Introduction
p. 9-15
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Index géographique : France
Texte intégral
« Bourgeois, eoise, adj. Il a diverses acceptions en bien ou en mal. Dans la première acception, l’on dit caution bourgeoise, pour dire caution solvable et facile à discuter ; […] un ordinaire bourgeois, une soupe bourgeoise, pour dire, un bon ordinaire, une bonne soupe, mais simple sans coulis, sans jus, etc. Du vin bourgeois, pour dire, du vin non frelaté, et qu’on a dans sa cave par opposition au vin de cabaret. Dans la seconde acception, l’on dit, Avoir l’air bourgeois, la mine bourgeoise, les manières bourgeoises, pour dire avoir l’air commun, et des manières différentes de celles du grand monde […]. Bourgeoisie sub. f. Qualité de bourgeoisie. Droit de bourgeoisie. Il se prend aussi pour les bourgeois mêmes et alors c’est un terme collectif. Toute la bourgeoisie était sous les armes. Prendre alliance dans la Bourgeoisie1 […]. »
1Cette définition est extraite d’une nouvelle édition du Dictionnaire de l’Académie en 1798 ; elle souligne la diversité de ses acceptions. La même année, dans un numéro du journal La Décade, Jean-Baptiste Say trace le portrait du citoyen idéal pour servir la République directoriale :
« […] L’état mitoyen entre l’ostentation et l’indigence fut toujours et est encore celui où l’on trouve le plus de lumières et de vertus. Choisissez l’homme qui tient à la patrie par sa famille, ses amis, une femme, des enfants… Choisissez l’homme qui saura parler du bon sens. Le bon sens est un utile instrument qui s’applique à tout et ne se rouille jamais […] et vous verrez les plaies de la Révolution se fermer, la confiance renaîtra, les capitaux rentreront dans la circulation, l’agriculture et l’industrie reprenant une activité nouvelle, enrichiront le sol de la France et présenteront à tous les citoyens des moyens honnêtes et assurés de fortune2 […]. »
2Tout un pan d’Histoire se concentre dans ces deux citations dont la coïncidence, au temps de la République justement dite bourgeoise, n’est évidemment pas fortuite : la signification du terme bourgeois change mais la polysémie demeure ; elle se traduit en particulier par le tiraillement entre une acception plutôt positive associée à la modération et à l’aisance sans ostentation, le profil de « l’honnête homme » de Say en somme, et une autre assez franchement négative entachée de médiocrité et d’absence de dignité – plus ou moins implicitement par opposition avec la noblesse ; en même temps se profile le substantif qui ne sert plus seulement à désigner statutairement les habitants reconnus d’une ville (cf. droit de bourgeoisie), mais une entité sociale plus collective, la classe bourgeoise, volontiers aussi appelée, justement mitoyenne. C’est évidemment cette acception qui va s’imposer dans le premier tiers du xixe siècle et faire couple quasi systématique avec l’Événement profondément vécu par les adultes de ce début de siècle, la Révolution, à tel point que la relation qui associait la geste révolutionnaire à l’avènement de la bourgeoisie acquit la force de l’évidence. Les historiens libéraux de la Restauration et de la Monarchie de Juillet systématisèrent l’idée de la promotion bourgeoise contre l’ordre ancien par la Révolution, idée que Barnave, finalement publié en 1843, avait énoncée dès 1790. Ainsi, pendant plus d’un siècle encore, l’évidence demeura indiscutée, même si l’acception a sans doute varié. À partir des années 1950 cependant, le consensus fut brisé par des historiens comme George Taylor et Alfred Cobban, qui y virent un insupportable réductionnisme. La notion de « révolution bourgeoise » prit ensuite un sens de plus en plus polémique, quand François Furet contesta à son tour le « catéchisme révolutionnaire », selon lui constitutif de l’historiographie dite « jacobine », représentée par Georges Lefebvre et ses successeurs. Au point qu’à la fin des années 1980, l’idée même d’une lecture sociale de la Révolution française a paru à certains le fait de supposés nostalgiques d’un déterminisme suranné ou la marque d’une ignorance de l’histoire politique et culturelle.
3Pourtant, la question des liens entre les dynamiques sociales et politiques dans la synergie révolutionnaire demeure bel et bien posée, de même que l’entêtant problème de l’interprétation des bouleversements révolutionnaires et de leurs conséquences sur l’ordre socio-politique, les valeurs et les mentalités. De plus, les évolutions récentes de l’historiographie invitent à briser ce qui était devenu une sorte de tabou, peut-être en France plus qu’ailleurs. On peut en effet observer un décalage historiographique étonnant. En France – et en Europe ? – depuis 1989, alors que tombaient les murs entre Europe de l’Est et de l’Ouest, que se fractionnaient les affrontements idéologiques et politiques qui avaient sous-tendu les clivages sur l’interprétation de la Révolution, les recherches sur la période révolutionnaire s’enrichissaient et multipliaient les investigations sectorielles : changements culturels, histoire coloniale, pratiques politiques, etc. Ainsi « l’histoire en miettes » devenait – et demeure – aussi celle de la Révolution ce que confirment d’ailleurs les bilans auxquels ont donné lieu plusieurs colloques récents3, avec pour effet une sorte de mise sous séquestre de la plupart des interprétations d’ensemble de la période, notamment celles suspectes de relents marxisants.
4Bizarrement, c’est des pays où ont été formulées les mises en cause les plus virulentes de la révolution bourgeoise que sont venues des initiatives qui à certains égards réaniment la question avec d’abord, dans les années 1990, les réaffirmations de la validité du concept par Éric Hobsbawm ou Colin Jones, puis, plus récemment, les nouvelles confrontations nord-américaines, notamment suscitées par la publication des ouvrages de Sarah Maza puis d’Henry Heller4.
5En fait, nous n’étions pas aussi intellectuellement passifs qu’il y paraît.
6Avant même que ces débats ne s’animent, nous étions quelques chercheurs lillois, notamment les éditeurs de ce volume, à penser qu’il était plus que temps de réinterroger l’événement révolutionnaire en partant des acquis récents de l’histoire sociale selon lesquels l’identité des individus ou des groupes dans la société n’est pas un donné, mais le résultat d’une construction dont il importe de reconstituer le processus. Convaincus que l’identification d’un groupe ou d’une classe découle d’interactions multiples entre des rapports socio-économiques, des représentations culturelles et des investissements politiques, nous proposons un ouvrage au titre délibérément plus complexe qu’une simple référence à « la révolution bourgeoise » pour lier ensemble les changements de la fin du xviiie siècle. Nous interroger sur la « construction d’un ordre bourgeois », c’est justement renoncer à des équations trop simples pour tenter de mettre à jour les combinaisons multiples des différentes dimensions constitutives d’une nouvelle hégémonie sociale, sans scénario écrit d’avance ou détermination mécaniste d’un phénomène sur un autre.
7Si l’on admet que la Révolution est avant tout un Événement politique, notamment marqué par « l’illusion héroïque » évoquée par Manfred Kossok5, il importe de lui appliquer la démarche épistémologique d’une histoire sociale du politique qui interrogera les investissements institutionnels et les appropriations culturelles, qui analysera comment des formes d’identité sociale peuvent se construire au travers même de l’action politique, y compris dans l’invention de langages politiques nouveaux, sans pour autant ignorer les enjeux économiques de luttes pour le pouvoir et de redéfinitions législatives incessantes.
8Nous envisageons donc l’hypothèse d’un nouvel « ordre bourgeois » non pas comme le résultat de l’inéluctable prise de pouvoir par une bourgeoisie forcément conquérante, mais comme un processus multifactoriel, cumulatif et non téléologique, au sens où Isser Woloch traite de « la transformation du nouvel ordre civique dans le nouveau régime6 ». À l’heure d’une histoire éparpillée de la Révolution, il s’agit, en somme, de réfléchir à la manière dont les figures diverses des processus révolutionnaires peuvent ou non se conjuguer dans une interprétation globale du changement social et politique sans pour autant invoquer un agent unique de l’histoire.
9Cette démarche a inspiré à la fois une entreprise et une progression intellectuelle. L’entreprise s’inscrit d’abord dans la pratique d’une « école historique lilloise », reprise par l’Institut de Recherches Historiques du Septentrion, de conjuguer histoire des dynamiques sociales, des institutions de l’économie et de moments ruptures de l’histoire européenne, la Révolution française entre autres. Quelque vingt années après un temps marquant de cette pratique, l’un des rares colloques du bicentenaire consacrés aux questions socio-économiques sur le thème « La Révolution française et le développement du capitalisme7 », la volonté des organisateurs du symposium de janvier 2006 fut de réunir une cinquantaine d’historiens représentant à la fois les historiographies de différents pays, d’écoles historiques et de spécialités différentes, de générations successives, de ceux qui vécurent les grands affrontements des années 1960 aux protagonistes des interrogations récentes sur l’histoire sociale du politique, de la culture ou du langage8… Au-delà de toute célébration, ce fut un temps fort de cette initiative que de susciter une rencontre devenue en elle-même un moment historiographique, ce dont nous avons essayé de rendre compte au travers de restitutions synthétiques des débats.
10Les thèmes abordés dans cette rencontre et dans le présent ouvrage qui en est issu ont logiquement suivi une progression intellectuelle inspirée par le double souci de ne pas parcelliser l’appréhension de cet ordre bourgeois, processus complexe, et de favoriser les approches critiques et plurielles constitutives de nos intentions initiales. Nous nous bornons ici à une énonciation très brève de ces thèmes dans la mesure où chacune des quatre parties, qui scandent l’ouvrage, commence par une présentation liminaire qui donne les lignes directrices des contributions et le cheminement des interrogations ou des débats.
11Compte tenu de la charge polémique du sujet, le volume qu’on va lire commence par un bilan historiographique envisagé sous deux angles, d’abord un état général de l’historiographie du couple révolution/bourgeoisie, ensuite des vues croisées sur les manières dont ce couple fut et reste plus ou moins actif dans les différentes écoles « nationales ».
12Vient ensuite un questionnement revisité sur l’identité sociale de la ou des bourgeoisie(s) ou des bourgeois, avant, pendant et après la Révolution. Le titre interrogatif de cette partie « Itinéraires bourgeois, insaisissable bourgeoisie ? » indique l’essentiel du propos ; il associe deux démarches qui nous semblent devoir être fondamentalement complémentaires : d’une part l’étude multiforme de cheminements, par-delà la Révolution, de groupes sociaux aux contours très divers (notables d’un quartier parisien, hommes de lois, « bourgeois ruraux », parvenus) et l’examen critique des synergies, dans le rapport au marché ou les engagements politiques par exemple, qui fondent les identités collectives en assemblant – ou pas – ces groupes. Cette partie se pose ainsi comme une reprise, par les fondations, du chantier sur les catégories sociales, notamment dirigeantes, en révolution, avec en ligne de mire une question majeure opposable aux polémiques un peu incantatoires autour de l’ouvrage de Sarah Maza et du prétendu « mythe bourgeois » : la recherche du commun dans le multiple légitime-telle encore la catégorie globale de bourgeoisie ou le pluriel serait-il décidément tellement envahissant qu’il ôterait toute signification à l’invocation de cette catégorie pour expliquer la Révolution ?
13Une idée directrice a traversé toutes les réflexions de notre rencontre, notamment parce qu’elle singularise l’événement révolutionnaire : la dimension politique s’avère essentielle dans la définition de l’ordre bourgeois ; c’est elle qui sous-tend la troisième partie sous le titre : « La bourgeoisie à la conquête des pouvoirs ? » Là encore nous proposons un cheminement qui va des tests classiques sur l’exercice des fonctions publiques locales – dans la mesure où il s’agit d’un domaine où les travaux se sont multipliés récemment – à des approches moins directement suggérées par le stéréotype de la bourgeoisie conquérante, deux exemples d’investissement des nouveaux rouages de l’État-Nation, Assemblée constituante en 1789-91, ministère de l’Intérieur sous le Consulat et l’Empire. Au terme du parcours, deux contributions examinent comment, surtout à partir du Directoire, l’ordre bourgeois pose fondamentalement la question de l’ordre politique, moins en terme de régime d’ailleurs, que de manière d’une part de fixer les relations entre classes dirigeantes et État, d’autre part de contenir les menaces de désordres. On est alors, très loin d’une conquête du pouvoir comme celle d’un trophée, acquis définitivement à l’occasion d’un bref combat.
14D’ailleurs, les manifestations protéiformes de la mise en œuvre de l’ordre bourgeois, par-delà la Révolution, se confirment plus encore dans la quatrième partie qui porte sur « l’embourgeoisement » de la société française, entre xviiie et xixe siècles. La réflexion sur les modes de vivre, de penser ou de croire bourgeoisement, sur l’ordre juridique nouveau en matière de propriété et de conception de la famille, illustre à merveille la profondeur du changement social et les signes manifestes de l’embourgeoisement tout en montrant les décalages – territoriaux, sociaux… – dans le processus. Pas étonnant, par conséquent, que les trois dernières contributions nous dévoilent un ordre bourgeois évoluant toujours entre l’affichage affirmé d’une manière de voir le monde et l’homme en société et le non-dit qui peut s’avérer une excellente manière d’assurer une victoire d’autant plus solide qu’elle n’est pas trop voyante dans un système de relations sociales et de représentations révolutionné mais encore incertain.
15En bilan de sa contribution en partie consacrée à la critique de l’ouvrage de Sarah Maza, Colin Jones écrit : « Il est clair qu’une fois replacé dans ce contexte, le livre de Maza est bien davantage qu’une simple provocation. Il constitue d’une part une sérieuse invitation adressée aux historiens sociaux, économiques et culturels à examiner la manière dont ils pensent les identités collectives, d’autre part un défi à relever pour quiconque tente de recomposer la formation de celles-ci. » Nous avions conçu ce symposium avant que l’essai en question ne soit publié, ce que nous souhaitons c’est que l’ouvrage collectif qui vous est proposé ici contribue à relever ce défi d’ensemble pour les historiens du changement social, tout en constituant une étape dans une recomposition de l’histoire de la Révolution française qui ne craigne pas la recherche des interprétations fondamentales appuyées sur des concepts structurants – et décidément celui d’ordre bourgeois nous semble en être un – tout en restituant la complexité des dynamiques collectives qui s’y déploient. Perspective historique et civique toujours nécessaire en un début de xxie siècle où le monde continue de faire volontiers référence à la Révolution française, mais en en ignorant trop souvent les enjeux éclairants parce que toujours multiples.
16Avant d’entrer dans le vif du sujet, nous tenons à souligner à quel point, de la préparation à la rencontre dont il rend compte jusqu’à la mise au point de la publication, cet ouvrage fut œuvre collective. D’abord par l’engagement des collègues du comité d’organisation, plus largement par la participation des contributeurs mais aussi des « discutants » de tous horizons qui ont animé les débats – leurs noms sont rappelés, qu’ils soient tous remerciés. Plusieurs ont apporté une aide particulière dans la mise au point des textes, notamment les co-éditeurs de l’ouvrage, mais aussi A. Jollet et A. Verjus qui nous ont confié leurs notes sur les débats.
17Par ailleurs, l’opération ne fut possible que par la collaboration appuyée de plusieurs organismes : en premier lieu l’Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) dont ce symposium marqua la naissance et dont le directeur, Daniel Dubuisson et la responsable gestionnaire, Martine Aubry ont apporté un soutien décisif ; mais aussi la MSH Nord-Pas-de-Calais – Érasme et sa directrice, Laurence Broze, qui en appuyant l’opération « Les catégories de l’analyse historique » donnent un cadre intellectuel fructueux et un soutien financier décisif ; l’Institut Fédératif de Recherche sur les Sociétés Industrielles (IFRESI, direction G. Gayot) fut le troisième pilier de notre entreprise. Ajoutons les soutiens de l’Université de Lille 3, du Centre de Recherche Historique de l’Université de Valenciennes (dir. D. Terrier), de la municipalité de Villeneuve d’Ascq.
18Notre gratitude pour tous et pour les Presses Universitaires de Rennes qui ont accepté de compléter leur forte collection d’ouvrages sur la Révolution française par ce volume.
Notes de bas de page
1 Dictionnaire de l’Académie Française, 5e édition, tome premier, A-K an VI, 1798, chez Smits et Cie, rue du Tournon, n° 1133, Paris. Cité par P. Serna dans sa contribution infra troisième partie, de même que pour la deuxième citation.
2 La Décade, n 19, 10 germinal, an VI, p. 319.
3 M. Lapied, C. Peyrard (éd.), La Révolution française au carrefour des recherches, Aix, Presses universitaires de Provence, 2003 ; J.-C. Martin (éd.), La Révolution à l’œuvre. Perspectives actuelles dans l’histoire de la Révolution française, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2005. Voir à ce sujet la mise au point de P. Minard, infra « L’héritage historiographique ».
4 Nous faisons référence à E. Hobsbawm, « The Making of a Bourgeois Revolution », Social Research, 56-1, 1989, p. 5-32, trad. fr. Revue d’histoire moderne & contemporaine, 53-4 bis, supplément 2006, p. 51-68 ; C. Jones, « Bourgeois Revolution revivified : 1789 and social change », dans C. Lucas (éd.), Rewriting the French Revolution, Oxford, Clarendon Press, 1991, p. 69-118 ; S. Maza, The Myth of the French Bourgeoisie. An essay on the Social Imaginary, 1750-1850, Cambridge, Harvard University Press, 2003 ; H. Heller, The Bourgeois Revolution in France, 1789-1815, New York, Berghahn, 2006. L’ouvrage est l’objet d’une virulente discussion avec W. Doyle, sur H. France Review, 7 avril 2007.
5 M. Kossok, « Realität und Utopie des Jakobinismus. Zur « heroischen Illusion in der bürgerlichen Revolution » (1986), dans Ausgewählte Schriften, vol. 3, Leipzig, 2000, p. 95-108, repris infra dans la contribution de M. Middell.
6 I. Woloch, The New Regim, Transformations of the French Civic Order 1789-1820, New York, Norton, 1994 ; dans le même ordre d’idée voir aussi H.G. Brown, J. Miller, Taking Liberties, Problems of a new Order from the French Revolution to Napoleon, Manchester University Press, 2002.
7 J.-P. Hirsch, G.Gayot (éd.), La révolution française et le développement du capitalisme, Villeneuve d’Ascq, revue du nord, Hors Série Histoire n 5, 1989.
8 On trouvera la liste des participants avant cette introduction ou en fin de volume. Notons que des invitations ont été adressées dans toutes les directions historiographiques et nous regrettons qu’empêchements ou autres raisons aient amené certains renoncements.
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