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La mobilité sociale dans le monde rural
p. 171-177
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Index géographique : France
Texte intégral
1La stratification sociale dans le monde rural est précise, complexe et géographiquement variée mais elle est aussi fluctuante et mobile car les sociétés paysannes ne sont pas des structures figées mais des cadres sensibles aux changements internes et aux impulsions extérieures, qu’elles soient économiques, politiques ou culturelles. Les accidents climatiques et les mauvaises récoltes, les guerres, les politiques fiscales, les épidémies et les déséquilibres démographiques qu’elles génèrent modifient régulièrement et sensiblement les structurations générales qui s’inscrivent par ailleurs dans des tendances économiques générales.
Une conjoncture difficile
2La conjoncture économique générale du xviie siècle est maussade mais fluctuante. À l’échelle de la France, l’usage est de distinguer trente premières années assez favorables auxquelles succèdent deux décennies terribles, un répit entre 1665 et 1680 puis une nouvelle et très dure dégradation dans la dernière partie du règne de Louis XIV1. Les difficultés résultent de la combinaison de conditions climatiques délicates (« le petit âge glaciaire »), de l’impact des guerres, mais surtout de la pression de la rente foncière et des propriétaires et de l’appesantissement de la ponction monarchique. Elles se traduisent par une dégradation marquée des conditions de vie paysannes dans un contexte de stabilité, voire d’immobilité des rendements et des techniques agraires, par un endettement croissant et un recul de la propriété paysanne. Si la situation économique de l’Angleterre se distingue favorablement de celle de l’Europe continentale, les difficultés espagnoles sont probablement plus graves encore que celles de la France. Recul des terres cultivées, irrégularité extrême des prix, diminution de la population, stagnation de la production agricole, concentration de la propriété et montée de l’endettement paysan caractérisent l’évolution de l’Espagne rurale. Les visions d’ensemble sont donc bien négatives mais il faut les nuancer dans le temps et dans l’espace. Les littoraux cantabrique et méditerranéen ne connaissent pas la décadence violente qui frappe l’intérieur castillan : les rythmes des difficultés ne correspondent pas toujours et l’ampleur des crises n’y est pas comparable. En France, la conjoncture bretonne est très favorable jusqu’au règne de Louis XIV et la Bretagne connaît un « âge d’or » qui ne s’efface qu’après 16752 tandis que le Languedoc, l’Île-de-France ou la Picardie connaissent des difficultés bien plus précoces et autrement plus dramatiques3.
Les enrichissements
3Dans ce contexte difficile, la mobilité sociale n’est pourtant pas absente. Les voies de l’enrichissement et de l’élévation sociale passent presque toujours par les mêmes canaux : ceux qui ont été présentés plus haut comme les vecteurs de la stratification sociale : l’exploitation et le capital d’exploitation (cheptel et outillage), l’insertion dans les circuits commerciaux, la participation à la gestion locale des grandes terres et des seigneuries mais aussi les stratégies foncières et les alliances matrimoniales qui permettent des regroupements de terre ou l’obtention de belles dots.
4Depuis un demi-siècle, l’historiographie a mis en évidence l’importance de la notion de seuil d’indépendance économique du paysan (surface minimale exploitée pour assurer en toutes circonstances la survie et la reproduction du ménage). Cette superficie varie selon les régions (quelques hectares seulement en Alsace ou en Flandres mais de 10 à 15 dans le Bassin parisien et souvent plus de 20 dans la France du Sud…) et selon le statut (propriétaire ou locataire) mais ce seuil est fondamental car il assure au paysan la sécurité économique et la respectabilité sociale, deux gages d’une possible ascension ultérieure. La tenue d’une exploitation suffisamment grande permet une participation régulière au commerce du grain ou du bétail et assure donc potentiellement des revenus supplémentaires ; la possession indispensable d’un train d’exploitation autorise le prêt (ou la location) de charrues ou d’animaux de trait aux voisins plus modestes qui entrent ainsi fréquemment dans une situation de dépendance vis-à-vis des principaux exploitants, lesquels accumulent les revenus de leur terre, ceux de leurs ventes de récoltes et ceux de leurs prêts. Cette accumulation initiale de capital se double progressivement d’un engagement au service des élites. Les paysans les mieux dotés prennent à ferme les dîmes du clergé, les revenus des seigneuries moyennes et s’entendent avec des marchands pour approvisionner les villes proches. Au pouvoir économique, s’ajoute fréquemment un rôle politique local dans la communauté d’habitants ou comme agent du seigneur. Puissance économique et fonctions politiques ou administratives locales permettent la concentration des richesses et des pouvoirs entre les mains de quelques coqs de village, susceptibles de voir leurs enfants constituer des exploitations importantes ou quitter l’agriculture pour entrer dans le monde de la rente, du petit commerce ou de la robe. Ils deviennent alors rentiers, marchands, notaires, chirurgiens, prêtres, petits officiers seigneuriaux ou agents de l’impôt dans les bourgs et petites villes voisines… sans rompre totalement les liens avec les frères, les cousins ou les neveux restés à la terre et auxquels ils apportent parfois le soutien de leur notabilité récente. Des regroupements fonciers complexes et des stratégies matrimoniales souvent aussi fines que celles de la noblesse (héritiers privilégiés, renchaînements d’alliance, circulation des dots…) confortent les situations acquises et permettent les transmissions intergénérationnelles de patrimoine assurant ainsi définitivement les ascensions. Les exemples de l’évolution de ces élites rurales abondent. Pierre Goubert en a détaillé quelques cas dès 1960 pour le Beauvaisis avant que Jean-Marc Moriceau ne mette en évidence les cas exceptionnels de l’Île-de-France4 mais on en retrouve aussi en Alsace5, dans les campagnes limousines6 ou au-delà, en Castille7.
5Ces modèles d’ascension sociale dans le monde rural existent partout. Malgré le mépris général qui touche le monde paysan, aucune barrière juridique ne l’isole du reste de la population. Mais ils ne représentent jamais que des cas isolés et une part toujours réduite des situations. Ils touchent des individus, des familles mais très exceptionnellement des groupes plus vastes. Le xviie siècle ne connaît pas de bouleversements massifs des situations et l’ascension sociale n’est sans doute pas un idéal partagé par le plus grand nombre. L’Église catholique n’encourage pas – bien au contraire – ces transgressions sociales et il semble bien que l’on ne recherche pas systématiquement à s’élever mais seulement à atteindre une sécurité alimentaire et matérielle très fréquemment remise en cause par la conjoncture.
6La mobilité interne au monde rural n’est donc qu’un phénomène secondaire dominé par une stabilité massive de couches moyennes du monde paysan mais elle est aussi d’une ampleur très variable selon les régions et les époques. Dans la France méridionale où le droit romain permet de privilégier un héritier, les pratiques foncières et matrimoniales semblent viser surtout à la préservation des « maisons » et à la stabilité des situations. La mobilité se reporte alors sur les cadets écartés de l’accès à la terre et dont certains délaissent l’agriculture pour se tourner vers la prêtrise, l’artisanat ou le commerce. Il s’agit de déplacements géographiques et professionnels qui n’impliquent pas nécessairement une ascension sociale et permettent en tout cas le maintien d’une remarquable stabilité rurale. Dans le Nord, en revanche, structures agraires, systèmes d’héritage et ouverture plus grande sur le marché peuvent aboutir à des différenciations sociales plus sensibles. C’est dans les régions où les structures sociales sont les plus tranchées que l’on rencontre les plus beaux exemples d’ascensions : le bassin parisien et ses bordures en fournissent de remarquables cas8. Des divergences régionales du même type opposent en Espagne une Castille où se distinguent clairement des ascensions paysannes marquées et le Nord du pays (de la Galice à la Catalogne) où les pratiques d’héritages inégalitaires contribuent à réduire de tels phénomènes.
7La conjoncture explique aussi dans une certaine mesure la rareté relative des phénomènes d’ascension et, de ce point de vue, le xviie siècle se caractérise probablement par un ralentissement des possibilités d’élévation paysanne (au moins au regard de ce qui a précédé au xvie siècle et de ce qui suivra après 1720). La morosité quasi générale de l’économie après 1630-1640 rend plus incertains les revenus et les bénéfices des exploitants. La stagnation ou même le recul des prix empêche de tirer du commerce des grains des plus values importantes. Le meilleur exemple de ces difficultés, particulièrement sensibles dans la seconde moitié du siècle, se trouve encore dans l’Île-de-France où les familles de gros laboureurs doivent réorganiser leurs activités et où elles connaissent un palier dans leur ascension avant les épanouissements définitifs du xviiie siècle. En Espagne, le phénomène est aussi sensible dans le pays valencien. L’ascension sociale est évidemment plus facile dans les temps de croissance et de prospérité…
Crises et années de misère
8Les temps de crise encouragent au contraire les déclassements massifs du monde des journaliers, des artisans et des petits exploitants. Le travail plus rare est moins bien rémunéré, les récoltes insuffisantes pour tenir toute une année imposent d’acheter un pain de plus en plus cher. Dès lors, s’enclenche le cycle de l’endettement, de l’hypothèque des biens puis de leur vente éventuelle (bétail, terre, maison) qui peut mener jusqu’à la mendicité et l’errance des familles vivant auparavant à la limite inférieure de la stabilité. M. Lachiver risque la fourchette de 2 à 3 millions d’errants dans la France de 1693-1694 et cela n’inclut pas ceux qui réduits à la mendicité ne quittent pas pour autant leur village9. Les crises dramatiques des années 1630-1640 ou de la fin du siècle désorganisent l’économie et modifient les stratifications sociales. Elles jettent sur les routes des milliers de miséreux et de « nouveaux pauvres », elles jettent aussi sur le marché leurs modestes biens. Elles font des victimes innombrables mais elles ont aussi des profiteurs. Ceux qui peuvent continuer à vendre des grains profitent de la hausse des prix ; ceux qui prêtent de l’argent ou des semences, se remboursent, à terme, en consolidant les hypothèques qu’ils ont prises, en rachetant les lopins que leurs voisins sont amenés à aliéner pour survivre. Les crises les plus violentes, les « années de misère » sont ainsi l’occasion d’un brutal réaménagement des hiérarchies sociales, de réajustements fonciers et de rééquilibrages offrant bien des opportunités. Même si les principaux profiteurs sont probablement citadins et privilégiés, les ruraux les mieux lotis consolident leur patrimoine à moindre frais tandis qu’une masse croissante de gens modestes se retrouve à la merci d’un déclassement social fatal.
L’Angleterre et les enclosures
9L’évolution anglaise est très spécifique et intimement liée au phénomène des enclosures. Depuis la fin du Moyen Âge, l’Angleterre est partagée entre des régions d’openfield sur lesquelles s’appliquent des droits communautaires variés et des zones embocagées où les contraintes collectives sont beaucoup plus faibles. Ces pays de clôture peuvent être anciens, comme ceux qui utilisent un système agraire atlantique (à l’image de la France de l’Ouest ou des provinces atlantiques de l’Espagne) dans l’Ouest et le Sud-Ouest du pays (Cornwall, Devon, Monmouthshire) mais la clôture des terres progresse ailleurs depuis le xve siècle. L’enclosure est une pratique juridique qui résulte selon les cas d’un accord entre les propriétaires d’un même village ou de l’autorisation d’enclore accordée par le Parlement (enclosure parlementaire). Cette seconde modalité ne se développe vraiment qu’après 1730 même si on en connaît des exemples au xviie siècle (1er cas à Radipole dans le Dorset en 1604).
10La mesure de l’avance des enclosures a longtemps divisé les historiens anglais. Aujourd’hui, il semble que 45 % de l’Angleterre aient été enclos dès le xve siècle. Le phénomène n’a guère changé au xvie (47 % vers 1600) et le xviie siècle est le grand siècle des enclosures puisque 24 % des terres sont concernées alors tandis que le xviiie siècle ne touchera que 13 %. Le xviie siècle connaît deux fois plus d’enclosures que tous les autres10.
11L’enclosure comprend plusieurs éléments : la suppression des droits communautaires, la mesure des terres, leur remembrement et leur répartition entre les propriétaires, le partage des communs (commons, waste), la commutation des dîmes et, in fine, la mise en clôture des terres ainsi réorganisées. Demandée par le propriétaire le plus important (souvent le détenteur du manoir ou ses agents) la réorganisation n’est pas toujours totale, elle peut se faire en plusieurs étapes séparées dans le temps et ne couvrant chacune qu’une partie du terroir, certaines enclosures ne portent que sur les communs, d’autres maintiennent quelques parcelles communes, d’autres enfin ne supposent pas totalement de commutation des dîmes. Mais le phénomène aboutit à un bouleversement profond du paysage rural, à une transformation sensible de la communauté villageoise et à des mutations sociales profondes.
12L’enclosure, en permettant une certaine rationalisation des pratiques agraires, le développement de l’élevage, est censée faire augmenter la rentabilité des terres ; elle augmente la valeur foncière et locative des exploitations, elle permet de modifier librement les pratiques culturales, elle fait augmenter la surface cultivée en intégrant une partie des anciens communs devenus propriété privée et est un des éléments qui permet, d’un point de vue économique, la consolidation de l’agriculture anglaise11.
13Mais les implications sociales sont considérables. En favorisant la concentration foncière, les enclosures renforcent la position locale des grands propriétaires. Non pas tant celles des landlords souvent absents que celle de la gentry locale ou urbanisée qui investit alors dans la terre en profitant par ailleurs des phénomènes de ventes et de redistribution des domaines ecclésiastiques (entre 1540 et 1640 surtout) et du démembrement progressif des cadres seigneuriaux anciens (1646 et 1660). Les détenteurs d’anciens domaines ecclésiastiques, les propriétaires de seigneuries (manors) bénéficient aussi de la commutation des dîmes (le pourcentage de la récolte prélevé au titre de la dîme étant transformé en pourcentage des terres, les décimateurs reçoivent ainsi au moins 10 % des terres). Mouvement de réorganisation et de redistribution des terres, l’enclosure renforce la position économique et sociale des principaux propriétaires en leur permettant de modifier leurs méthodes agraires, d’accroître leurs bénéfices et de mettre en place des fermiers qui, à leur tour, assoient leur aisance économique sur des exploitations mieux organisées.
14Une partie des yeomen, propriétaires paysans indépendants profite aussi de ces enclosures et constitue une élite de petits notables locaux qui peuvent se rapprocher ou s’agréger à la petite gentry. Alphabétisés, disposant de droits politiques locaux et nationaux (vote pour le parlement), participant régulièrement aux circuits commerciaux des céréales ou du bétail, investissant dans les activités textiles, ces paysans aisés envoient leurs fils étudier jusqu’à l’université et en font des pasteurs, des membres des professions libérales ou des marchands tandis que l’un des héritiers conserve les biens ruraux. Ces paysans riches et indépendants (auxquels il faut associer les grands fermiers de la gentry ou de la noblesse) participent ainsi du renouvellement progressif des élites locales. Mais ils sont minoritaires.
15À l’opposé, les enclosures aboutissent, à moyen terme, à l’effritement des positions sociales du plus grand nombre. Les conditions matérielles des enclosures coûtent cher (par exemple l’arpentage des terres ou la construction des clôtures) et nombre de petits propriétaires sont contraints à l’endettement ou à la vente de parcelles pour les financer. Husbandmen et cottagers sont souvent les principales victimes des changements. Leurs exploitations sont trop modestes pour que la réorganisation de l’espace agraire leur soit profitable et les frais de l’opération d’enclosure sont pour eux proportionnellement plus élevés ; leurs troupeaux qui utilisaient auparavant les communs ne peuvent subsister sur des terres désormais trop réduites et bien souvent c’est leur activité artisanale annexe qui leur permet désormais de se maintenir. Les plus heureux deviennent simples fermiers des exploitations réorganisées de la gentry et quelques-uns uns s’élèveront ainsi, mais la majorité se trouve réduite à une précarité et une instabilité économique plus grande et passe du groupe des petits exploitants à celui des labourers, ouvriers agricoles salariés à la journée ou à la semaine, toujours incertains des lendemains en dehors des saisons de grands travaux agricoles12.
16Le mouvement des enclosures aboutit ainsi à une polarisation croissante de la société rurale anglaise. Lié aux évolutions économiques et politiques générales (pensons à l’impact des aliénations de biens religieux ou de la présence d’armées pendant la guerre civile), à l’origine de certains des mouvements aux connotations sociales les plus évidentes des années 1640-1660 (Diggers, Levellers), il est très directement responsable des conflits et des contestations les plus violentes dans les campagnes anglaises (voir plus loin chapitre des révoltes) car il n’est pas unanimement accepté et encouragé. La gentry et une minorité de yeomen aisés dominent une masse croissante de petits exploitants très instables et de fermiers, tenanciers sous divers statuts et ouvriers agricoles dont les revenus et les droits politiques se réduisent. Le mouvement n’est bien sûr, ni général, ni massif, ni brutal. Les nuances régionales sont sensibles et les mutations parfois lentes ou progressives ne feront sentir toutes leurs conséquences qu’au xviiie siècle mais elles sont assez fortes pour que les historiens aient pu très tôt s’interroger sur « la disparition du paysan anglais13 ».
Notes de bas de page
1 Pour une vision générale on peut utiliser Braudel Fernand et Labrousse Ernest, Histoire économique et sociale de la France, t. 1 et t. 2, Paris, 1970. Quoique vieilli sur bien des points, il reste très utilisable pour les grandes perspectives à condition de le confronter à des enquêtes qui, à l’échelle régionale, montrent parfois des décalages sensibles.
2 Croix Alain, L’Âge d’or de la Bretagne, 1532-1675, Rennes, 1993.
3 Voir entre autres Le Roy Ladurie Emmanuel, Les Paysans de Languedoc, op. cit. ; Jacquart Jean, La Crise rurale en Île-de-France…, op. cit. ; Goubert Pierre, Beauvais et le Beauvaisis…, op. cit.
4 Moriceau Jean-Marc, Les Fermiers de l’Île-de-France…, op. cit.
5 Boehler Jean-Michel, Une Société rurale…, op. cit.
6 Lemaitre Nicole, Le Scribe et le mage. Notaires et société rurale en Bas-Limousin aux xvie et xviie siècles, Ussel/Paris, 2000.
7 Brumont Francis, Paysans de Vieille Castille…, op. cit.
8 Tous ces aspects des liens entre stratégies familiales, marché de la terre et dynamiques sociales sont aujourd’hui abondamment étudiés. Voir par exemple Augustins Georges, Comment se perpétuer ? Devenir des lignées et destins des patrimoines dans les paysanneries européennes, Nanterre, Société d’ethnologie, 1989, 434 p., ou pour un exemple ponctuel : Viret Jérôme-Luther, Valeurs et pouvoir. La reproduction familiale en Île-de-France. Écouen et Villiers-le-Bel (1560-1685), Paris, Presses de l’université Paris-Sorbonne, 2004, 462 p.
9 Lachiver Marcel, Les Années de misère. La famine au temps du Grand Roi, Paris, Fayard, 1991, 574 p.
10 Wordie J. Ross, « The Chronology of English Enclosure, 1500-1914 », Economic History Review, t. XXXCVI, 1983, p. 483-505.
11 Overton Mark, Agricultural Revolution…, op. cit.
12 Mingay Gordon Edmund, A Social History of the English Countryside, Londres, 1990.
13 C’est le titre d’un article célèbre de H. J. Habakkuk, paru dans les Annales ESC en 1965.
Auteur
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