1 Roussel L., La famille incertaine, Paris, Odile Jacob, 1999.

2 Lévi-Strauss C., Le regard éloigné, Paris, Plon, 1983.

3 Roussel L., La famille incertaine, op. cit.

4 Goffman E., Asiles. Études sur la condition sociale des malades mentaux, Paris, Les Éditions de Minuit, 1968.

5 Ibid., p. 286.

6 Ibid., p. 372.

7 Ibid., p. 374.

8 Ce paragraphe emprunte toute une partie de ses informations et analyses au mémoire de licence, Daoudi B., L’internat, la contravention à la règle, département de sociologie, sous la direction de Glasman D., université de Savoie, Chambéry, année 2008-2009.

9 Daoudi B., op. cit.

10 Delmotte P., L’internat : un tremplin pour la responsabilité ?, mémoire de maîtrise de sciences de l’éducation, département de sciences de l’éducation, sous la direction de Guigue M., université de Lille 3, avril 2005.

11 Joly-Rissoan O., Les petits mondes…, op. cit.

12 Voir le chapitre i, sur l’offre d’internat. Remarque incidente, un peu latérale à ce propos, puisque cette recherche ne concerne pas les classes post-baccalauréat. Au cours du mois d’octobre 2009, un débat émerge dans la presse à propos des places disponibles en internat de CPGE : à ce niveau également, les filles se voient offrir beaucoup moins de places en internat que les garçons, et se trouvent ainsi pénalisées dans la préparation des concours.

13 On pense ici aux travaux de Montandon C. et Troutot P.-Y., « Systèmes d’action familiaux, attitudes éducatives et rapport à l’école : une mise en perspective typologique », in Montandon C. et Perrenoud P. (dir.), Qui maîtrise l’école ?, Éditions Réalités sociales, Lausanne, 1988 ; ou encore Kellerhals J. et Montandon C., « Les styles éducatifs », in Singly F. de (dir.), La famille. L’état des savoirs, Paris, La Découverte, 1991. Voir aussi Clémence A.(dir.), L’exercice de l’autorité dans la famille et ses répercussions à l’école, Rapport financé par le FNRS, université de Lausanne, 2006.

14 Kherroubi M., « Aspects d’une externalisation », in Rayou P. (dir.), Faire ses devoirs. Enjeux cognitifs et sociaux d’une pratique ordinaire, Rennes, PUR, 2009.

15 Les internes qui ne se trouvent pas bien à l’internat vont plutôt consacrer (une part de) leur énergie à contourner le cadre ou à le mettre à mal.

16 Cette hypothèse pourrait amener à réfléchir sur les conditions dans lesquelles un certain nombre d’élèves sont placés pour accomplir leur « métier d’élèves ». Ils ont du travail à faire pour l’école, ils ont conscience de son importance, mais, une fois rentrés chez eux, beaucoup d’éléments se conjuguent pour les détourner de la mise au travail (télévision, jeux vidéos, Internet, copains) sans qu’aucun adulte soit là pour leur rappeler l’obligation de travailler. D’ailleurs, ces rappels, quand ils existent, peuvent être source de tensions récurrentes.

17 Voir, entre autres, les travaux de Dominique Blanc : Blanc D., « L’école, les rituels et la lettre », Ethnologie française, n^o 4, 1986 ; Blanc D., « Numéros d’hommes. Rituels d’entrée à l’école normale d’instituteurs », Terrain, n^o 8, avril 1987.

18 C’est également dans ce sens que vont plusieurs observations effectuées dans le cadre de la recherche en cours sur les internats d’excellence, pilotée par P. Rayou et A.-M. Benhayoun.