Conclusion. Vers la reprise des relations avec la Chine
p. 691-696
Texte intégral
1Après le départ du dernier diplomate français, la France reste cependant présente en Chine, tandis que des relations non officielles s’ébauchent dans l’espoir d’une reprise des relations diplomatiques.
Maintien des intérêts français en Chine
2Malgré la fermeture du bureau consulaire de Pékin et l’absence de diplomates et consuls officiels accrédités, la France conserve des représentants officieux, Augustin Quilichini à Pékin et Jean Monchâtre à Shanghai, gardiens des biens et immeubles encore en sa possession. Sans oublier Julie Picca à Hankou. La France possède encore pour plus de 175 milliards de biens immobiliers1. Jusque dans les années 1960, elle reste propriétaire d’immeubles répartis entre une dizaine de villes, les uns non utilisés, les autres loués à des services chinois ou à des particuliers. Les frais de gardiennage, d’entretien et les taxes sont relativement lourds (plus de 230 000 nouveaux francs) et supportés par le Département, en prévision d’une réinstallation en Chine.
3Sur les six immeubles à Pékin, certains ont été définitivement réquisitionnés par les autorités chinoises. L’ancienne ambassade et ses dépendances, après leur remise en état par l’administration locale du Domaine, sont utilisées par le gouvernement chinois comme résidences pour les hôtes de marque de passage à Pékin. Toutes les ambassades restantes ont été déplacées dans un nouveau quartier diplomatique. Les autres propriétés françaises ont été louées ou mises à la disposition des autorités et administrations chinoises, contre le paiement des impôts ou la prise en charge des réparations. Une maison est mise gratuitement à la disposition de l’administration des Postes, une autre est louée au ministère des Affaires économiques, un troisième bâtiment est loué au ministère du Commerce extérieur. Augustin Quilichini, son épouse Thérèse payée comme auxiliaire, et le chinois Antoine Yu, en poste à l’ambassade depuis de longues années, occupent deux pièces de l’immeuble de l’ancienne Bibliothèque franco-chinoise où s’était installé Jankélévitch après la saisie de l’ambassade de France en 1950 (au 45 Taichichang san tiao). La France conserve ses droits de propriété sur ce bâtiment, et loue plus de la moitié du premier étage à l’ambassade de Norvège qui y a installé sa chancellerie. Cette location a l’avantage de donner à l’immeuble un caractère diplomatique, avec une garantie d’inviolabilité. Quilichini, qui a d’excellentes qualités d’administrateur, doublées d’un sens aigu de l’opportunité dans les conversations avec les autorités chinoises, a su se faire apprécier des diplomates en poste à Pékin, grâce à son affabilité naturelle.
4Les époux Quilichini habitent dans l’ancienne résidence de Jankélévitch, une spacieuse demeure de style traditionnel, dans le quartier est de la capitale, entre Hatamen et l’enceinte de la ville, à quelque dix minutes en automobile de l’agence consulaire. Disposant d’une domesticité stylée, d’une voiture et d’un chauffeur, le couple mène une vie relativement aisée, qui ne diffère en rien de celle des diplomates accrédités, dont ils partagent les privilèges (attribution d’une allocation mensuelle d’essence, faculté d’utiliser dans les théâtres les billets réservés pour le corps diplomatique). Mais à la fin de l’année 1958, en raison des travaux considérables d’urbanisme entrepris à Pékin (et notamment l’élargissement des rues), Quilichini est avisé que la maison qu’il habite va être démolie, et qu’il doit déménager avant la fin du mois. À Pékin, il existe encore en décembre 1962 une Oeuvres française de bienfaisance, sise au 5 Taichichang San tiao, qui assure des secours aux indigents français résidant en Chine du Nord et dans les provinces du Hubei et du Zhejiang. La colonie française de Pékin est réduite à vingt-six personnes. Augustin et Thérèse Quilichini, vont gérer l’ensemble du domaine pendant plus de douze ans, sans avoir revu la France.
5À Shanghai, dans les années 1950, la colonie française compte encore quarante-huit ressortissants, parmi lesquels de nombreux indigents eurasiens. Seul l‘immeuble consulaire sur le Bund reste propriété de la France. La cour et les bâtiments affectés autrefois au service culturel sont occupés par une école. Faute d’entretien, l’immeuble consulaire est plutôt vétuste. Jean Monchâtre et sa femme habitent l’appartement du premier étage au-dessus des bureaux, où une chambre d’amis est également réservée à tout Français de passage. Une pièce du rez-de-chaussée sert également de local d’habitation au secrétaire chinois M. Li. Mais les rapports de Monchâtre avec les autorités de Shanghai sont loin d’avoir l’aisance de ceux de Quilichini à Pékin. Ayant atteint la soixantaine au début des années 1960, il est extrêmement aigri, et a de plus en plus de mal à supporter physiquement et moralement la vie à Shanghai, se plaignant d’être sans cesse espionné par ses domestiques. Ce qui n’est évidemment pas faux. En 1960, le ministère demande à Augustin Quilichini d’obtenir un permis de sortie pour Montchâtre, sa femme et la fille de cette dernière, de procéder au licenciement du personnel chinois en versant les indemnités prévues par les lois locales, et de négocier avec la municipalité la remise de l’immeuble du consulat. Au mois d’octobre 1960, toutes les archives du consulat sont transférées à Pékin.
6À Hankou, l’immeuble consulaire a été laissé en garde à Antonin Picca et son épouse Julie. N’ayant pu retrouver les titres de propriété réclamés par les Chinois, et après plusieurs tracasseries administratives, Picca tombe dans un état dépressif et décède le 16 décembre 1957. Sa femme continue seule à assurer le gardiennage du consulat, tous les étrangers étant partis à l’exception d’une métisse fleuriste. Le 17 février 1959, Julie, âgée de 70 ans et de surcroît malade, est obligée d’assister à la fouille de tout le consulat par une quinzaine de policiers, assistés de photographes. Des vieilles armes, un revolver, un pistolet et des accessoires, sont trouvées dans le puits et dans les sous-sols, ainsi qu’un canon d’artillerie de campagne dans le jardin. Les tracasseries se multiplient à l’égard de la malheureuse gardienne. Ses domestiques ne lui obéissent plus, se moquent d’elle, mais elle n’ose pas les renvoyer. Émue par sa détresse, Madame Jankélévitch lui écrit de Corée, puis alerte Augustin Quilichini à Pékin. Le 27 avril 1959, Madame Quilichini se rend à Hankou, et avec Julie Picca s’occupe de la vente des immeubles consulaires. Dans la bibliothèque du Cercle Gaulois, traînent 5 849 ouvrages en très mauvais état (les plus récents datant de 1939). Ils sont cependant vendus au poids, le 9 novembre 1959, par Madame Picca. Restent également au consulat quatorze caisses appartenant à Charles de Dianous, ainsi que celles de Lebas de Plumetot et de Michel Thesmar, abandonnées là depuis 1942. Elles sont intransportables en raison de leur mauvais état. C’est encore à Madame Picca que revient le soin de négocier leur envoi à Hong Kong, en mars 1961. Le rapatriement de la vieille dame est retardé par toutes ces démarches, auxquelles s’ajoute le licenciement du personnel du consulat, l'amah, le cuisinier, le coolie, le portier, le jardinier et le fidèle auxiliaire Kao qui a toujours secondé la brave gardienne. Ce n’est qu’après plusieurs interventions, notamment celle de l’ambassadeur français en Suisse auprès de deux conseillers de l’ambassade de Chine, que la vieille dame obtient enfin son visa de sortie, le 4 mai 1961. Elle quitte Hankou le 9 mai, serrant précieusement contre elle l’urne renfermant les cendres de son époux. Avant son départ, elle a pris soin de faire partir sur Hong Kong les caisses de mobilier appartenant à Charles de Dianous, mais n’a pas eu l’autorisation de transférer les archives à Pékin. Quant aux soixante-trois caisses de Lebas (renfermant mobilier, linge, tapis, services de table, appareils de chauffage, etc.) et les dix-sept de Thesmar, elles restent dans la maison de l’ancien portier. Faute de titres de propriétés, le 22 juin 1962 les bâtiments du consulat sont remis au bureau des immeubles chinois.
7À partir de 1960, le conseiller financier pour l’Asie décide de liquider tous les immeubles appartenant à la France qui n’ont pas été réquisitionnés et qui sont encore loués à des organismes chinois à Tianjin, Canton, Chengdu, Kunming, etc. ; l’entretien de l’ensemble de ces bâtiments étant devenu beaucoup trop onéreux pour les finances du gouvernement français. Les gardiens sont licenciés et les meubles vendus. Seule est préservée la maison abritant les bureaux de l’ancienne ambassade à Pékin, en prévision d’une future réinstallation. Quant aux caisses remplies d’objets personnels que certains consuls ont été obligés de laisser sur place, le Département décide de les ouvrir et d’en vendre le contenu : ainsi celles de Dianous, Lebas, Leurquin, Faure, Bonmarchand, Dubosc et de Curton. En 1956, Madame Leurquin est autorisée à récupérer le corps de son mari décédé à Mukden. Mais on lui fait savoir, quelques années plus tard, qu’il est impossible de retrouver l’endroit où il a été inhumé. Des bulldozers sont passés par là, pour araser le terrain en vue de la construction d’immeubles.
Des contacts officieux se maintiennent
8Malgré le départ des représentants officiels, les contacts n’ont donc pas été totalement rompus avec la Chine. Comme on le voit ci-dessus, des agents sans caractère diplomatique, sont maintenus sur place jusque dans les années 1960, en prévision d’un retour officiel de la France. Mais ce n’est pas tout. S’il y a eu une période de tension durant la guerre de Corée et les événements d’Indochine qui ont conduit à l’armistice et à la conférence de Genève, des contacts officieux ont perduré durant cette période, notamment grâce à Zhou Enlai. De plus, des relations se sont maintenues avec la Chine par l’intermédiaire des associations citées plus haut, le Comité France-Chine et l’Association franco-chinoise. Sur le plan économique, la conférence de Moscou, en 1952, a permis la continuité des relations avec la Chine communiste. La délégation française, et notamment la Société Interagra, fondée et dirigée par le flamboyant Jean-Baptiste Doumeng, a pris contact avec la China National Import and Export Corporation, représentée par Lu Suzheng2. Doumeng a fait plusieurs voyages à Berlin où se trouvent les bureaux de Lu Suzheng, et a conclu des accords pour un montant de quatre milliards de francs. Il a ensuite pris contact avec des sociétés françaises qui avaient l’habitude de commercer avec la Chine, en échangeant des produits métallurgiques et chimiques contre du thé et de la soie. Certaines n’ont pas donné suite, leurs responsables ne voulant pas dépendre d’Interagra, et les banques françaises ayant refusé leur coopération.
9Mais d’autres sociétés ont repris leurs relations commerciales et ont passé des contrats. En outre, des contacts sont pris dès le début des années 1950 par le secrétaire général du « Comité pour les relations franco-chinoises », toujours avec Lu Suzheng. Ce dernier a déclaré, en effet, que le gouvernement de Pékin désirait reprendre des relations avec la France, non seulement sur le plan économique, mais aussi sur le plan politique. Le secrétaire général du Comité, M. Janiaud, et deux autres Français, sont invités à se rendre dans la capitale communiste. Dès 1952, le ministère des Affaires étrangères, tout en évitant de se compromettre, s’efforce de favoriser l’établissement de ces contacts avec la Chine, en accordant des visas à des Chinois qui veulent se rendre en France, en donnant son accord à l’ouverture d’un compte chinois dans une banque française, et en fermant les yeux sur l’envoi à Tanggu d’un navire des Messageries maritimes, rempli de marchandises françaises. De plus, le Département intervient pour faire débloquer les fonds chinois dans les banques américaines pour le compte de la Banque de l’Indochine, en échange de la sortie des Français encore en Chine. Par l’intermédiaire de ces divers émissaires, le parti communiste cherche à se réserver un rôle important dans les relations franco-chinoises, sans doute dirigé par Moscou qui désire servir d’intermédiaire entre Occident et Chine.
10En 1954, le gouvernement français en est encore à s'interroger sur l’opportunité ou non de reconnaître le gouvernement de Mao. Le 17 septembre 1954, le communiste Jean Dresch, président de l’Association des Amitiés franco-chinoises, arrive à Pékin, à la tête d’une délégation de vingt-sept membres. Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir sont également reçus par Mao Zedong. Mais après bien des hésitations et malgré ces contacts officieux, la France choisit de rester dans le giron américain. Elle ne peut en effet se passer des subsides que les États-Unis lui accordent, comme aux autres pays d’Europe ruinés par la guerre, pour assurer au plus vite leur reconstruction et faire ainsi barrage au communisme. Cependant malgré ces choix politiques, des personnalités continuent à se rendre en Chine. Au mois de juin 1957, Edgar Faure, invité par le gouvernement chinois, fait un séjour de six semaines. Il est reçu avec son épouse par Mao Zedong et Zhou Enlai. Ce voyage le persuade de la nécessité de reprendre des relations diplomatiques. À leur tour, en 1959, les époux Marchisio partent en Chine et s’établissent à Pékin comme professeurs.
11Après le retour au pouvoir du général de Gaulle et la fin de la guerre d’Algérie, les conditions deviennent plus favorables. D’autant que la Chine est en froid avec l’Union Soviétique et se voit obligée de rechercher des appuis du côté occidental. Le refus de Paris, en 1963, de signer le traité de Moscou sur l’interdiction des essais nucléaires dans l’atmosphère, coïncide avec la ligne chinoise. De son côté, le général de Gaulle n’hésite plus à mener une politique étrangère indépendante de celle des États-Unis. Edgar Faure revient en Chine en 1963, porteur d’une lettre du général, pour préparer la reconnaissance de la République Populaire de Chine et le retour d’une mission diplomatique. Il rencontre à nouveau le président Mao, Zhou Enlai et le ministre des Affaires étrangères Chen Yi. Au mois de janvier 1964, le général de Gaulle se décide enfin à reconnaître la République Populaire de Chine. L’amitié franco-chinoise reprend ses droits. Avant de rendre officielle cette décision, le général prend soin de prévenir le gouvernement de Chiang Kai-shek à Taiwan. Dans ce but, de Gaulle a recours au vieux général Pechkoff, délégué puis premier ambassadeur du gouvernement provisoire en Chine, et le charge de se rendre auprès du chef du Guomindang, en compagnie de l’ex-attaché militaire, Jacques Guillermaz3. Les deux hommes partent le 19 janvier sur un avion de Japan Airlines, à destination de Taipeh, où se trouve Pierre Salade, en qualité de chargé d’affaires. Pechkoff remet la lettre du général de Gaulle à Chiang Kai-shek. En retour, le 20 janvier, ce dernier lui confie un message d’amitié pour le chef de l’État français, bien que Pechkoff ne lui ait pas donné les raisons pour lesquelles le général de Gaulle désire renouer un contact officiel avec la Chine Populaire. Après un arrêt à Hong Kong le 21 janvier, puis à Bangkok, Pechkoff et Guillermaz sont de retour à Paris le 24 janvier. Trois jours plus tard, le 27 janvier 1964, la France et la Chine rétablissent leurs relations diplomatiques. À la mi-février, Claude Chayet qui a passé son enfance à Pékin auprès de son père Maurice, secrétaire d’ambassade de 1926 à 1935, est envoyé dans la capitale chinoise, en qualité de chargé d’affaires, pour préparer l’installation du futur ambassadeur. Le choix du général de Gaulle s’est porté sur Lucien Paye, ancien ministre de l’Éducation nationale, directeur de l’enseignement indigène au Maroc, recteur de l’Académie de Tunis puis de Dakar, avant d’être nommé ambassadeur au Sénégal. Quelques années plus tard, il sera suivi par Charles Malo qui débuta sa carrière en Chine en 1948. Deux consulats sont remis en place, Shanghai puis Wuhan qui précèdent ceux de Canton et Shenyang. Malgré leur reconnaissance du régime en 1950, la Grande-Bretagne et les Pays Bas n’ont toujours pas d’ambassadeur accrédité à cette époque. Ce n’est qu’à partir de 1972 que ces deux pays fermeront le consulat de Tamsui à Taiwan, et installeront un ambassadeur à Pékin, à la place de leur chargé d’affaires. La Belgique les a précédés le 25 octobre 1971, le jour même où la Chine communiste est enfin admise à l’ONU. La Grèce suit en juin 1972, l’Allemagne de l'Ouest en octobre, le Luxembourg en novembre, l’Espagne en mars 1973. En mai 1975, la RPC établit également des relations diplomatiques avec la CEE. Il faut attendre le 1er janvier 1979, pour que les États-Unis et la Chine rétablissent leurs relations diplomatiques, et s’engagent à échanger des ambassadeurs, à partir du 1er mars suivant.
12La plupart de ces nations peuvent-elles alors imaginer que quelque quarante ans plus tard, la Chine deviendrait l’une des plus grandes Puissances économiques du XXIe siècle et supplanterait la majorité d’entre elles ? Sans doute est-ce une juste revanche après un siècle d’occupation par ces mêmes pays, qui du milieu du XIXe siècle jusqu’au début des années 1900, avaient eu la prétention de se partager l’ancien Empire du Milieu, alors en très grande difficulté. Il paraît bien loin le temps où Paul Claudel, consul à Tianjin, écrivait dans un ouvrage intitulé Sous le signe du dragon, « le Chinois pense apprend, agit plus lentement que l’Européen ». Notre brillant écrivain-diplomate manquait alors complètement de perspicacité et surtout faisait preuve, à l’instar de bon nombre de ses contemporains, d’une immense arrogance à l’égard du peuple jaune. Depuis ce contact humiliant, mais très instructif, avec les Yanggui, la Chine n’a eu qu’un seul objectif : les égaler et les dépasser, et en tout premier lieu, les États-Unis. À la fin de cette première décennie du XXIe siècle, elle a atteint son but. Elle est devenue pratiquement la première puissance économique. Ses produits inondent le marché mondial mais surtout la République populaire détient la majorité des principales devises et est devenue la principale créancière des plus grands pays, États-Unis en tête.
Notes de bas de page
1 MAE Asie-Océanie 1944-1972, volume 19, Shanghai, Évaluation des propriétés françaises du 23 avril 1951.
2 MAE Asie-Océanie 1944-1972, Relations France -Chine, volume 210, op. cit., Direction des affaires économiques et des finances, notes des 2 juillet et 15 septembre 1952.
3 Guillermaz Jacques, Une vie pour la Chine, op. cit.
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