1 Derouet-Besson M.-C., Les murs de l’école. Éléments de réflexion sur l’espace scolaire, Paris, Métailié, 1998 ; Normand R., « La délégation aux objets dans le mobilier scolaire », in Derouet J.-L. (dir.), L’école dans plusieurs mondes, Bruxelles, De Boeck, 2000, p. 103-124.

2 Castel R., Les métamorphoses de la question sociale. Une chronique du salariat, Paris, Fayard, 1995.

3 Coing H. et Topalov C., « Crise, urgence et mémoire : où sont les vraies ruptures ? », in Ascher F. (dir.), Le logement en questions, La Tour d’Aigues, Éditions de l’Aube, 1995, p. 261-289.

4 Voir Coing H., Topalov C., art. cité, qui font référence aux travaux développés par René Ballain et Élisabeth Maurel sur cette inflexion sociale des politiques du logement (Ballain R. et Maurel É., Le logement très social, La Tour d’Aigues, Éditions de l’Aube, coll. « Société et territoire », 2002).

5 Boltanski L. et Thévenot L., De la justification. Les économies de la grandeur, Paris, Gallimard, 1991 ; Thévenot L., L’action au pluriel : sociologie des régimes d’engagement, Paris, La Découverte, 2006.

6 Nous ferons bien sûr référence aux travaux d’Alain Desrosières, et à son ouvrage sur l’histoire de la raison statistique (Desrosières A., La politique des grands nombres. Histoire de la raison statistique, Paris, La Découverte, 2000 [1993]), et plus largement aux travaux développés, notamment avec Laurent Thévenot, sur le réalisme des conventions statistiques (Thévenot L., « Conventions for measuring and questioning policies. The case of 50 years of policies evaluations through a statistical survey », Historical Social Research, vol. 36, n^o 4, 2011, p. 192-217).

7 Nous renvoyons ici tant aux approches en termes de construction des problèmes publics (Cefaï D., « La construction des problèmes publics. Définitions de situations dans des arènes publiques », Réseaux. Communication, Technologie, Société, n^o 75, 1996, p. 43-66 ; Cefaï D. et Trom D. [dir.], Les formes de l’action collective. Mobilisations dans des arènes publiques, Paris, Éditions de l’EHESS, 2001) qu’aux travaux relevant d’une approche cognitive des politiques publiques, qui ont intégré progressivement une pluralité de scènes où des représentations structurant des politiques étaient élaborées (Faure A., Pollet G. et Warin P., La construction du sens dans les politiques publiques. Débats autour de la notion de référentiel, Paris, L’Harmattan, 1995 ; Jobert B., « Une approche dialectique des politiques publiques : l’héritage de L’État en action », Pôle Sud, vol. 21, n^o 21, 2004, p. 43-54).

8 Bacqué M.-H., Rey H. et Sintomer Y., « Introduction. La démocratie participative, un nouveau paradigme de l’action publique ? », in Bacqué M.-H., Rey H. et Sintomer Y. (dir.), Gestion de proximité et démocratie participative. Une perspective comparative, Paris, La Découverte, 2005, p. 9-46.

9 Selon la perspective adoptée par Philippe Warin (Warin P., Les usagers dans l’évaluation des politiques publiques. Étude des relations de service, Paris, L’Harmattan, 1993) puis Yan Maury (Maury Y., Les HLM. L’État providence vu d’en bas, Paris, L’Harmattan, 2001).