1Consacrée aux moyens qu’engage simultanément l’association pour déployer son action, cette partie décrit dans un premier chapitre la vision de la coéducation que propose l’association aux personnels de l’Éducation nationale et du médico-psycho-social. Il aborde notamment ses effets subjectifs, le sens que les professionnels en retirent dans leur travail et la mobilisation qui en résulte.

2Le second chapitre montre qu’en s’appuyant sur la médiation de parentsrelais formés par l’association, celle-ci favorise la reconnaissance des affiliations culturelles et contribue à la création de mondes communs, la légitimation de l’expression et du partage des émotions constituant l’un des moyens d’accès à la connaissance d’autrui.

3Le troisième chapitre est consacré à l’analyse de la démarche de l’association par les membres des familles, qui en déclinent et spécifient les apports. Surtout, ils se les approprient et voient l’intérêt de les appliquer et de les diffuser au-delà des relations familiales.

4En contrepoint, le quatrième chapitre montre comment, en proposant d’intervenir dans les moments de crise, l’association propose un dépassement de la coéducation telle qu’elle est prônée par l’institution. Dans ces moments, la professionnalité des enseignants est interrogée à partir de ce qui est le plus éloigné du cœur de leur métier, le contexte relationnel des enfants et des familles ainsi que les relations avec les partenaires. Cette interrogation commune favorise l’affiliation des enfants et de leurs parents ; elle a aussi un effet thérapeutique et valorisant pour les enseignants tout en élargissant le cœur de leur métier.