des musées, rapports de deux réunions internationales » (1961) ; « Les caractéristiques et la production des films et programmes de télévision sur l’art dans les pays anglo-saxons » (1962) ; « Catalogue de courts métrages et de films fixes ; liste sélective » (1965) ; « Catalogue des films sur le théâtre et l’art du mime » (1965) ; « Dix ans de films sur l’art (1952-62), catalogue » (1966) ; « Catalogue des films sur le théâtre et l’art du mime » (1965).
17 « Films on art – 1950 », Paris, Unesco, 1951. Cette brochure publiée en anglais comprend du matériel issu du numéro 5/6 de la Revue d’art belge (1950), apporté sans doute par l’entremise du Bruxellois Francis Bolen, à l’époque attaché cinématographique à l’Unesco et artisan de la publication du document.
18 Unesco, « Films on Art. A Specialized Study. An International Catalogue », Bruxelles-Paris, Unesco, 1951 (vol. II), p. 53-57.
19 Berthomé J.-P., « Les courts métrages d’art en France 1946-1961 », in Blüher D. et Thomas F. (dir.), Le Court métrage français de 1945 à 1968. De l’âge d’or aux contrebandiers, op. cit., p. 105.
20 Egly M., « Regards sur le film français de court métrage (I) : les conditions de production », Image et Son, no 103, juin 1957, p. 7.
21 Bauvy J., « Le court métrage français assassiné légalement », France film international, no 4, 20 mars 1956.
22 Bazin A. et Doniol-Valcroze J., « Entretien avec Jacques Flaud », Cahiers du cinéma, no 71, mai 1957, p. 52
23 Doniol-Valcroze J., « Problèmes du court métrage », Cahiers du cinéma, no 71, op. cit., p. 32.
24 Régnier G., « Pitié pour le court métrage », Arts, no 549, 4 janvier 1956.
25 « Comme de tout autre chose, il y eut une fièvre du film sur l’art de 1948 à 1952 environ », Porcile F., Défense du court métrage français, op. cit., p. 131.
26 Berthomé J.-P., « Les courts métrages d’art en France 1946-1961 », art. cit., p. 96.
27 Jean-Marie Drot : « Il faut insister, pensons-nous, sur ce prodigieux banc d’essai qu’ont été, pour beaucoup les années 1955-56 et 1957, du moins en France […] cela se passait aussi en l’absence d’un grand public (à cette date il n’y avait que 300.000 postes récepteurs en France) » (p. 11-12). (Unesco, « Dix ans de films sur l’art à la radio-télédiffusion française », brochure ronéotypée, Archives de l’Unesco, Paris, WS/0463.21 [185103].)
28 Ibid., p. 21.
29 Wandrol K., « Les subventions du CNAP aux arts plastiques en France de 2002 à 2008 », mémoire de master, université de Lorraine, 2009.