Le convivialisme et la mesure des performances

1Le convivialisme engage tout autant des questions d’ordre ontologique (de quoi le convivialisme est-il le nom ?) que des travaux sur les processus permettant de donner un contenu à cette société idéelle (qui est légitime pour lui fournir ce contenu ? le bien-vivre-ensemble n’est-il qu’une question de savant ?)1.

2Et bien que Jean-Baptiste de Foucault nous alerte2 sur la complexité de ces questions, je m’y essaie dans ce qui suit, car force est de constater qu’un certain nombre d’indicateurs nous gouvernent et jouent, dans le capitalisme contemporain, comme des marqueurs importants qui énoncent déjà cette société idéale : celle du grand Marché et celle de la croissance potentiellement illimitée.

3Quelques indicateurs en effet fonctionnent comme des cadres représentatifs du monde mais aussi des cadres interprétatifs. On peut considérer qu’une partie d’entre eux est « hors sujet » comme le suggère Gaël Gi