Lecture durandienne d'une page de Vendredi ou les Limbes du Pacifique de Michel Tournier
p. 51-64
Texte intégral
Il empoigna la branche la plus accessible et s'y hissa sur un genou, puis debout, songeant vaguement qu'il jouirait du lever du soleil quelques minutes plus tôt s'il grimpait au sommet de l'arbre. Il gravit sans difficulté les étages successifs de la charpente avec l'impression grandissante de se trouver prisonnier - et comme solidaire - d'une vaste structure, infiniment ramifiée, qui partait du tronc à l'écorce rougeâtre et se développait en branches, branchettes, tiges et tigelles, pour aboutir aux nervures des feuilles triangulaires, piquantes, squamiformes et enroulées en spirale autour des rameaux. Il participait à l'évidente fonction de l'arbre qui est d'embrasser l'air de ses milliers de bras, de l'étreindre de ses millions de doigts. A mesure qu'il s'élevait, il devenait sensible à l’oscillation de l'architecturale membrure dans laquelle le vent passait avec un ronflement d'orgue. Il approchait de la cime quand il se trouva soudain environné de vide. Sous l'effet de la foudre, peut-être, le tronc se trouvait écuissé en cet endroit sur une hauteur de six pieds. Il baissa les yeux pour échapper au vertige. Sous ses pieds, un fouillis de branches disposées en plans superposés s'enfonçait en tournant dans une étourdissante perspective. Une terreur de son enfance lui revint en mémoire. Il avait voulu monter dans le clocher de la cathédrale d'York. Ayant longtemps progressé dans l'escalier raide et étroit, vissé autour d'une colonnette de pierre sculptée, il avait brusquement quitté la rassurante pénombre des murs et avait émergé en plein ciel, au milieu d'un espace rendu plus vertigineux encore par la lointaine silhouette des toits de la ville. Il avait fallu le redescendre comme un paquet, la tête enveloppée dans sa capeline d'écolier...
Il ferma les yeux et appuya sa joue contre le tronc, seul point ferme dont il disposât. Dans cette vivante mâture, le travail du bois, surchargé de membres et cardant le vent, s'entendait comme une vibration sourde que traversait parfois un long gémissement. Il écouta longuement cette apaisante rumeur. L’angoisse desserrait son étreinte. Il rêvait. L'arbre était un grand navire ancré dans l'humus et il luttait, toutes voiles dehors, pour prendre enfin son essor. Une chaude caresse enveloppa son visage. Ses paupières devinrent incandescentes. Il comprit que le soleil s'était levé, mais il retarda encore un peu le moment d'ouvrir les yeux. Il était attentif à la montée en lui d'une allégresse nouvelle. Une vague chaleureuse le recouvrait. Après la misère de l’aube, la lumière fauve fécondait souverainement toutes choses. Il ouvrit les yeux à demi. Entre ses cils, des poignées de paillettes luminescentes étincelèrent. Un souffle tiède fit frémir les frondaisons. La feuille poumon de l'arbre, l'arbre poumon lui-même, et donc le vent sa respiration, pensa Robinson. Il rêva de ses propres poumons, déployés au-dehors, buisson de chair purpurine, polypier de corail vivant, avec des membranes roses, des éponges muqueuses... Il agiterait dans l'air cette exubérance délicate, ce bouquet de fleurs charnelles, et une joie pourpre le pénétrerait par le canal du tronc gonflé de sang vermeil...
Du côté du rivage, un grand oiseau de couleur vieil or, de forme losangée, se balançait fantasquement dans le ciel. Vendredi exécutant sa mystérieuse promesse faisait voler Andoar.
Vendredi ou les Limbes du Pacifique
p 202-204
1Michel Tournier accorde une place importante aux arbres1. Dans le passage que nous allons étudier2, l'ascension au sommet de l'araucaria constitue une véritable épreuve et reflète le désir d'évasion de Robinson. "L'ascension constitue (...) bien le voyage en soi, le voyage imaginaire le plus réel de tous dont rêve la nostalgie innée de la verticalité pure, du désir d'évasion au lieu hyper ou supra céleste"3 écrit Gilbert Durand. Robinson exprime d'abord ses craintes devant ces êtres gigantesques mais il surmonte sa peur et grimpe au sommet de l'arbre. Il aspire finalement à l'existence végétale et rêve de déployer ses poumons. Cette métamorphose de Robinson fait passer l'arbre gigantesque et vertical du Régime Diurne de l'image, régime de l'antithèse, au Régime Nocturne, ou de l'euphémisme : l'arbre devient un refuge, un centre d'intimité. A l'issue de son initiation, le Robinson tellurique laisse place au Robinson éolien.
I - L'arbre, géant des forêts
a - puissance et verticalité
2Dans ce passage, l'arbre est défini par son caractère imposant : "(Robinson) gravit sans difficulté les étages successifs de la charpente". "L'architecturale membrure" souligne l'étendue de cet espace organisé. La puissance se combine à la verticalité, à l'altitude de l'être végétal déjà suggérée dans le passage précédent :
Ce matin-là pourtant, il se trouvait au pied du plus haut de ces arbres, et plongeant le regard dans la profondeur de sa ramure, il calculait qu’il ne devait pas avoir moins de cent cinquante pieds de haut.
3Pour Robinson l'arbre embrasse l'air "de ses milliers de bras", l'étreint "de ses millions de doigts". La métaphore et l'hyperbole nous invitent à découvrir l'immensité de l'arbre. Puis il est assimilé à la colonne autour de laquelle s’enroule la spirale d’un escalier : "l'arbre-colonne vient structurer la totalisation cosmique ordinaire des symboles végétaux par un vecteur verticalisant".4
4Robinson se souvient de son escalade au sommet d'un clocher : "une terreur de son enfance lui revint en mémoire. Il avait voulu monter dans le clocher de la cathédrale d'York". Le rapprochement colonne/clocher/arbre s’impose à lui.
5Cette souveraineté et cette verticalité permettent de classer l'arbre dans le Régime de l'antithèse.
b - L'arbre, inscrit dans le Régime de l'antithèse
6"Nous avons vu que tout le Régime Diurne de la représentation, de par son fondement polémique, reposait sur le jeu des figures et des images antithétiques".5 Dans la classification isotopique, Gilbert Durand oppose le haut et le bas, la montée et la chute, le sommet et le gouffre, l'ombre et la lumière dans le Régime Diurne de l'image.
7Le haut et le bas se manifestent à travers les différentes étapes de l'ascension de Robinson. En effet, "il empoigna la branche la plus accessible", puis se retrouve au sommet de l'arbre.
8Au fur et à mesure de son ascension, Robinson est envahi de craintes à cause du vertige : "Il approchait de la cime quand il se trouva soudain environné de vide (...) Il baissa les yeux pour échapper au vertige". De plus, le vertige est suggéré par l'image de la spirale : "sous ses pieds, un fouillis de branches disposées en plans superposés s'enfonçait en tournant dans une étourdissante perspective". C'est à partir de ce moment que Robinson se souvient de son escalade au sommet du clocher. Comme le dit Gilbert Durand, "le vertige est un rappel brutal de notre humaine et présente condition".6
9Progressivement, le comportement de Robinson évolue : "Il baissa les yeux pour échapper au vertige (...). Il écouta longuement cette apaisante rumeur". Il affronte ses craintes d'une chute éventuelle : "L'ascension est imaginée contre la chute"7, et surtout "figurer un mal, représenter un danger, symboliser une angoisse, c'est déjà par la maîtrise du cogito les dominer".8 Dans L'Air et les Songes, Bachelard consacre une partie de son étude à "l'arbre aérien" ; il soutient une idée similaire : "L'arbre est ainsi un refuge et un danger".9
10Enfin, on peut opposer l’ombre à la lumière. Alors qu'il se trouve au pied de l'arbre, Robinson rêve de se hisser au sommet de cet être gigantesque afin de "(jouir) du lever du soleil". Le début du passage est marqué par l'importance des frondaisons qui masquent la lumière : "vaste structure, infiniment ramifiée", formée de branches, branchettes, tiges et tigelles, nervures des feuilles. Puis le héros grimpe dans l'arbre et se sent inondé par la lumière : "ses paupières devinrent incandescentes. Il comprit que le soleil s'était levé. (...) Une vague chaleureuse le recouvrait". Gilbert Durand établit un lien entre l'ascension et la lumière : "Un remarquable isomorphisme unit universellement l'ascension à la lumière".10 De plus, "c'est la même opération de l'esprit humain qui nous porte vers la lumière et vers la hauteur"11 Robinson compare le soleil à des paillettes dorées et Gilbert Durand établit une fois de plus un lien entre la couleur et la hauteur : "Essayons de ne prendre en considération que l'or en tant que reflet et nous voyons qu'il constelle avec la lumière et la hauteur et qu'il surdétermine le symbole solaire".12
11Cette étude permet de classer l'arbre dans le Régime Diurne de l'image et plus précisément dans le Régime de l'antithèse.
II - Arbre, refuge, centre d'intimité
a - Arbre/maison
12La crainte occasionnée par le vertige et le risque de chute s'atténue. L'arbre qui était source d'inquiétude est bientôt perçu comme un lieu rassurant, un centre d'intimité. La peur d'affronter la lumière dont l'aspect destructeur est souligné par la foudre13 se meut en joie lorsque "la vague" chaleureuse des premiers rayons le recouvre.
13Durand compare la forêt à la maison, mais on pourrait appliquer cette citation à l'arbre seul : "La forêt est centre d'intimité comme peut l'être la maison, la grotte, la cathédrale".14 Dans ce passage, l'arbre possède les mêmes caractéristiques que la maison. Robinson s'y sent d'ailleurs prisonnier au fur et à mesure de son ascension : "Il gravit sans difficulté les étages successifs de la charpente avec l'impression grandissante de se trouver prisonnier et comme solidaire d'une vaste structure". L'évocation des "étages successifs de la charpente" les apparente aux étages de la maison et la charpente à ce qui protège :
Les escaliers de la maison descendent toujours et monter au grenier et aux chambres à l'étage c'est encore descendre au coeur du mystère, d'un mystère, certes, d'une autre qualité que celui de la cave, mais tout aussi teinté d'isolement, de régression, d'intimité.15
b - Arbre, refuge maternel
14"A mesure qu'il s'élevait, il devenait sensible à l'oscillation". (...) Il appuya sa joue contre le tronc" : les sensations tactiles éprouvées par Robinson lui permettent de se rapprocher de l'arbre comme un enfant se rapproche de sa mère. L'arbre traversé par le vent devient un berceau. Les branches de l'araucaria sont d'ailleurs comparées à un berceau où Vendredi trouve refuge : "Vendredi affectionnait particulièrement ces arbres, si caractéristiques de son pays qu'ils en partageaient le nom, et il passait des journées entières tapi dans le berceau de leurs branches maîtresses" (V.L.P, 201). De plus, l'arbre apparaît comme la mère des fruits. En effet, dans un autre passage, Robinson compare sa mère à un arbre lorsqu'elle réussit à sauver ses enfants d'un incendie :
Tel un arbre ployant sous l'excès de ses fruits, elle portait ses six enfants indemnes sur ses épaules, dans ses bras, sur son dos, pendus à son tablier (V.L.P, 108).
15La crainte et l'angoisse ressenties auparavant laissent donc place aux valeurs rassurantes et enveloppantes On passe du Régime de l'antithèse au Régime de l'euphémisme et de l'inversion. Ce qui était effrayant devient rassurant.
c - Arbre/navire
16L'arbre se transforme peu à peu en navire : "Il rêvait L'arbre était un grand navire ancré dans l'humus". Tout un champ lexical se rattache à la navigation : la membrure peut désigner la charpente d'un navire, la mâture, l'ensemble des mâts, vergues et cordages d'un navire. On remarque que le bateau est également un refuge, un centre d'intimité : "La joie de naviguer est toujours menacée par la peur de "sombrer", mais ce sont les valeurs de l'intimité qui triomphent et "sauvent" Moïse des vicissitudes du voyage", (...) "le navire est un fait d'habitat avant d'être un moyen de transport".16
17Ce navire rêvé permet à Robinson de prendre son essor vers le soleil : "Il luttait toute voile dehors". Le bateau devient symbole de départ : "La hauteur suscite plus qu'une ascension, mais un élan".17
III - Un roman initiatique
18Pourquoi cette ascension ? Quelle est son rôle ? Cet épisode marque une étape essentielle dans la vie de Robinson. En effet, elle lui permet de fusionner avec les forces du cosmos et de dépasser la condition humaine. A la fin du passage, Robinson se sent régénéré, métamorphosé.
a - Fusion avec les grandes forces du cosmos
19L'arbre est par excellence lié au vent, au soleil, à l'air, à la terre. Robinson rêve de se métamorphoser en végétal. Gilbert Durand établit un lien entre l'homme et l'arbre :
Par sa verticalité, l'arbre cosmique s'humanise et devient symbole du microcosme vertical qu'est l'homme. (...) Dans un autre passage (d'un poème de Rilke), l'arbre est véritablement totalité psycho-physiologique de l'individualité humaine : son tronc est l'intelligence, ses cavités intérieures les nerfs sensitifs, ses branches les impressions, ses fruits et ses fleurs les bonnes et les mauvaises actions18.
20Michel Tournier assimile les branches de l'arbre à des mains et à des doigts car il insiste sur l'élément tactile. De plus, outre la charpente de navire, la "membrure" peut désigner l'ensemble des membres du corps humain. Parvenu au sommet de l'arbre, Robinson s'imagine métamorphosé en arbre : "Un souffle tiède fit frémir les frondaisons ; la feuille poumon de l'arbre, l'arbre poumon lui-même, et donc le vent sa respiration". La couleur rouge est évoquée à plusieurs reprises. "La chair purpurine, le corail, les membranes roses, la joie pourpre et le tronc gonflé de sang vermeil" suggèrent un corps glorieux. Le poumon, organe qui ne peut vivre sans air permet à Robinson de fusionner avec le vent.
21Robinson, au sommet de l'arbre prend son élan vers le soleil grâce au navire imaginé et grâce aux frondaisons puisque "toute frondaison est invitation à l'envol".19 La structure antithétique devient synthétique. L'arbre décrit comme un refuge est également symbole de départ et d'élan vers l'univers aérien. Robinson adhère véritablement à ce dernier, son corps s'émancipe et le libère de ses attaches terrestres.
b - Recherche d'une souveraineté
22"La contemplation du haut des sommets donne le sens d'une soudaine maîtrise de l'univers. Le sentiment de la souveraineté accompagne naturellement les actes et les postures ascensionnelles".20 Il est possible de rattacher l'ascension à un désir de maîtriser l'univers comme si Robinson était à la recherche d'une souveraineté spirituelle : "La fréquentation des hauts lieux, le processus de gigantisation ou de divination qui inspire toute altitude et toute ascension rendent compte de ce que Bachelard nomme judicieusement une attitude de "contemplation monarchique".21 Le fait que Robinson se sente rassuré indique qu'il a peut-être atteint son idéal. De plus, un plaisir presque charnel l'envahit lorsqu'il rêve de déployer ses propres poumons. "La métamorphose est rêvée comme un renoncement à notre monde et à notre mode d'existence. L'arbre propose en effet à l'homme un modèle de vie en communion avec les grandes forces du cosmos".22
c - Dépassement de la condition humaine
23L'escalade de l'arbre procure une joie immense à Robinson : "rien n'est donc plus fraternel et flatteur au destin spirituel ou temporel de l'homme que de se comparer à un arbre séculaire contre lequel le temps n'a pas de prise, avec lequel le devenir est complice de la majesté des frondaisons et de la beauté des floraisons".23 La beauté des floraisons se retrouve dans le "bouquet des fleurs charnelles". En escaladant l'araucaria puis en s'assimilant à lui, Robinson dépasse la condition humaine. D'ailleurs, "le rôle métamorphosant du végétal est dans bien des cas, de prolonger ou de suggérer la prolongation de la vie humaine".24 Quant à Andoar, transformé en cerf-volant, il atteint le même but que Robinson. En métamorphosant l'animal mort, Vendredi lui redonne vie et le libère de ses attaches terrestres : "Du côté du rivage, un grand oiseau de couleur vieil or, de forme losangée, se balançait fantasquement dans le ciel. Vendredi exécutant sa mystérieuse promesse faisait voler Andoar".
24Cette ascension permet à Robinson de fusionner avec l'air comme Andoar. Robinson passe du règne tellurique au règne éolien.
25L'araucaria dont l'ascension semblait périlleuse est finalement vécu comme un refuge, un centre d'intimité. C'est alors que Robinson établit un contact profond avec cet être végétal. Il s'identifie à lui et participe à la vie et à la fonction de l'arbre.
26Robinson vit d'abord sous le Régime Diurne de l'image mais la peur, la crainte se transforment en bien-être. Le personnage se réfugie dans le Régime Nocturne plus sécurisant Ce passage est essentiel parce qu'il reflète l'aspect initiatique du cheminement de Robinson. En effet, ce dernier se délivre de ses attaches terrestres et devient éolien. La définition que Gilbert Durand donne de l'initiation semble bien s'appliquer à ce passage : "L'initiation est plus qu'un baptême : elle est un engagement, un envoûtement, (...) elle est transmutation d'un destin".25 Cette aventure revêt un caractère sacré : l'araucaria s'assimile à l'arbre-colonne, ce qui le rapproche du clocher de la cathédrale. Chez les Amérindiens, l'escalade d'un arbre était considérée comme un rituel : "Toujours aussi multivalent est le thème initiatique de l'ascension des arbres et des poteaux sacrés. (...) Dans les deux Amériques, on constate que le poteau ou l'arbre sacré jouent un rôle important aussi bien dans les principales fêtes religieuses de la tribu que dans les initiations de puberté et dans les cérémonies chamaniques de guérison".26 L'aspiration à fusionner avec le végétal marque la métamorphose profonde que subit Robinson.
Bibliographie
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BIBLIOGRAPHIE
Oeuvre étudiée :
TOURNIER Michel,
Vendredi ou les Limbes du Pacifique, Paris Gallimard, folio, no 959.
Cet ouvrage sera abrégé selon le sigle suivant : V.L.P.
Ouvrages cités :
BACHELARD Gaston,
L'Air et les Songes, Paris, José Corti, 1970.
BOULOUMIÉ Arlette,
Michel Tournier, Le Roman mythologique suivi de questions à Michel Tournier, José Corti, 1988.
Arlette Bouloumié commente Vendredi ou les Limbes du Pacifique, Paris, Gallimard, foliothèque, 1991.
DURAND Gilbert,
Structures Anthropologiques de l'Imaginaire, Paris, Dunod, 1992.
ELIADE Mircéa,
Initiation, Rites, Sociétés Secrètes, Paris, Idées Gallimard, 1976.
Notes de bas de page
1 Arlette Bouloumié a consacré une étude d'ensemble au thème de l'arbre chez Michel Tournier dans : Michel Tournier, Le Roman mythologique, Paris, José Corti, 1988, p. 200-209.
2 Cette étude se reporte aux pages 202, 203, 204 de Vendredi ou les Limbes du Pacifique. (Cet ouvrage sera abrégé selon le sigle VLP pour les autres références). "Il empoigna la branche la plus accessible...faisait voler Andoar".
3 Gilbert Durand, Les Structures Anthropologiques de l’Imaginaire, Dunod, 1992, p. 141.
4 Gilbert Durand, op. cit., p. 393.
5 Ibid, p. 213.
6 Ibid, p. 124.
7 Ibid, p. 178.
8 Ibid, p. 135.
9 Gaston Bachelard. L'Air et les Songes, José Corti, 1970, p. 242.
10 Gilbert Durand, op. cit., p. 163.
11 Gaston Bachelard, op. cit., p. 55.
12 Gilbert Durand, op. cit., p. 166
13 La foudre se manifeste à travers l'arbre brisé : "Sous l'effet de la foudre, peut-être, le tronc se trouvait écuissé en cet endroit sur une hauteur de six pieds".
14 Gilbert Durand, op. cit., p. 280.
15 Ibid, p. 280
16 Ibid, p. 286.
17 Ibid, p. 148.
18 Ibid, p. 395.
19 Ibid p. 395.
20 Ibid, p. 152.
21 Ibid, p. 152.
22 Arlette Bouloumié commente Vendredi ou les Limbes du Pacifique, Gallimard, Foliothèque, 1991, p. 79.
23 Gilbert Durand, op. cit., p. 396.
24 Ibid, p. 395.
25 Ibid, p. 351.
26 Mircéa Eliade, Initiation, Rites, Sociétés Secrètes, Idées/Gallimard, 1976, p. 164-165.
Auteur
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